Comme la France, les partenaires de Balic sont allés crescendo dans ce championnat d’Europe. Claude Onesta n’a pas à se forcer pour vendre l’adversaire du jour et motiver son équipe qui n’est plus qu’à 60 minutes d’un triplé historique (JO 2008, Mondial 2009, Euro 2010). «Ce sera une vraie finale, face à nos meilleurs ennemis. Chaque erreur de notre part peut être fatale et il faudra ne pas rater notre début de match», annonce le sélectionneur des Bleus qui n’a pas manqué de noter que la défense croate a laissé l’artillerie polonaise à 21 buts en demi-finale. Un chiffre qui pose l’étendue du casse-tête.
Pour Daniel Costantini, la Croatie vaut plus par sa maîtrise que par le handball qu’elle propose actuellement. «Ils jouent de moins en moins bien, mais sont toujours là, constate l’emblématique prédécesseur de Claude Onesta. Ils ont une confiance et une maîtrise qui font que dès qu’ils ont deux buts d’avance on a l’impression qu’ils en ont dix.» Demandez plutôt aux Polonais. Une fois reléguée à deux buts, ils n’ont jamais revu le maillot à damiers de leurs adversaires.
Karabatic: «Ils sont toujours un peu limite»
Pas de quoi effrayer nos Français. «C’est une finale assez ouverte, 50/50 … quoique plutôt 51/49 pour nous, car les Croates sont plus fatigués mais ils sont capables de nous battre même fatigués», estime Jérôme Fernandez. Plus que le récital de Zagreb en 2009, le capitaine français a toujours dans un coin de sa tête cette demi-finale perdue lors de l’Euro 20007 en Norvège. «Ils nous avaient battus en coupant complètement le rythme du match. Il ne faut pas retomber là-dedans», met-il en garde. «Ils savent très bien mettre la merdre chez l’équipe adverse», synthétise Costantini.
Chez le plus croate des joueurs français, on retrouve cette défiance teintée d’admiration. «Comme d’habitude, ils sont un peu limite et jouent beaucoup sur l’expérience, mais ça reste une grande équipe… mais qui truque quand-même pas mal», analyse avec un sourire en coin, Nikola Karabatic. Le Montpelliérain ira s’expliquer avec sa maman croate et les quelques milliers de supporters présents à Vienne. Pour le match du public, la Croatie a déjà gagné. Sur le parquet, les Français ont peut-être leur mot à dire.
20minutes.fr
Pour Daniel Costantini, la Croatie vaut plus par sa maîtrise que par le handball qu’elle propose actuellement. «Ils jouent de moins en moins bien, mais sont toujours là, constate l’emblématique prédécesseur de Claude Onesta. Ils ont une confiance et une maîtrise qui font que dès qu’ils ont deux buts d’avance on a l’impression qu’ils en ont dix.» Demandez plutôt aux Polonais. Une fois reléguée à deux buts, ils n’ont jamais revu le maillot à damiers de leurs adversaires.
Karabatic: «Ils sont toujours un peu limite»
Pas de quoi effrayer nos Français. «C’est une finale assez ouverte, 50/50 … quoique plutôt 51/49 pour nous, car les Croates sont plus fatigués mais ils sont capables de nous battre même fatigués», estime Jérôme Fernandez. Plus que le récital de Zagreb en 2009, le capitaine français a toujours dans un coin de sa tête cette demi-finale perdue lors de l’Euro 20007 en Norvège. «Ils nous avaient battus en coupant complètement le rythme du match. Il ne faut pas retomber là-dedans», met-il en garde. «Ils savent très bien mettre la merdre chez l’équipe adverse», synthétise Costantini.
Chez le plus croate des joueurs français, on retrouve cette défiance teintée d’admiration. «Comme d’habitude, ils sont un peu limite et jouent beaucoup sur l’expérience, mais ça reste une grande équipe… mais qui truque quand-même pas mal», analyse avec un sourire en coin, Nikola Karabatic. Le Montpelliérain ira s’expliquer avec sa maman croate et les quelques milliers de supporters présents à Vienne. Pour le match du public, la Croatie a déjà gagné. Sur le parquet, les Français ont peut-être leur mot à dire.
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