Au terme de son match le plus accompli de l'Euro, la France a validé son billet pour les demi-finales de la compétition continentale. Face à une équipe remaniée car déjà qualifiée avant ce dernier match de la 2e phase, mais qui s'était dit que ça ne serait pas si mal de voir son adversaire du soir s'arrêter avant le dernier carré, les Bleus ont parfaitement relevé le défi qui se présentait à eux. Vainqueur 29-24 de la Pologne à Innsbruck, l'équipe de France a obtenu le droit de continuer l'aventure.
En demi-finale, c'est maintenant l'Islande, tombeur à l'arraché de la Norvège (35-34), qui attend les champions olympiques et du monde en titre. Avant le début du match, les hommes de Claude Onesta savent qu'ils ne doivent pas perdre face à la cigogne polonaise. De son côté, un peu plus tôt dans la soirée, l'Espagne a battu la Slovénie (40-32) et s'est accordé le droit de rêver. Les Bleus vont rapidement mettre fin aux illusions ibériques. Après une entame de match idéale (10-4 après 20 minutes), les Français ont rendu 30 premières minutes très solides. S'appuyant sur un Thierry Omeyer de grande classe (7 sur 17 à la pause) et sur une défense imperméable, les Bleus ont regagné les vestiaires avec une avance de cinq buts (15-10).
Sohraindo à 100%
Toujours aussi concentrés mais moins en réussite offensivement, les Français ont connu un début de seconde période plus difficile (8 buts encaissés en 19 minutes). Mais les Bleus n'ont jamais douté. Grâce notamment aux parades toujours aussi spectaculaires de son gardien Omeyer, qui a joué l'intégralité de la partie (19 arrêts sur 43 tirs). Revenus à deux buts (25-23) à quatre minutes du coup de sifflet final, les Polonais n'ont finalement pas pu créer l'exploit. "Même si on sait qu'ils ne jouaient pas leur tournoi, ils ont quand même livré un gros match. On a été courageux et on a réussi à maintenir un bon écart même quand ils ont commencé à y croire", a commenté le capitaine Jérôme Fernandez.
Impeccables en défense, les Bleus ont fait le métier en attaque également. Daniel Narcisse et Cédric Sorhaindo (à 100%), qui avait la lourde tache de remplacer Bertrand Gille, toujours gêné par des douleurs au talon, ont terminé meilleur marqueur du match avec six buts, juste devant Michaël Guigou (5 buts). Transparent en première période, Nikola Karabatic (4 buts) a élevé son niveau après la pause. Deuxièmes de ce groupe 2, les hommes de Bogdan Wenta seront opposés à la Croatie en demi-finale. Samedi à Vienne (16h30), la France retrouvera l'Islande, déjà dominée en finale des JO de Pékin il y a un an et demi. Le triplé historique n'est plus très loin. A 120 minutes exactement si tout se passe bien...
Eurosport
En demi-finale, c'est maintenant l'Islande, tombeur à l'arraché de la Norvège (35-34), qui attend les champions olympiques et du monde en titre. Avant le début du match, les hommes de Claude Onesta savent qu'ils ne doivent pas perdre face à la cigogne polonaise. De son côté, un peu plus tôt dans la soirée, l'Espagne a battu la Slovénie (40-32) et s'est accordé le droit de rêver. Les Bleus vont rapidement mettre fin aux illusions ibériques. Après une entame de match idéale (10-4 après 20 minutes), les Français ont rendu 30 premières minutes très solides. S'appuyant sur un Thierry Omeyer de grande classe (7 sur 17 à la pause) et sur une défense imperméable, les Bleus ont regagné les vestiaires avec une avance de cinq buts (15-10).
Sohraindo à 100%
Toujours aussi concentrés mais moins en réussite offensivement, les Français ont connu un début de seconde période plus difficile (8 buts encaissés en 19 minutes). Mais les Bleus n'ont jamais douté. Grâce notamment aux parades toujours aussi spectaculaires de son gardien Omeyer, qui a joué l'intégralité de la partie (19 arrêts sur 43 tirs). Revenus à deux buts (25-23) à quatre minutes du coup de sifflet final, les Polonais n'ont finalement pas pu créer l'exploit. "Même si on sait qu'ils ne jouaient pas leur tournoi, ils ont quand même livré un gros match. On a été courageux et on a réussi à maintenir un bon écart même quand ils ont commencé à y croire", a commenté le capitaine Jérôme Fernandez.
Impeccables en défense, les Bleus ont fait le métier en attaque également. Daniel Narcisse et Cédric Sorhaindo (à 100%), qui avait la lourde tache de remplacer Bertrand Gille, toujours gêné par des douleurs au talon, ont terminé meilleur marqueur du match avec six buts, juste devant Michaël Guigou (5 buts). Transparent en première période, Nikola Karabatic (4 buts) a élevé son niveau après la pause. Deuxièmes de ce groupe 2, les hommes de Bogdan Wenta seront opposés à la Croatie en demi-finale. Samedi à Vienne (16h30), la France retrouvera l'Islande, déjà dominée en finale des JO de Pékin il y a un an et demi. Le triplé historique n'est plus très loin. A 120 minutes exactement si tout se passe bien...
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