Après avoir conclu difficilement le premier tour face à l'Espagne (24-24), vendredi, l'équipe de France se présente face à l'Allemagne, dimanche à Innsbruck, pour disputer son premier match dans le tour principal de l'Euro 2010. Dans une poule avec l'Allemagne, la Slovénie, la Pologne, la République tchèque et l'Espagne, les Bleus rencontreront successivement les trois premières nations tout en conservant leurs trois points acquis face aux deux dernières.
Deux jours après leur nul contre les Espagnols, les Experts se préparent à affronter l'Allemagne pour un match particulier à plus d'un titre. D'abord, parce que plusieurs joueurs de l'équipe de France évolue en Bundesliga comme Thierry Omeyer et Daniel Narcisse à Kiel ou les frères Gille à Hambourg. Ensuite parce que si le dernier match entre les deux nations reste une petite finale en janvier 2008 à l'Euro norvégien (victoire 36-26 des Tricolores), tout le monde a encore en tête la demi-finale du Championnat du Monde 2007 gagnée à domicile par les Allemands et suivie d'une vive polémique sur l'arbitrage.
Bertrand Gille : "Forcément spécial"
"Depuis, on est devenu champion olympique et champion du monde", explique toutefois Nikola Karabatic, l'ancien demi-centre de Kiel revenu à Montpellier. "On a su passer à autre chose et aller de l'avant." Pour autant ce match reste un rendez-vous "forcément spécial" comme l'explique Bertrand Gille. "Ça fait huit ans que j'y vis. On les rencontre toute l'année et, souvent, ce sont des potes", déclare-t-il. "C'est spécial parce que c'est un match très important dans ce tournoi contre une grosse équipe", renchérit Karabatic.
Si les Français ont débuté difficilement leur Euro, l'Allemagne a également connu beaucoup de difficultés. Privés de l'arrière Pascal Hens et du gardien Henning Fritz qui avaient joué un grand rôle dans la conquête du titre mondial en 2007, les joueurs d'Heiner Brand ont été bousculés d'entrée face à la Pologne (25-27) avant d'accrocher un nul contre la Slovénie après avoir été menés de sept buts. Enfin contre la Suède, la qualification s'est jouée sur des détails tant les deux formations semblaient proches (victoire 30-29 de l'Allemagne). Avec un seul point au moment d'aborder le tour principal, l'Allemagne n'a pas de joker et doit absolument remporter tous ses matches si elle veut rejoindre les demi-finales. Les Bleus seraient bien inspirés d'en faire autant pour conserver leur destin entre leur main et ne pas avoir à espérer un faux pas de leurs adversaires.
Eurosport
Deux jours après leur nul contre les Espagnols, les Experts se préparent à affronter l'Allemagne pour un match particulier à plus d'un titre. D'abord, parce que plusieurs joueurs de l'équipe de France évolue en Bundesliga comme Thierry Omeyer et Daniel Narcisse à Kiel ou les frères Gille à Hambourg. Ensuite parce que si le dernier match entre les deux nations reste une petite finale en janvier 2008 à l'Euro norvégien (victoire 36-26 des Tricolores), tout le monde a encore en tête la demi-finale du Championnat du Monde 2007 gagnée à domicile par les Allemands et suivie d'une vive polémique sur l'arbitrage.
Bertrand Gille : "Forcément spécial"
"Depuis, on est devenu champion olympique et champion du monde", explique toutefois Nikola Karabatic, l'ancien demi-centre de Kiel revenu à Montpellier. "On a su passer à autre chose et aller de l'avant." Pour autant ce match reste un rendez-vous "forcément spécial" comme l'explique Bertrand Gille. "Ça fait huit ans que j'y vis. On les rencontre toute l'année et, souvent, ce sont des potes", déclare-t-il. "C'est spécial parce que c'est un match très important dans ce tournoi contre une grosse équipe", renchérit Karabatic.
Si les Français ont débuté difficilement leur Euro, l'Allemagne a également connu beaucoup de difficultés. Privés de l'arrière Pascal Hens et du gardien Henning Fritz qui avaient joué un grand rôle dans la conquête du titre mondial en 2007, les joueurs d'Heiner Brand ont été bousculés d'entrée face à la Pologne (25-27) avant d'accrocher un nul contre la Slovénie après avoir été menés de sept buts. Enfin contre la Suède, la qualification s'est jouée sur des détails tant les deux formations semblaient proches (victoire 30-29 de l'Allemagne). Avec un seul point au moment d'aborder le tour principal, l'Allemagne n'a pas de joker et doit absolument remporter tous ses matches si elle veut rejoindre les demi-finales. Les Bleus seraient bien inspirés d'en faire autant pour conserver leur destin entre leur main et ne pas avoir à espérer un faux pas de leurs adversaires.
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