Je suis un peu agacé par les pisse-vinaigre qui ont toujours quelque chose qui les gêne." Claude Onesta n'a pas l'habitude de mâcher ses mots. En marge de la 2e victoire des Bleus pour lancer le 2e tour de l'Euro-2010, le succès face à l'Allemagne (24-22) n'a pas su lever les doutes du giron français sur la bonne santé des Tricolores. Menant de 7 buts à 10 minutes du terme, les Bleus ont vu leurs adversaires revenir à deux longueurs avant la fin du match. Match finalement géré et remporté avec brio. Mais remporté d'une façon qui interroge sur la capacité des Français à tenir le score, après des faits de jeu similaires face à la République tchèque et l'Espagne lors du premier tour. "Quand on fait 50 bonnes minutes et 10 moins bonnes, mais qui ne mettent pas en cause le résultat du match, avoir des gens qui ne parlent que de ces dix minutes-là, c'est un peu agaçant. Les gens qui attendent de l'excellence permanente n'ont pas compris ce qu'est le sport de compétition", rappelle le sélectionneur des Bleus, énervé par le peu de confiance apportée à son équipe championne du monde et olympique.
Comme l'ensemble de l'équipe, Guillaume Gille veut rester positif. "On est en plein dans la bonne voie pour accéder aux demi-finales. On a été mis au-dessus du lot de façon un peu rapide parce qu'on avait dominé les précédentes compétitions. Nous ne sommes pas une équipe de surhumains. Dans une compétition aussi dense qu'un Championnat d'Europe, c'est normal d'avoir des périodes de doute." Et Nikola Karabatic de rappeler : "On a un peu l'impression que si on ne gagne pas nos matches de dix ou quinze buts les gens ne sont pas contents. Ils ont retenu qu'on avait gagné les finales des Jeux et du Mondial largement en oubliant qu'on avait eu des moments difficiles avant."
Onesta : "Agacé par les pisse-vinaigre"
Il est vrai que pour l'instant, leur classement ne peut pas donner tort aux Français. Avec 5 points au compteur et aucune défaite, les Tricolores sont en tête de leur poule avec les Polonais et gardent leur destin en main pour décrocher leur ticket pour les demi-finales. Pour cela, ils devront terminer dans le duo de tête. Et il ne serait même pas si étonnant de les voir déjà qualifiés s'il remporte leur match face à la Slovénie mardi à Innsbruck (16h15), et si l'Espagne ne gagne pas contre l'Allemagne dans le même temps. Ceci serait une excellente nouvelle qui soulagerait tout le monde avant le choc face à la Pologne, autre équipe invaincue de la compétition, vainqueur des Espagnols dimanche (32-26).
"On n'est pas en quête de matches parfaits, martèle Onesta. Il n'y a pas de note artistique à la fin. La seule note, c'est le résultat. On lit beaucoup de choses sur les hésitations, le manque de maîtrise. La solidité défensive est en train de redevenir l'épouvantail que les autres redoutent. La difficulté d'un Euro, c'est de rester en éveil quotidiennement." Jérôme Fernandez, arrière des Bleus en manque de confiance depuis le début de la compétition, relativise. "On est conscient qu'on n'est pas à 100% de nos moyens, mais on a de l'orgueil, on se bat et on fait des résultats malgré tout. C'est un peu typiquement français de vouloir toujours aller chercher la petite bête." Et Daouda Karaboué de conclure : "C'est peut-être pour maintenir aussi le suspense." Qui sait ?
EUROSPORT
Comme l'ensemble de l'équipe, Guillaume Gille veut rester positif. "On est en plein dans la bonne voie pour accéder aux demi-finales. On a été mis au-dessus du lot de façon un peu rapide parce qu'on avait dominé les précédentes compétitions. Nous ne sommes pas une équipe de surhumains. Dans une compétition aussi dense qu'un Championnat d'Europe, c'est normal d'avoir des périodes de doute." Et Nikola Karabatic de rappeler : "On a un peu l'impression que si on ne gagne pas nos matches de dix ou quinze buts les gens ne sont pas contents. Ils ont retenu qu'on avait gagné les finales des Jeux et du Mondial largement en oubliant qu'on avait eu des moments difficiles avant."
Onesta : "Agacé par les pisse-vinaigre"
Il est vrai que pour l'instant, leur classement ne peut pas donner tort aux Français. Avec 5 points au compteur et aucune défaite, les Tricolores sont en tête de leur poule avec les Polonais et gardent leur destin en main pour décrocher leur ticket pour les demi-finales. Pour cela, ils devront terminer dans le duo de tête. Et il ne serait même pas si étonnant de les voir déjà qualifiés s'il remporte leur match face à la Slovénie mardi à Innsbruck (16h15), et si l'Espagne ne gagne pas contre l'Allemagne dans le même temps. Ceci serait une excellente nouvelle qui soulagerait tout le monde avant le choc face à la Pologne, autre équipe invaincue de la compétition, vainqueur des Espagnols dimanche (32-26).
"On n'est pas en quête de matches parfaits, martèle Onesta. Il n'y a pas de note artistique à la fin. La seule note, c'est le résultat. On lit beaucoup de choses sur les hésitations, le manque de maîtrise. La solidité défensive est en train de redevenir l'épouvantail que les autres redoutent. La difficulté d'un Euro, c'est de rester en éveil quotidiennement." Jérôme Fernandez, arrière des Bleus en manque de confiance depuis le début de la compétition, relativise. "On est conscient qu'on n'est pas à 100% de nos moyens, mais on a de l'orgueil, on se bat et on fait des résultats malgré tout. C'est un peu typiquement français de vouloir toujours aller chercher la petite bête." Et Daouda Karaboué de conclure : "C'est peut-être pour maintenir aussi le suspense." Qui sait ?
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