Les Bleus vont se remémorer les plus grandes heures du handball français, la finale des Jeux de Pékin, au moment de rencontrer en demi-finale du Championnat d'Europe l'Islande, la dernière équipe qu'ils avaient écartée sur la route de la consécration olympique. Les Français n'ont qu'un souhait, que le match de samedi à Vienne (14h00 française) ressemble à celui du 24 août 2008, qu'ils avaient dominé de bout en bout et terminé avec une confortable avance de cinq buts (28-23).
Au vu de leur progression en Autriche, les Tricolores seront de nouveau les grands favoris. Car si leur début de compétition avaient pu faire douter de leur niveau, ce sont bien les N.1 mondiaux du handball qu'on a retrouvés lors du tour principal à Innsbruck, où ils ont remporté trois victoires sans bavure sur l'Allemagne (+2), la Slovénie (+9) et la Pologne (+5). "Je suis confiant. Je vois le groupe serein, en forme, beaucoup mieux qu'au début de la compétition. On a beaucoup plus de rythme dans les jambes, notamment ceux qui n'avaient pas pu bien se préparer", assure le capitaine Jérôme Fernandez, se référant à un avant-tournoi perturbé par les blessures.
"Bras de fer défensif"
C'est surtout la défense qui est redevenue la plus hermétique du monde, autour de son patron Didier Dinart. Avec seulement 118 buts encaissés en six matches, les Français sont les plus efficaces de l'Euro dans ce domaine et mettent en confiance leur gardien Thierry Omeyer, au sommet de son art. En attaque, ils continuent à avoir quelques passages à vide, mais les Daniel Narcisse, Michaël Guigou, Nikola Karabatic et Luc Abalo, les gros marqueurs habituels, ne sont plus très loin de leur meilleur rendement. Confiants donc, les Bleus savent pourtant que l'Islande n'est pas un adversaire aussi petit que pourrait le laisser croire sa population d'à peine plus de 300.000 habitants, soit moins que le nombre de handballeurs en France (450 000 environ).
"Les Islandais, on sait qui ils sont. Chaque fois que vous dormez, ils vous traversent, ils vous marchent dessus. Ils courent pendant 60 minutes comme s'ils étaient sur piles. Il va falloir beaucoup investir physiquement. Cela va être un bras de fer sur le plan défensif pour essayer de leur faire perdre de leur brillant", prévoit Claude Onesta. L'équipe islandaise, avec sa star, le vétéran Olafur Stefansson (36 ans), "leur arme absolue aussi bien à la passe qu'en tant que buteur", selon Fernandez, a réussi un excellent début de compétition, avec notamment une belle victoire sur le Danemark, champion en titre, et un match nul probant contre la Croatie.
La demi-finale, la septième d'affilée pour la France dans une grande compétition, ne sera pas le premier match entre les deux équipes depuis Pékin, puisqu'elles se sont rencontrées il y a une douzaine de jours au tournoi de Bercy. Un "match de dupes", comme dit Guillaume Gille, gagné de 10 buts par les Bleus, en partie parce que les Nordiques n'avaient pas aligné leurs meilleurs joueurs. L'autre rencontre opposera la Croatie à la Pologne, soit la même affiche qu'en demi-finale du Mondial-2009, facilement remportée par les joueurs au maillot à damier, devant leur public.
AFP
Au vu de leur progression en Autriche, les Tricolores seront de nouveau les grands favoris. Car si leur début de compétition avaient pu faire douter de leur niveau, ce sont bien les N.1 mondiaux du handball qu'on a retrouvés lors du tour principal à Innsbruck, où ils ont remporté trois victoires sans bavure sur l'Allemagne (+2), la Slovénie (+9) et la Pologne (+5). "Je suis confiant. Je vois le groupe serein, en forme, beaucoup mieux qu'au début de la compétition. On a beaucoup plus de rythme dans les jambes, notamment ceux qui n'avaient pas pu bien se préparer", assure le capitaine Jérôme Fernandez, se référant à un avant-tournoi perturbé par les blessures.
"Bras de fer défensif"
C'est surtout la défense qui est redevenue la plus hermétique du monde, autour de son patron Didier Dinart. Avec seulement 118 buts encaissés en six matches, les Français sont les plus efficaces de l'Euro dans ce domaine et mettent en confiance leur gardien Thierry Omeyer, au sommet de son art. En attaque, ils continuent à avoir quelques passages à vide, mais les Daniel Narcisse, Michaël Guigou, Nikola Karabatic et Luc Abalo, les gros marqueurs habituels, ne sont plus très loin de leur meilleur rendement. Confiants donc, les Bleus savent pourtant que l'Islande n'est pas un adversaire aussi petit que pourrait le laisser croire sa population d'à peine plus de 300.000 habitants, soit moins que le nombre de handballeurs en France (450 000 environ).
"Les Islandais, on sait qui ils sont. Chaque fois que vous dormez, ils vous traversent, ils vous marchent dessus. Ils courent pendant 60 minutes comme s'ils étaient sur piles. Il va falloir beaucoup investir physiquement. Cela va être un bras de fer sur le plan défensif pour essayer de leur faire perdre de leur brillant", prévoit Claude Onesta. L'équipe islandaise, avec sa star, le vétéran Olafur Stefansson (36 ans), "leur arme absolue aussi bien à la passe qu'en tant que buteur", selon Fernandez, a réussi un excellent début de compétition, avec notamment une belle victoire sur le Danemark, champion en titre, et un match nul probant contre la Croatie.
La demi-finale, la septième d'affilée pour la France dans une grande compétition, ne sera pas le premier match entre les deux équipes depuis Pékin, puisqu'elles se sont rencontrées il y a une douzaine de jours au tournoi de Bercy. Un "match de dupes", comme dit Guillaume Gille, gagné de 10 buts par les Bleus, en partie parce que les Nordiques n'avaient pas aligné leurs meilleurs joueurs. L'autre rencontre opposera la Croatie à la Pologne, soit la même affiche qu'en demi-finale du Mondial-2009, facilement remportée par les joueurs au maillot à damier, devant leur public.
AFP
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