Euro...Fernandez...le dernier carré

(Reuters) - Jérôme Fernandez, capitaine de l'équipe de France de handball, estime qu'atteindre les demi-finales du championnat d'Europe que les Bleus débutent mardi contre la Hongrie est un objectif minimal.

L'arrière, champion olympique et du monde, dit en revanche ne ressentir aucune pression à l'idée de pouvoir réaliser en Autriche une inédite passe de trois en gagnant dans la foulée les JO, le Mondial et le championnat d'Europe.

"Ce triplé est une source de motivation, pas une pression supplémentaire. Ce que l'on veut, c'est faire la meilleure compétition possible et si possible, la gagner", dit Fernandez.

"L'objectif minimal est les demi-finales. L'idéal serait d'être champion mais on essaye d'avoir une certaine régularité. Nous avons été en demi-finales de nos six dernières compétitions internationales. Certes, cela dépendra de notre état mais le plus important est d'arriver à se qualifier pour le dernier carré."

La France sera confrontée dès le tour préliminaire à de grosses cylindrées puisqu'elle doit affronter dans l'ordre la Hongrie, la République tchèque et l'Espagne, avant un tour principal contre vraisemblablement la Suède, l'Allemagne et la Pologne.

"HUMILITÉ"

Un début de compétition plus dense que sur un championnat du monde ou des Jeux olympiques, le handball européen dominant ce sport.

"C'est bien d'entrer très vite dans le vif du sujet. L'idéal aurait été d'avoir eu une meilleure préparation mais on a une telle expérience... Malgré notre préparation tronquée (par les blessures de certains joueurs comme Bertrand et Guillaume Gille ou encore Daniel Narcisse), on peut gagner", affirme-t-il.

"On aborde cet Euro avec beaucoup d'humilité. On va prendre les matches les uns après les autres".

Interrogé sur ce qui est selon lui la plus grande qualité de cette équipe de France, il répond du tac au tac: "son professionnalisme".

Et lorsqu'on évoque la possibilité du triplé qui laisserait une trace définitive dans l'histoire du handball international, il parle "d'un plus" pour les Bleus.

"On a déjà fait des choses incroyables, ce sera un plus. Personne n'a vraiment conscience de ce que l'on a accompli ces dernières années et c'est certainement ce qui fait la force du groupe", conclut-il.

Le nouvel Observateur

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