«Thierry Omeyer, vous avez réalisé une sacrée performance face aux Tchèques. Racontez-nous.
Au début du match, j'ai cherché à rassurer ma défense en touchant un maximum de ballons. Et elle m'a aussi épaulé. Mais on est toujours compact au départ donc ça aide également. Là, on n'a encaissé que vingt buts, ce qui est une performance. Surtout quand on sait que les Tchèques jouent rapidement vers l'avant. En plus, nous les connaissons bien. Filip, il ne fallait pas qu'il soit en jambes tout de suite. Sinon il aurait pu marquer quinze fois.
«J'étais vraiment motivé»
N'avez-vous pas gambergé après le match raté face à la Hongrie ?
On n'est jamais satisfait quand on sort d'un match comme ça. Mais chaque rencontre à son histoire. Hier, c'était difficile. Je n'ai pas su faire les deux-trois arrêts qu'il aurait fallu pour rassurer ma défense. Ensuite j'ai refait le match dans ma tête puis je me suis couché relativement tôt. J'ai essayé de ne pas y penser aujourd'hui (mercredi) et je me suis surtout focalisé sur les tireurs tchèques. Mais c'est vrai que la journée a été longue. J'avais hâte que la rencontre suivante arrive.
L'attention autour de vous lors du tournoi de Bercy a-t-elle pesé (Il a reçu son trophée de meilleur joueur du monde, ndlr) ?
Non je ne pense pas. J'étais vraiment motivé. Mais c'est un ensemble de choses. C'est un sport collectif après tout. Et les Hongrois avaient des tireurs de qualité, il ne faut pas l'oublier. Si on les met en confiance...
«Nous n'avons pas lâché»
Comment avez-vous trouvé l'équipe de France ce soir ?
En première période, nous étions bien. La défense a été bonne. En attaque, on avait à ce moment-là des solutions même si tout n'était pas parfait. Puis on a commencé à se retrouver en échec, alors qu'il y avait toujours des solutions. Et nous avons essayé de jouer individuellement mais les Tchèques ont très bien défendu. Nous ne nous sommes cependant pas affolés. Et on a pu retrouver un bon jeu collectif sur la fin. Et, quand on a des joueurs de qualité, comme c'est le cas de l'équipe de France, ça marche.
Quel bilan tirez-vous de l'Euro pour l'instant ?
Nos deux matches ont été loin d'être bons. Mais on a quand même une victoire et un nul. Sur la manière, c'est vrai qu'on peut mieux faire. On a joué par à-coup. Aujourd'hui a été l'inverse de hier. Mais je retiens que nous n'avons pas lâché. Et j'ai vu beaucoup de combat. C'est une bonne chose également. Si nous arrivons à être performant dans les deux secteurs, nous ferons de meilleures rencontres. Mais je sens que nous montons en puissance.
Pensiez-vous que cet Euro serait si dur ?
Oui, on s'y attendait et maintenant on le sait. Mais tout le monde est motivé. On l'a vu hier et aujourd'hui. On réussit à rebondir et, ça, c'est la marque d'une équipe où tout le monde se bat. Il n'y a que des réglages techniques et tactiques à effectuer.»
L'équipe
Au début du match, j'ai cherché à rassurer ma défense en touchant un maximum de ballons. Et elle m'a aussi épaulé. Mais on est toujours compact au départ donc ça aide également. Là, on n'a encaissé que vingt buts, ce qui est une performance. Surtout quand on sait que les Tchèques jouent rapidement vers l'avant. En plus, nous les connaissons bien. Filip, il ne fallait pas qu'il soit en jambes tout de suite. Sinon il aurait pu marquer quinze fois.
«J'étais vraiment motivé»
N'avez-vous pas gambergé après le match raté face à la Hongrie ?
On n'est jamais satisfait quand on sort d'un match comme ça. Mais chaque rencontre à son histoire. Hier, c'était difficile. Je n'ai pas su faire les deux-trois arrêts qu'il aurait fallu pour rassurer ma défense. Ensuite j'ai refait le match dans ma tête puis je me suis couché relativement tôt. J'ai essayé de ne pas y penser aujourd'hui (mercredi) et je me suis surtout focalisé sur les tireurs tchèques. Mais c'est vrai que la journée a été longue. J'avais hâte que la rencontre suivante arrive.
L'attention autour de vous lors du tournoi de Bercy a-t-elle pesé (Il a reçu son trophée de meilleur joueur du monde, ndlr) ?
Non je ne pense pas. J'étais vraiment motivé. Mais c'est un ensemble de choses. C'est un sport collectif après tout. Et les Hongrois avaient des tireurs de qualité, il ne faut pas l'oublier. Si on les met en confiance...
«Nous n'avons pas lâché»
Comment avez-vous trouvé l'équipe de France ce soir ?
En première période, nous étions bien. La défense a été bonne. En attaque, on avait à ce moment-là des solutions même si tout n'était pas parfait. Puis on a commencé à se retrouver en échec, alors qu'il y avait toujours des solutions. Et nous avons essayé de jouer individuellement mais les Tchèques ont très bien défendu. Nous ne nous sommes cependant pas affolés. Et on a pu retrouver un bon jeu collectif sur la fin. Et, quand on a des joueurs de qualité, comme c'est le cas de l'équipe de France, ça marche.
Quel bilan tirez-vous de l'Euro pour l'instant ?
Nos deux matches ont été loin d'être bons. Mais on a quand même une victoire et un nul. Sur la manière, c'est vrai qu'on peut mieux faire. On a joué par à-coup. Aujourd'hui a été l'inverse de hier. Mais je retiens que nous n'avons pas lâché. Et j'ai vu beaucoup de combat. C'est une bonne chose également. Si nous arrivons à être performant dans les deux secteurs, nous ferons de meilleures rencontres. Mais je sens que nous montons en puissance.
Pensiez-vous que cet Euro serait si dur ?
Oui, on s'y attendait et maintenant on le sait. Mais tout le monde est motivé. On l'a vu hier et aujourd'hui. On réussit à rebondir et, ça, c'est la marque d'une équipe où tout le monde se bat. Il n'y a que des réglages techniques et tactiques à effectuer.»
L'équipe
Commentaires