La qualif aujourd'hui?

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L'équipe de France peut se qualifier pour les demi-finales de l'Euro cet après-midi. Si elle bat la Slovénie (16h15) et que l'Espagne ne gagne pas contre l'Allemagne, son billet sera validé.

L'équation est simple. La France bat la Slovénie à Innsbruck et l'Espagne ne l'emporte pas face à l'Allemagne. A ce moment-là, les Experts seront qualifiés pour les demi-finales de l'Euro autrichien. Ce serait la septième compétition consécutive où on verrait les joueurs de Claude Onesta dans le dernier carré. Avec la Slovénie, l'équipe de France se retrouve face à son adversaire a priori le plus abordable du tour principal. Depuis sa médaille d'argent à l'Euro 2004, on n'a jamais revu la sélection slovène à pareil niveau. Les JO 2008 et le Mondial 2009 se sont d'ailleurs faits sans elle. «Mais c'est là qu'est le piège, affirme Claude Onesta. Elle a quand même mené de bout en bout face à la Pologne au 1er tour. Mais, si elle présente le même registre que face aux Tchèques (battue 35-37, la Slovénie a compté un moment neuf buts de retard, ndlr), ce sera moins inquiétant. Mais c'est là qu'on voit que cet Euro est difficile.»

Zorman, Kavticnik, les menaces

Les Français partiront donc avec cette information : les Slovènes ont fait douter la Pologne. Celle-là même qui est montée sur les deux derniers podiums mondiaux et qui s'est baladée dimanche face à l'Espagne. Pour le reste, la Slovénie, «c'est une équipe qu'on connaît bien car nous l'avons rencontrée souvent, relève Claude Onesta. Mais l'arrivée d'un nouvel entraîneur a été déterminante.» Le nouveau coach, c'est Zvonimir «Noka» Serdarusic, l'ancien technicien de Kiel, dont les liens avec Nikola Karabatic sont très proches. Il y aura aussi à surveiller Vid Kavticnik, l'arrière-ailier droit de Montpellier, lui aussi très lié avec le joueur français, et auteur de 25 buts en quatre matches dont huit dimanche contre les Tchèques. Le capitaine Uros Zorman est également un atout de la formation slovène. «C'est un meneur de jeu perforateur comme nous n'en avons pas», a affirmé Claude Onesta.

Onesta «agacé» par certains médias

Depuis que l'Euro a débuté, voilà une semaine, l'équipe de France s'est améliorée match après match. Mais les nettes avances prises à chaque fois par les Bleus et perdues systématiquement par la suite continuent d'alimenter les interrogations. Lundi, Claude Onesta s'est dit «agacé» par le traitement réservé par certains médias à son équipe : «Contre l'Allemagne, il y a cinquante minutes qui sont bonnes et dix qui sont mauvaises mais qui n'ont pas d'implication sur le résultat. Et pourtant on ne parle que de ces dix minutes-là. Ce n'est pas la réalité. Il y a un décalage par rapport à l'attente autour de nous. Certes, à mon avis, on n'aurait pas dû encaisser cinq buts de suite mais plutôt deux ou trois et gérer l'ensemble. Mais, quand nous sommes passés de 12-10 à 17-10 face à une équipe qui était de notre niveau depuis une demi-heure, ce n'était pas normal non plus. Nous ne sommes pas en quête du match parfait. Le but, c'est d'amener une rencontre à son terme en s'imposant. Il n'y a pas de note artistique.»
l'équipe et Yahoo sport

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