Merci Omeyer...quel gardien!!!

Pour l'équipe de Claude Onesta, ça a été le jour et la nuit tout au long de la rencontre face aux Tchèques. Ceux-là même qui avaient été étrillés la veille par l'Espagne. On a eu droit à tout et son contraire, que ce soit en comparant le nul contre la Hongrie ou en observant les performances réalisées mercredi.
Premièrement, les champions olympiques et du monde ont rendu une copie propre en première période. Six buts d'avance à la pause (16-10). Un + 7 après dix-huit minutes (11-4). Les Experts ont rapidement pris le contrôle de la rencontre et n'ont du reste jamais été menés. Claude Onesta a procédé à de nombreuses rotations, Sorhaindo n'ayant de cesse de remplacer Bertrand Gille en défense, Bosquet permutant également avec Dinart, chacun dans son secteur, et Narcisse entrant au bout d'un quart d'heure. Puis Guillaume Gille a fait son apparition, mais, lui, c'était aussi pour suppléer Fernandez qui a ressenti quelque chose au niveau d'une main. Dominateurs, les Français sont brutalement redescendus sur terre au retour des vestiaires, encaissant un méchant 7-1. Ils ont dû lutter jusqu'à la dernière seconde pour conserver une avance très maigre à l'arrivée (21-20).

Dix-huit minutes sans marquer
Les joueurs de Claude Onesta ont en fait affiché un visage opposé à celui de la veille face aux Hongrois. A l'aise en attaque, ils ont cette fois complètement coulé dans ce domaine, n'inscrivant que cinq buts en seconde période. «Un moment que cela ne nous était pas arrivé», a reconnu Onesta. Narcisse (4 buts) et Karabatic (2) ont accumulé les échecs. Guigou a enfin marqué (2) mais ça reste naturellement insuffisant. Et, alors que la République tchèque commençait sa remontée au score, l'équipe de France est restée dix-huit minutes sans marquer ! Narcisse (deux fois), Abalo et Joli ont finalement permis aux Bleus de garder la tête hors de l'eau. Inversement, décevants en défense contre la Hongrie, ils ont cette fois démontré l'étendue de leur talent. Les Tchèques ont ainsi fini avec seulement 41% de réussite aux tirs.

Omeyer ce héros
Et le symbole de cette démonstration défensive a été Thierry Omeyer, celui-là même qui avait été montré du doigt la veille. Le meilleur joueur du monde a tenu la maison bleue à lui tout seul. En première période, il a d'abord rassuré ses coéquipiers en repoussant dix assauts adverses dont un penalty dès les premières minutes et une contre-attaque de Jicha. Ensuite Omeyer a enlevé pas moins de six face-à-face contre Sobol, Zdrahala et encore Jicha. De quoi mériter amplement le titre de meilleur joueur de la rencontre, avec 24 arrêts sur 44 oppositions (55%). «Sur ce coup-là, il nous a remboursé sa prestation d'hier», en a rigolé Claude Onesta une fois les deux points empochés. Dire que la France a été rassurante est un bien grand mot. La journée de repos de jeudi fera du bien avant le choc contre l'Espagne vendredi (18h15).
L'équipe.fr

Commentaires

Mekelsurnom a dit…
Omeyer c'est un peu spiderman !
francis praira a dit…
merci d'avoir laissé un com
bonne soirée