Le début de l'Euro 2010 compliqué est bien à ranger au rang des mauvais souvenirs. Forte de son expérience hors-norme, l'équipe de France monte en puissance dans sa quête d'un troisième trophée de suite après ses succès aux JO 2008 et au Mondial 2009. Et ce ne sont pas les Islandais qui diront le contraire. Seize mois après la finale olympique entre les deux formations, les Bleus ont démontré à leurs homologues islandais qu'ils étaient toujours aussi forts dans cette demi-finale de l'Euro.
Si aucune nation n'a jamais réussi à enlever les trois titres majeurs d'affilée, les coéquipiers de Nikola Karabatic semblent plus que jamais armés pour y arriver dimanche face à la Croatie ou la Pologne. Samedi, la France a en effet encore fait un récital de ses qualités pour venir à bout de l'Islande. On craignait les contre-attaques adverses. La défense tricolore, sur la lancée de ses dernières sorties, a encore fait parler la poudre. Mais, c'est surtout le collectif des protégés de Claude Onesta qui a fait la différence.
Karabatic énorme
Comme souvent, les Experts ont usé les Islandais en première période avant de lâcher les chevaux après la pause pour prendre le large et se mettre rapidement à l'abri. On a bien retrouvé le fameux rouleau-compresseur français. Après avoir rejoint les vestiaires avec deux petits buts d'avance (16-14), les Tricolores ont tout écrasé sur leur passage en passant aux Nordiques un 8-3 en moins de neuf minutes (24-17, 39e). La défense de fer devant un Thierry Omeyer encore énorme (15 arrêts sur 43 tirs soit 35%) a neutralisé Olafur Stefansson et ses partenaires. Et Michaël Guigou et compagnie se sont régalés sur contre-attaques pour s'envoler vers une nouvelle finale.
Dans un tel collectif, il est souvent difficile de sortir une individualité. Mais samedi, il est tout aussi compliqué d'oublier Nikola Karabatic. Si Omeyer a donc été excellent, si Guillaume Joli a fait le boulot au penalty et si tout le monde a apporté sa pierre à l'édifice, le demi-centre de l'équipe de France a été monstrueux. D'abord altruiste, il a pris ses responsabilités quand la France commençait à baisser la tête à la fin de la première mi-temps pour planter quatre buts de suite. Toujours très juste dans ses choix, il termine avec une copie parfaite de neufs buts sur neuf tentatives ! S'il reste sur cette lancée dimanche, le triplé historique ne sera sûrement plus très loin de l'escarcelle tricolore...
FRANCE - ISLANDE : 36-28 (16-14)
EUROSPORT
Si aucune nation n'a jamais réussi à enlever les trois titres majeurs d'affilée, les coéquipiers de Nikola Karabatic semblent plus que jamais armés pour y arriver dimanche face à la Croatie ou la Pologne. Samedi, la France a en effet encore fait un récital de ses qualités pour venir à bout de l'Islande. On craignait les contre-attaques adverses. La défense tricolore, sur la lancée de ses dernières sorties, a encore fait parler la poudre. Mais, c'est surtout le collectif des protégés de Claude Onesta qui a fait la différence.
Karabatic énorme
Comme souvent, les Experts ont usé les Islandais en première période avant de lâcher les chevaux après la pause pour prendre le large et se mettre rapidement à l'abri. On a bien retrouvé le fameux rouleau-compresseur français. Après avoir rejoint les vestiaires avec deux petits buts d'avance (16-14), les Tricolores ont tout écrasé sur leur passage en passant aux Nordiques un 8-3 en moins de neuf minutes (24-17, 39e). La défense de fer devant un Thierry Omeyer encore énorme (15 arrêts sur 43 tirs soit 35%) a neutralisé Olafur Stefansson et ses partenaires. Et Michaël Guigou et compagnie se sont régalés sur contre-attaques pour s'envoler vers une nouvelle finale.
Dans un tel collectif, il est souvent difficile de sortir une individualité. Mais samedi, il est tout aussi compliqué d'oublier Nikola Karabatic. Si Omeyer a donc été excellent, si Guillaume Joli a fait le boulot au penalty et si tout le monde a apporté sa pierre à l'édifice, le demi-centre de l'équipe de France a été monstrueux. D'abord altruiste, il a pris ses responsabilités quand la France commençait à baisser la tête à la fin de la première mi-temps pour planter quatre buts de suite. Toujours très juste dans ses choix, il termine avec une copie parfaite de neufs buts sur neuf tentatives ! S'il reste sur cette lancée dimanche, le triplé historique ne sera sûrement plus très loin de l'escarcelle tricolore...
FRANCE - ISLANDE : 36-28 (16-14)
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