Petit à petit, la bande à Onesta fait son nid. Après un début de compétition poussif, l'équipe de France monte en puissance. Chaque sortie semble plus aboutie que la précédante. On l'a vu face à la Slovénie qui n'a pas tenu plus d'une mi-temps face à la maestria d'un Guigou retrouvé et de ses partenaires (37-28). Face à la Pologne jeudi, il faudra être tout aussi performant. Une place de demi-finaliste de l'Euro est au bout des soixante minutes. Cette place, la France peut également la décrocher sans jouer, si l'Espagne ne bat pas la Slovénie. Mais dans le cas contraire, il ne faudra pas perdre face à des Polonais qui, eux, ont déjà leur billet composté pour le dernier carré.
"Les données sont claires: victoire ou match nul, sinon on attend l'année d'après pour recommencer", explique Claude Onesta qui ne veut pas se soucier de son adversaire qui, déjà qualifié, pourrait bien laisser filer le match pour gagner en fraicheur en vue des demi-finales. "Est-ce que les Polonais vont jouer ou pas ? On ne va pas se préparer en fonction de ça. (...) On va les pousser aux extrémités et peut-être qu'à ce moment-là ils décideront de ne plus y aller. Si on est à notre meilleur niveau, on doit les battre", lance le sélectionneur de l'équipe de France.
"Ils préfèrent peut-être l'Espagne"
Même son de cloche du côté de Jérôme Fernandez. Les Polonais vont essayer... puis lâcher si les Français prennent les devants : "Je pense qu'ils vont jouer un certain temps à fond, mais si le score balance en notre faveur, ils se réserveront pour la demi-finale. Ils préfèrent peut-être emmener l'Espagne avec eux que nous, mais ils ne jetteront pas tout dans la bataille parce qu'ils ont la demi-finale deux jours après et ils ne peuvent pas se permettre de se cramer."
La Pologne, Thierry Omeyer n'en a pas grand chose à faire. Pour le gardien des Bleus, l'essentiel est d'avoir "notre destin en main. C'est le plus important. A chaque match on élève notre niveau de jeu. On a fait un dernier match très bon dans tous les secteurs de jeu." On espère la même chose face aux Polonais et peut-être sans Bertrand Gille, qui souffre toujours des suites de son opération au tendon d'Achille
Eurosport
"Les données sont claires: victoire ou match nul, sinon on attend l'année d'après pour recommencer", explique Claude Onesta qui ne veut pas se soucier de son adversaire qui, déjà qualifié, pourrait bien laisser filer le match pour gagner en fraicheur en vue des demi-finales. "Est-ce que les Polonais vont jouer ou pas ? On ne va pas se préparer en fonction de ça. (...) On va les pousser aux extrémités et peut-être qu'à ce moment-là ils décideront de ne plus y aller. Si on est à notre meilleur niveau, on doit les battre", lance le sélectionneur de l'équipe de France.
"Ils préfèrent peut-être l'Espagne"
Même son de cloche du côté de Jérôme Fernandez. Les Polonais vont essayer... puis lâcher si les Français prennent les devants : "Je pense qu'ils vont jouer un certain temps à fond, mais si le score balance en notre faveur, ils se réserveront pour la demi-finale. Ils préfèrent peut-être emmener l'Espagne avec eux que nous, mais ils ne jetteront pas tout dans la bataille parce qu'ils ont la demi-finale deux jours après et ils ne peuvent pas se permettre de se cramer."
La Pologne, Thierry Omeyer n'en a pas grand chose à faire. Pour le gardien des Bleus, l'essentiel est d'avoir "notre destin en main. C'est le plus important. A chaque match on élève notre niveau de jeu. On a fait un dernier match très bon dans tous les secteurs de jeu." On espère la même chose face aux Polonais et peut-être sans Bertrand Gille, qui souffre toujours des suites de son opération au tendon d'Achille
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