Le triplé historique est au bout des doigts. Il reste juste une dernière marche à franchir pour devenir la première formation à s'offrir à la suite le titre olympique, le sacre Mondial puis l'Euro. L'occasion est trop belle d'inscrire à jamais son nom dans la légende pour cette équipe déjà hors-norme. On ose imaginer un échec tant ces Experts nous ont habitués à l'exceptionnel. Mais attention, la dernière marche est souvent la plus compliquée. Surtout que les Bleus ne retrouvent pas n'importe qui avec la Croatie, une équipe qu'ils connaissent par cur.
Sur leur route, les hommes de Claude Onesta ont souvent eu à faire aux joueurs de la sélection au damier. A Pékin, les Bleus avaient stoppé les Croates en demi-finale. Et en 2009, c'est en finale que les Tricolores s'étaient dressés sur le passage des coéquipiers d'Ivano Balic, qui rêvaient d'arriver sur le toit du monde devant leur public. Alors évidemment, la revanche sera au goût du jour : "Ils vont arriver revanchards. Je crois qu'ils en ont un peu marre qu'on les batte", lâche Jérôme Fernandez. Et Michaël Guigou de confirmer : "Les Croates, on les connaît bien, on sait que leur défense peut être embêtante. Ils joueront comme chez eux avec 5 000 supporters derrière eux. Ils seront revanchards car il y a eu à la fois la demi-finale des Jeux et la finale du Mondial chez eux l'année dernière."
Balic, "l'homme à surveiller"
L'histoire entre les deux sélections ne date d'ailleurs pas d'hier. La France a décroché son premier titre face à ses mêmes Croates au Mondial 1995. Les Bleus étaient alors entrés dans l'histoire. Dimanche, ils peuvent entrer dans la légende. Au rang des souvenirs, les Experts n'oublient pas non plus que les Croates sont la dernière équipe à les avoir éliminés d'une grande compétition : c'était lors des demi-finales de l'Euro 2008. En clair, les Croates, aussi, aimeraient boucler la boucle... "Ils vont essayer de faire le même match qu'à l'Euro 2008, quand ils nous avaient battus en demie en coupant complètement le rythme. Il ne faut pas retomber là-dedans", prévient Fernandez.
Pour atteindre son but, l'équipe de France devra aussi museler la star Ivano Balic. Diminué l'an dernier par une blessure au dos, le Croate est revenu au top de sa forme pour cet Euro. "C'est l'homme à surveiller. On sait que si on arrive à le freiner, les autres on y arrivera aussi", explique le capitaine des Bleus. "On a retrouvé un Ivano Balic très en jambes et très appliqué, qui n'avait pas montré un tel visage depuis longtemps. Ca reste la Croatie malgré les turbulences qu'il peut y avoir dans l'environnement de l'équipe. Ca les nourrit au contraire. Demain, ils auront fait l'union sacrée pour décrocher la timbale, comme nous", ajoute Guillaume Gille en référence à l'annonce du départ de Lino Cervar, après le tournoi. L'entraîneur croate se trouvait trop critiqué.
Quoi qu'il en soit, les Français ont les armes pour réussir cet exploit. Après leur départ plus que timide, ils ont su monter en puissance pour montrer leur meilleur visage lors des derniers matches. Nikola Karabatic est bouillant, Thierry Omeyer est égal à lui-même, et la défense tricolore est devenue une vraie muraille. Tout est réuni pour graver son nom dans le marbre. Les Bleus n'ont jamais été aussi prêts de la légende. A eux de faire le dernier effort
Eurosport
Sur leur route, les hommes de Claude Onesta ont souvent eu à faire aux joueurs de la sélection au damier. A Pékin, les Bleus avaient stoppé les Croates en demi-finale. Et en 2009, c'est en finale que les Tricolores s'étaient dressés sur le passage des coéquipiers d'Ivano Balic, qui rêvaient d'arriver sur le toit du monde devant leur public. Alors évidemment, la revanche sera au goût du jour : "Ils vont arriver revanchards. Je crois qu'ils en ont un peu marre qu'on les batte", lâche Jérôme Fernandez. Et Michaël Guigou de confirmer : "Les Croates, on les connaît bien, on sait que leur défense peut être embêtante. Ils joueront comme chez eux avec 5 000 supporters derrière eux. Ils seront revanchards car il y a eu à la fois la demi-finale des Jeux et la finale du Mondial chez eux l'année dernière."
Balic, "l'homme à surveiller"
L'histoire entre les deux sélections ne date d'ailleurs pas d'hier. La France a décroché son premier titre face à ses mêmes Croates au Mondial 1995. Les Bleus étaient alors entrés dans l'histoire. Dimanche, ils peuvent entrer dans la légende. Au rang des souvenirs, les Experts n'oublient pas non plus que les Croates sont la dernière équipe à les avoir éliminés d'une grande compétition : c'était lors des demi-finales de l'Euro 2008. En clair, les Croates, aussi, aimeraient boucler la boucle... "Ils vont essayer de faire le même match qu'à l'Euro 2008, quand ils nous avaient battus en demie en coupant complètement le rythme. Il ne faut pas retomber là-dedans", prévient Fernandez.
Pour atteindre son but, l'équipe de France devra aussi museler la star Ivano Balic. Diminué l'an dernier par une blessure au dos, le Croate est revenu au top de sa forme pour cet Euro. "C'est l'homme à surveiller. On sait que si on arrive à le freiner, les autres on y arrivera aussi", explique le capitaine des Bleus. "On a retrouvé un Ivano Balic très en jambes et très appliqué, qui n'avait pas montré un tel visage depuis longtemps. Ca reste la Croatie malgré les turbulences qu'il peut y avoir dans l'environnement de l'équipe. Ca les nourrit au contraire. Demain, ils auront fait l'union sacrée pour décrocher la timbale, comme nous", ajoute Guillaume Gille en référence à l'annonce du départ de Lino Cervar, après le tournoi. L'entraîneur croate se trouvait trop critiqué.
Quoi qu'il en soit, les Français ont les armes pour réussir cet exploit. Après leur départ plus que timide, ils ont su monter en puissance pour montrer leur meilleur visage lors des derniers matches. Nikola Karabatic est bouillant, Thierry Omeyer est égal à lui-même, et la défense tricolore est devenue une vraie muraille. Tout est réuni pour graver son nom dans le marbre. Les Bleus n'ont jamais été aussi prêts de la légende. A eux de faire le dernier effort
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