Svetlana Ognjenovic et les Messines jouent ce vendredi, aux Arènes face aux Danoises d’Aalborg, la dernière journée du premier tour de la Ligue des champions. Défaite interdite sous peine d’élimination. Bertrand François, l’entraîneur, en appelle à la révolte.
Vous fondiez beaucoup d’espoir sur le match de samedi dernier à Ljubljana que votre équipe a finalement perdu.

C’est une déception. Aujourd’hui encore, je nourris beaucoup de regrets. L’équipe a manqué d’agressivité, comme si elle n’avait pas envie. Elle n’a pas réussi à faire lâcher le match à Ljubljana qui a donné l’impression de gérer. Elle a pourtant été souvent en position de revenir. Avec plus d’agressivité, elle aurait d’ailleurs pu le faire.

Comment expliquez-vous ce non-match ?

Je ne l’explique pas, c’est ça le problème. Je tiens quand même à dire que toute l’équipe n’est pas à mettre dans le même sac. Il y a eu de très bonnes performances comme celle de Svetlana Ognjenovic. Ce qui est clair, c’est que l’on a manqué de rythme. Celles qui sont restées en club pendant la longue trêve internationale l’ont un peu perdu. Celles qui ont fait le mondial étaient peut-être un peu usées mentalement. Pour gagner une équipe comme Ljubljana, il aurait fallu que tout le monde soit au top. Ça n’a pas été le cas.

Depuis, la victoire, mardi à la maison face à Toulon (29-27), vous a-t-elle rassuré ?

Sur certains points, oui, notamment sur la capacité d’Allison Pineau à s’intégrer au collectif. Au niveau du jeu, ne j’oublie pas que l’on a alterné le bon et le moins bon. On gagne de deux buts alors que l’on a compté jusqu’à sept-huit buts d’avance. On s’est un peu mis en danger pour rien.

Dans quel état d’esprit êtes-vous au moment d’aborder ce dernier match de poule ?

D’abord, on espère que ce ne sera pas le dernier match en Ligue des champions cette saison. Mais ça ne suffit pas d’espérer. Il faut aller au combat et faire abstraction des difficultés que l’on a rencontrées ces derniers temps. Il faudra réaliser une grosse performance défensive. Chaque fois qu’on a obtenu un bon résultat, c’était à partir d’une bonne défense.

C’est dans ce secteur que pourrait se jouer ce match ?

Oui en grande partie. Il faudra faire déjouer cette équipe d’Aalborg qui, à l’image du hand danois, est très enthousiaste. Il faudra la faire douter en développant un esprit de combat. Si on ne l’a pas sur ce match, on ne l’aura jamais.

Dans la mesure où Hypo reçoit Ljubljana, la suite de l’aventure en coupe des Coupes semble le scénario le plus plausible. Néanmoins, une petite porte pour continuer en Ligue des champions est ouverte. Vous êtes réaliste ou rêveur ?

Je rêve toujours. Mais il est clair que ne je vois pas Hypo perdre chez lui face à Ljubljana. Le scénario le plus probable pourrait nous donner bien des regrets. On risque quand même d’être devancé par Hypo, une équipe contre qui on n’a pas perdu et contre laquelle on aurait peut-être même pu gagner chez elle si… De toute façon, l’objectif, pour continuer d’être européen, c’est de ne pas perdre.

De quel effectif disposez-vous ?

Je vais devoir faire des choix. Je peux même compter sur Vesna Horacek (longtemps arrêtée après une opération d’une hernie discale). Elle a repris avec le groupe pendant la trêve et elle a le feu vert pour jouer dès ce vendredi.

Metz – Aalborg et Hypo – Ljubljana ont lieu ce vendredi. Au classement, Ljubljana est premier (10 points) devant Hypo (4 pts), Metz (3 pts) et Aalborg (2 pts).

Metz est qualifié en Ligue des champions s’il bat Aalborg et que Hypo ne gagne pas face à Ljubljana ; s’il fait match nul et que Hypo perd. Metz est reversé en coupe des Coupes s’il gagne et que Hypo gagne ; s’il fait match nul et que Hypo ne perd pas. Metz est éliminé de toute compétition européenne s’il perd.

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