Sophie Herbrecht
Arrière ou demi-centre
des Bleues et de Toulouse, formée
à Wittelsheim et Kingersheim.
Sophie, vous avez mis votre carrière internationale entre parenthèses pendant deux ans. Pourquoi revenir aujourd'hui en équipe de France ?
Après les Jeux de 2008, je souhaitais prendre du recul. J'avais perdu ma motivation, j'avais besoin de voir autre chose, de souffler. Mon objectif reste les JO de Londres en 2012. ça me laisse deux ans pour être au top.
Voir vos coéquipières gagner la médaille d'argent aux Mondiaux 2009 vous a-t-il poussé à revenir ?
Non. Je suis contente pour elles. J'ai fait un choix et je ne le regrette pas. J'étais bien chez moi à les encourager devant la télé.
A 28 ans, vous êtes l'une des joueuses les plus expérimentées
du groupe. Quel va être votre rôle ?
On n'en a pas encore discuté avec Olivier [Krumbholz, l'entraîneur de l'équipe de France). Je vais donner ce que je sais faire. L'équipe est nouvelle. J'ai moi aussi connu pas mal de changements en sélection. Là, celle-ci s'est créée une identité avec les derniers Mondiaux. C'est plus facile pour moi de m'y intégrer.
La sélection compte
trois Alsaciennes.
Qu'est-ce-que ça vous fait ?
C'est très bien, c'est une fierté. D'autant que toutes les trois, nous avons été formées par ma maman, Emmanuelle, à Kingersheim. En plus, on s'entend bien.
Comment ressentez-vous
le fait de rejouer en Alsace ?
Ce n'était pas primordial, mais ça fait plaisir de jouer devant la famille, le public alsacien. Malheureusement, il n'y a pas de club féminin régional qui arrive à percer. La présence de l'équipe de France dans la région peut faire bouger les choses.
A quoi vous attendez-vous face
à la Roumanie, ce soir et samedi ?
Je ne sais pas. Comme nous, l'équipe roumaine a été remaniée. D'habitude, ce sont des joueuses très agressives. Plutôt que de se concentrer sur la Roumanie, on va travailler sur nous-mêmes.
Votre club, le Toulouse Féminin Handball, est dans la tourmente : retrait de points, problèmes financiers. Comment le vivez-vous ?
Bien. Car, ça se passe bien au club et dans l'équipe. On a su gérer les mauvaises nouvelles. Cette expérience est humainement exceptionnelle. Sur le plan sportif, c'est frustrant car on mérite la cinquième place [le TFH a été pénalisé de 10 points pour la non-conformité du diplôme de son entraîneur]. En début de saison, l'objectif du club était le maintien. On aurait donc signé tout de suite pour la septième place qu'on occupe [il reste deux journées de championnat].
Serez-vous toujours
à Toulouse, l'an prochain ?
Si la situation se débloque, je n'ai aucune raison d'aller jouer ailleurs
20minutes
Arrière ou demi-centre
des Bleues et de Toulouse, formée
à Wittelsheim et Kingersheim.
Sophie, vous avez mis votre carrière internationale entre parenthèses pendant deux ans. Pourquoi revenir aujourd'hui en équipe de France ?
Après les Jeux de 2008, je souhaitais prendre du recul. J'avais perdu ma motivation, j'avais besoin de voir autre chose, de souffler. Mon objectif reste les JO de Londres en 2012. ça me laisse deux ans pour être au top.
Voir vos coéquipières gagner la médaille d'argent aux Mondiaux 2009 vous a-t-il poussé à revenir ?
Non. Je suis contente pour elles. J'ai fait un choix et je ne le regrette pas. J'étais bien chez moi à les encourager devant la télé.
A 28 ans, vous êtes l'une des joueuses les plus expérimentées
du groupe. Quel va être votre rôle ?
On n'en a pas encore discuté avec Olivier [Krumbholz, l'entraîneur de l'équipe de France). Je vais donner ce que je sais faire. L'équipe est nouvelle. J'ai moi aussi connu pas mal de changements en sélection. Là, celle-ci s'est créée une identité avec les derniers Mondiaux. C'est plus facile pour moi de m'y intégrer.
La sélection compte
trois Alsaciennes.
Qu'est-ce-que ça vous fait ?
C'est très bien, c'est une fierté. D'autant que toutes les trois, nous avons été formées par ma maman, Emmanuelle, à Kingersheim. En plus, on s'entend bien.
Comment ressentez-vous
le fait de rejouer en Alsace ?
Ce n'était pas primordial, mais ça fait plaisir de jouer devant la famille, le public alsacien. Malheureusement, il n'y a pas de club féminin régional qui arrive à percer. La présence de l'équipe de France dans la région peut faire bouger les choses.
A quoi vous attendez-vous face
à la Roumanie, ce soir et samedi ?
Je ne sais pas. Comme nous, l'équipe roumaine a été remaniée. D'habitude, ce sont des joueuses très agressives. Plutôt que de se concentrer sur la Roumanie, on va travailler sur nous-mêmes.
Votre club, le Toulouse Féminin Handball, est dans la tourmente : retrait de points, problèmes financiers. Comment le vivez-vous ?
Bien. Car, ça se passe bien au club et dans l'équipe. On a su gérer les mauvaises nouvelles. Cette expérience est humainement exceptionnelle. Sur le plan sportif, c'est frustrant car on mérite la cinquième place [le TFH a été pénalisé de 10 points pour la non-conformité du diplôme de son entraîneur]. En début de saison, l'objectif du club était le maintien. On aurait donc signé tout de suite pour la septième place qu'on occupe [il reste deux journées de championnat].
Serez-vous toujours
à Toulouse, l'an prochain ?
Si la situation se débloque, je n'ai aucune raison d'aller jouer ailleurs
20minutes
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