OMEYER Final en apothéose

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit
(Reuters) - Thierry Omeyer, le phénoménal gardien de l'équipe de France de handball désormais détentrice simultanément des titres olympique, mondial et européen, a estimé dimanche que les Bleus avaient terminé le tournoi continental "en apothéose".

Quelques minutes après avoir participé à une passe de trois inédite et reçu sa médaille d'or, à l'issue d'une victoire finale contre le Croatie (25-21), "Titi", souvent très sobre, était tout sourire.

"Aujourd'hui, on peut le dire: on a réussi ce triplé. A chaque match, on est monté en puissance et on a fini en apothéose", a-t-il dit.

"Avec ce triplé, forcément, on sait qu'on a marqué l'histoire mais c'est difficile de réaliser ce qu'on a fait. On a fait plier tous nos adversaires. Toutes les équipes ont à coeur de nous faire tomber et nous, on n'a pas craqué, on est resté solidaire."

Revenant sur le match contre la Croatie, celui qui a reçu en début de mois au tournoi de Bercy le titre de meilleur joueur du monde attribué par la Fédération internationale explique ne pas avoir été trop inquiet.

"L'AMBITION EST TOUJOURS LÀ"

"Dès la fin de la première mi-temps, on a vu qu'ils commençaient à fatiguer. Peu d'équipes arrivent à tenir la distance face à nous. Les Croates, on les a battus sur toutes les dernières compétitions alors les battre encore en finale après l'année dernière..."

L'an passé, les Français étaient devenus champions du monde, déjà face aux Croates et qui plus est, chez eux, à Zagreb.

"Tout ça, c'est beaucoup de joie. On n'avait vraiment pas envie de perdre ce match", a dit le gardien, auteur d'une excellente prestation en finale, comme sur la plupart des matches de cet Euro.

Interrogé sur le fait qu'il pense ou non mériter son titre de meilleur joueur du monde sur ce championnat, il a simplement répondu sans fausse modestie : "J'ai été régulier et décisif".

A 33 ans, il compte déjà à son palmarès un titre olympique (2008), deux titres mondiaux (2001 et 2009) et désormais deux titres européens, celui de Vienne arrivant après celui conquis en 2006.

Sans compter les titres accumulés avec ses clubs successifs et notamment une Ligue des champions décrochée avec son actuel club de Kiel, en Allemagne. Et pourtant...

"L'ambition est toujours là. On ne se repose pas sur ce qu'on a déjà fait", a-t-il conclu.
Le Nouvel Observateur

Commentaires