Montpellier n'est pas passé loin de l'exploit ! Battus 32 à 27 par Tchekov mercredi en Russie, les champions de France ont réussi à s'imposer sur le même score au retour, samedi devant leur bouillant public, grâce à un but inscrit à la dernière seconde d'un suspense haletant. Finalement, il a fallu une séance de tirs aux buts pour que les Russes se qualifient pour les demi-finales. Tout s'est donc joué aux tirs à 7 mètres, où le Tchèque David Juricek a fini par craquer à la 7e tentative montpelliéraine, offrant aux Russes la qualification pour le Final Four de Cologne, fin mai. Lire la suite l'article
Remonter cinq buts aux Russes sans Nikola Karabatic ni Vid Kavticnik, tous les deux forfait sur blessure, et avec un Michaël Guigou convalescent et utilisé seulement en seconde période à un poste inhabituel de demi-centre, semblait mission impossible. C'est pourtant ce qu'ont réussi les Languedociens lors d'une seconde période électrique, gagnée de 7 buts (20-13) et où William Accambray et Mladen Bojinovic ont fait des merveilles.
LA ROUCOULETTE DE SOBOL
Tout avait commencé comme les Russes l'avaient prévu. Tchekhov, ralentissant le rythme pour imposer sa puissance physique dans le jeu placé, avait vite étouffé l'enthousiasme des locaux et pris deux buts d'avance à la pause (12-14). C'était sans compter sur l'envie du vieux Mladen Bojinovic, 33 ans, de prouver sa capacité à suppléer Karabatic, victime d'une béquille à la cuisse gauche au match aller, et celle du jeune William Accambray (22 ans) d'affirmer son statut de futur pilier de l'équipe de France.
Les deux hommes ont tenu l'équipe à bout de bras, inscrivant 8 et 7 buts. Les Russes ont néanmoins toujours réussi à contenir Montpellier en-dessous de l'écart fatidique de six buts et il a fallu une ultime prouesse, une roucoulette de l'ailier Jan Sobol, pour que les champions de France arrachent le droit de prolonger le suspense jusqu'aux tirs au but.
Cet échec est aussi frustrant que possible pour les Montpelliérains car l'adversaire, privé lui aussi samedi d'un joueur majeur, Alexey Rastvortsev, était largement à sa portée si les deux formations avaient été au complet. Tombé dans la même poule que les Russes au premier tour, le MAHB s'était imposé deux fois. Mais le sort en a voulu autrement. Il faudra donc attendre au moins un an pour voir le gros investissement financier consenti pour faire venir les deux copains de Kiel Karabatic porter ses fruits. D'ici là, le club devra se contenter de prolonger son hégémonie hexagonale avec un 12e Championnat et une 10e Coupe.
http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/05/01/handball-montpellier-elimine-de-la-ligue-des-champions_1345576_3242.html#xtor=AL-32280184
Remonter cinq buts aux Russes sans Nikola Karabatic ni Vid Kavticnik, tous les deux forfait sur blessure, et avec un Michaël Guigou convalescent et utilisé seulement en seconde période à un poste inhabituel de demi-centre, semblait mission impossible. C'est pourtant ce qu'ont réussi les Languedociens lors d'une seconde période électrique, gagnée de 7 buts (20-13) et où William Accambray et Mladen Bojinovic ont fait des merveilles.
LA ROUCOULETTE DE SOBOL
Tout avait commencé comme les Russes l'avaient prévu. Tchekhov, ralentissant le rythme pour imposer sa puissance physique dans le jeu placé, avait vite étouffé l'enthousiasme des locaux et pris deux buts d'avance à la pause (12-14). C'était sans compter sur l'envie du vieux Mladen Bojinovic, 33 ans, de prouver sa capacité à suppléer Karabatic, victime d'une béquille à la cuisse gauche au match aller, et celle du jeune William Accambray (22 ans) d'affirmer son statut de futur pilier de l'équipe de France.
Les deux hommes ont tenu l'équipe à bout de bras, inscrivant 8 et 7 buts. Les Russes ont néanmoins toujours réussi à contenir Montpellier en-dessous de l'écart fatidique de six buts et il a fallu une ultime prouesse, une roucoulette de l'ailier Jan Sobol, pour que les champions de France arrachent le droit de prolonger le suspense jusqu'aux tirs au but.
Cet échec est aussi frustrant que possible pour les Montpelliérains car l'adversaire, privé lui aussi samedi d'un joueur majeur, Alexey Rastvortsev, était largement à sa portée si les deux formations avaient été au complet. Tombé dans la même poule que les Russes au premier tour, le MAHB s'était imposé deux fois. Mais le sort en a voulu autrement. Il faudra donc attendre au moins un an pour voir le gros investissement financier consenti pour faire venir les deux copains de Kiel Karabatic porter ses fruits. D'ici là, le club devra se contenter de prolonger son hégémonie hexagonale avec un 12e Championnat et une 10e Coupe.
http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/05/01/handball-montpellier-elimine-de-la-ligue-des-champions_1345576_3242.html#xtor=AL-32280184
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