L'équipe de France attaque dimanche le tour principal de l'Euro face aux Pays-Bas, avant la Suède mardi et l'Ukraine mercredi, pour entretenir le rêve d'atteindre les demi-finales malgré son handicap de points dû à un tour préliminaire décevant.
Après leurs deux défaites face à la Hongrie et la Norvège, les vice-championnes du monde entament la deuxième phase de la compétition avec zéro point. Exception faite de l'Ukraine, toutes leurs rivales auront de l'avance: la Suède et la Norvège compteront quatre points, la Hongrie et les Pays-Bas deux points. Leur objectif d'atteindre le dernier carré s'est transformé en rêve. La route n'est pas fermée mais bien plus étroite et toute sortie de route pourrait être rédhibitoire.
La première étape dimanche n'est pas la plus connue avec les Pays-Bas, qui ont créé la sensation en corrigeant l'Ukraine dans leur premier match (25-13) avant de s'incliner lors de ses deux matches suivants face à l'Allemagne et la Suède.Avec un gros potentiel physique, les Oranje ont franchi le premier tour d'un Euro pour la première fois de leur histoire, dans le sillage de leur maîtres à jouer Maura Visser, meilleure marqueuse du tournoi (19 buts), et Pearl van der Wissel, passée par Toulon la saison dernière.
Viendront ensuite la Suède d'Isabelle Gullden et Linnea Torstensson qui avaient posé problème aux Bleues il y a deux semaines au Tournoi de Paris (défaite 22-25), puis l'Ukraine qui a fait preuve d'une grande capacité de réaction pour arracher in extremis sa qualification aux dépens de l'Allemagne. "Il faut s'attendre à jouer des défenses très engagées, très dures", prévient Olivier Krumbholz qui a vu son équipe souffrir dans ces circonstances face aux Norvégiennes et aux Hongroises.
Au-delà des traditionnelles séances d'étude de l'adversaire, l'entraîneur des Bleues veut donc se concentrer sur le jeu de son équipe, le "seul problème" selon lui. "Il y a une vraie prise de conscience dans le groupe qu'on ne peut pas continuer au niveau international en étant autant +hors norme+ dans l'approche du jeu", souligne-t-il. Face aux modestes Slovènes, ses joueuses ont commencé à redresser la barre, retrouvant une assise défensive et une certaine efficacité offensive. Mais elle pourraient payer cher leur inconstance et leur impatience face à leurs futurs adversaires. "Espérons que la pression sera positive et qu'on saura l'utiliser", rappelle Krumbholz. Les Bleues n'ont désormais plus droit au faux-pas si elles veulent pouvoir défendre leurs chances jusqu'au bout.
http://fr.sports.yahoo.com/11122010/70/championnat-d-europe-entretenir-le-reve.html
Après leurs deux défaites face à la Hongrie et la Norvège, les vice-championnes du monde entament la deuxième phase de la compétition avec zéro point. Exception faite de l'Ukraine, toutes leurs rivales auront de l'avance: la Suède et la Norvège compteront quatre points, la Hongrie et les Pays-Bas deux points. Leur objectif d'atteindre le dernier carré s'est transformé en rêve. La route n'est pas fermée mais bien plus étroite et toute sortie de route pourrait être rédhibitoire.
La première étape dimanche n'est pas la plus connue avec les Pays-Bas, qui ont créé la sensation en corrigeant l'Ukraine dans leur premier match (25-13) avant de s'incliner lors de ses deux matches suivants face à l'Allemagne et la Suède.Avec un gros potentiel physique, les Oranje ont franchi le premier tour d'un Euro pour la première fois de leur histoire, dans le sillage de leur maîtres à jouer Maura Visser, meilleure marqueuse du tournoi (19 buts), et Pearl van der Wissel, passée par Toulon la saison dernière.
Viendront ensuite la Suède d'Isabelle Gullden et Linnea Torstensson qui avaient posé problème aux Bleues il y a deux semaines au Tournoi de Paris (défaite 22-25), puis l'Ukraine qui a fait preuve d'une grande capacité de réaction pour arracher in extremis sa qualification aux dépens de l'Allemagne. "Il faut s'attendre à jouer des défenses très engagées, très dures", prévient Olivier Krumbholz qui a vu son équipe souffrir dans ces circonstances face aux Norvégiennes et aux Hongroises.
Au-delà des traditionnelles séances d'étude de l'adversaire, l'entraîneur des Bleues veut donc se concentrer sur le jeu de son équipe, le "seul problème" selon lui. "Il y a une vraie prise de conscience dans le groupe qu'on ne peut pas continuer au niveau international en étant autant +hors norme+ dans l'approche du jeu", souligne-t-il. Face aux modestes Slovènes, ses joueuses ont commencé à redresser la barre, retrouvant une assise défensive et une certaine efficacité offensive. Mais elle pourraient payer cher leur inconstance et leur impatience face à leurs futurs adversaires. "Espérons que la pression sera positive et qu'on saura l'utiliser", rappelle Krumbholz. Les Bleues n'ont désormais plus droit au faux-pas si elles veulent pouvoir défendre leurs chances jusqu'au bout.
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