Les Bleus veulent confirmer face à l'Egypte leur belle entrée en matière contre la Tunisie, dimanche (18h45). Une formation dont le jeu ressemble assez à celui de ce premier adversaire. Si tout se passe bien, Claude Onesta devrait en profiter pour faire tourner un peu plus son effectif.
Vendredi, sitôt le match contre la Tunisie terminé, Claude Onesta s'est remis à la tâche. Le sélectionneur tricolore a profité de la soirée pour visionner la vidéo de la défaite des Egyptiens face à l'Allemagne (30-25). Des Egyptiens qui se profilent sur la route des Français, dimanche (18h45), pour le deuxième match du groupe A.
Face aux vice-champions d'Afrique, les Bleus devraient faire face à une opposition musclée et des contacts rugueux comme contre la Tunisie. "Le jeu égyptien ressemble à celui des Tunisiens avec beaucoup de duels, avec peut-être un peu plus d'activité, notamment sur le plan défensif. Mais ils manquent de moyens physiques en attaque, notamment sur les tirs de loin", analyse Claude Onesta. Une vision partagée par William Accambray. "C'est en effet un peu le même registre que la Tunisie, ajoute l'arrière gauche. Une équipe qui se bat beaucoup. Ça n'est pas des équipes faciles à manœuvrer."
Un match pour faire souffler les cadres
Vendredi, l'Egypte n'a pourtant pas réussi à inquiéter l'Allemagne outre mesure, comme ne le laisse pas vraiment supposer le score (30-25). Dimanche, Claude Onesta voterait volontiers pour un scenario similaire. "Les Allemands ont maîtrisé la partie de bout en bout sans grande angoisse, souligne encore le sélectionneur. On peut y prétendre aussi mais il faudra éviter de jouer comme lors du premier quart d'heure face à la Tunisie. Aller dans le duel immédiat est exactement le jeu qui va bien aux Egyptiens. Il faut qu'on soit davantage dans le registre de notre deuxième période."
Les Bleus devront alors imposer progressivement leur rythme tout en resserrant les liens en défense. S'ils y parviennent, Claude Onesta pourra se permettre de faire tourner son effectif plus tôt que vendredi. Une rotation bienvenue en prévision des joutes à venir contre l'Allemagne et l'Espagne en milieu de semaine prochaine. "C'est un match de plus pour lancer certains joueurs, pour que tout le monde prenne du temps de jeu, et pour faire souffler les cadres en vue des prochaines rencontres qui vont être d'une toute autre intensité", ajoute Accambray. L'arrière gauche devra lui aussi s'affirmer un peu plus. "William a tout fait à l'envers en début de match, c'est à réparer", pointe Onesta. Michaël Guigou jouera également davantage après s'être contenté de tirer les penalties contre la Tunisie (4 sur 4). "On va l'y mettre car à trop laisser sa place on peut des fois avoir des soucis pour la reprendre", glisse le sélectionneur dans un grand sourire.
Quant aux "Pharaons", ils s'appuieront une fois de plus sur leurs arrières Ahmed Al-Ahmar (à 6 sur 10 contre les Allemands) et Mohamed Abdel Wares (5 sur 9) pour tenter de limiter la casse. Et pourquoi pas rétablir quelque peu leur ratio victoires/défaites face à la France. Pour l'instant, les Tricolores mènent largement les débats avec 27 victoires pour 6 défaites et 3 nuls. Les Bleus restent même sur un large succès en juin dernier à Toulouse (35-23) en amical. "Tous les indicateurs sont au vert", résume Bertrand Gille. Aux Bleus de le prouver une nouvelle fois.
http://fr.sports.yahoo.com/16012011/70/championnat-du-monde-c-est-reparti-pour-un-tour.html
Vendredi, sitôt le match contre la Tunisie terminé, Claude Onesta s'est remis à la tâche. Le sélectionneur tricolore a profité de la soirée pour visionner la vidéo de la défaite des Egyptiens face à l'Allemagne (30-25). Des Egyptiens qui se profilent sur la route des Français, dimanche (18h45), pour le deuxième match du groupe A.
Face aux vice-champions d'Afrique, les Bleus devraient faire face à une opposition musclée et des contacts rugueux comme contre la Tunisie. "Le jeu égyptien ressemble à celui des Tunisiens avec beaucoup de duels, avec peut-être un peu plus d'activité, notamment sur le plan défensif. Mais ils manquent de moyens physiques en attaque, notamment sur les tirs de loin", analyse Claude Onesta. Une vision partagée par William Accambray. "C'est en effet un peu le même registre que la Tunisie, ajoute l'arrière gauche. Une équipe qui se bat beaucoup. Ça n'est pas des équipes faciles à manœuvrer."
Un match pour faire souffler les cadres
Vendredi, l'Egypte n'a pourtant pas réussi à inquiéter l'Allemagne outre mesure, comme ne le laisse pas vraiment supposer le score (30-25). Dimanche, Claude Onesta voterait volontiers pour un scenario similaire. "Les Allemands ont maîtrisé la partie de bout en bout sans grande angoisse, souligne encore le sélectionneur. On peut y prétendre aussi mais il faudra éviter de jouer comme lors du premier quart d'heure face à la Tunisie. Aller dans le duel immédiat est exactement le jeu qui va bien aux Egyptiens. Il faut qu'on soit davantage dans le registre de notre deuxième période."
Les Bleus devront alors imposer progressivement leur rythme tout en resserrant les liens en défense. S'ils y parviennent, Claude Onesta pourra se permettre de faire tourner son effectif plus tôt que vendredi. Une rotation bienvenue en prévision des joutes à venir contre l'Allemagne et l'Espagne en milieu de semaine prochaine. "C'est un match de plus pour lancer certains joueurs, pour que tout le monde prenne du temps de jeu, et pour faire souffler les cadres en vue des prochaines rencontres qui vont être d'une toute autre intensité", ajoute Accambray. L'arrière gauche devra lui aussi s'affirmer un peu plus. "William a tout fait à l'envers en début de match, c'est à réparer", pointe Onesta. Michaël Guigou jouera également davantage après s'être contenté de tirer les penalties contre la Tunisie (4 sur 4). "On va l'y mettre car à trop laisser sa place on peut des fois avoir des soucis pour la reprendre", glisse le sélectionneur dans un grand sourire.
Quant aux "Pharaons", ils s'appuieront une fois de plus sur leurs arrières Ahmed Al-Ahmar (à 6 sur 10 contre les Allemands) et Mohamed Abdel Wares (5 sur 9) pour tenter de limiter la casse. Et pourquoi pas rétablir quelque peu leur ratio victoires/défaites face à la France. Pour l'instant, les Tricolores mènent largement les débats avec 27 victoires pour 6 défaites et 3 nuls. Les Bleus restent même sur un large succès en juin dernier à Toulouse (35-23) en amical. "Tous les indicateurs sont au vert", résume Bertrand Gille. Aux Bleus de le prouver une nouvelle fois.
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