Alors qu'elle maîtrisait largement la rencontre, la France a concédé le nul face à l'Espagne (28-28) lors du dernier match du premier tour du Mondial. Après 50 minutes parfaites, les Bleus se sont relâchés. Les Experts franchissent le premier tour avec quatre victoires et un nul.
Dix minutes d'absence. Un trou noir. 50e minute, la France est intouchable (27-21). Omeyer multiplie les arrêts de grande classe, allant jusqu'à chercher le ballon du pied dans sa lucarne, Barachet livre une prestation de haute gamme (5 buts) tandis que Nikola Karabatic fait mouche à chacune de ses tentatives ou presque (5 buts). Rien ne semble pouvoir atteindre les Experts qui corrigent des Espagnols abasourdis.
Un 3-0 en faveur des champions du monde 2005, le réveil de Sterbik dans les buts ibères et la blessure de Xavier Barachet relancent le match. Les Ibériques sont survoltés, les Bleus renversés. Abalo aura la balle de match mais c'est bien un nul que la France concède au terme d'une rencontre qui semblait ne pas pouvoir lui échapper. Les Experts ont lâché la rencontre et achève sur une note légèrement amère le premier tour. "C'est décevant bien sûr, c'est dommage d'avoir gaspillé cet écart. C'est difficile à expliquer pourquoi. On commence à accuser le coup. Et l'Espagne est une équipe qui ne lâche rien. On est moins lucides sur la fin. Mais on n'aurait pas mérité de perdre ce match, on aurait même pu le gagner", souffle Thierry Omeyer.
Trois points dans la besace
Bien sûr, il n'y a pas péril en la demeure. La bande à Onesta franchit le premier tour avec 3 points. Mais l'Islande a fait mieux (4 points) et la fin de match contre les Espagnols a fait redescendre sur terre un collectif parfaitement rôdé jusque-là. Simple piqûre de rappel ? Premier coup d'arrêt en tout cas. Les valises des Bleus ne sont pas pleines à l'heure d'entamer la deuxième phase. Au second tour, il faudra terminer dans les deux premiers de leur poule, ce qui reste évidemment largement dans leurs cordes.
Aucun de leurs trois prochains adversaires (Hongrie, Norvège, Islande) ne sera en mesure de les inquiéter dans le sprint vers le carré final s'ils retrouvent le niveau de jeu de leurs cinquante premières minutes face à l'Espagne. L'Islande s'annonce comme leur rival le plus dangereux mais les joueurs de l'île de glace restent une des victimes préférées des Français, notamment en finale des Jeux Olympiques de Pékin. Les Bleus devront avant tout tirer les enseignements de leur fin de match chaotique, ce vendredi. Pour que ce trou noir ne soit qu'un simple incident de parcours.
La fiche technique : FRANCE-ESPAGNE 28-28
France
Buteurs: Fernandez (3), Dinart, Barachet (5), B. Gille (2), Joli (1 dont 1/1 sur pen), Honrubia (1), Karabatic (5), Accambray (1), Abalo (3), Sorhaindo (1), Guigou (6 dont 3/3 sur pen).
Gardiens: Omeyer (21 arrêts), Karaboué
Espagne
Buteurs: A. Entrerrios (7), Gurbindo (1), Rocas (4), Garabaya (2), R. Entrerrios (2), Aguinagalde (3), J. Garcia (1), I. Romero (4), C. Rodriguez (2), Canellas (2), Morros
Gardiens: Sterbik (12 arrêts), Hombrados (6)
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/20012011/70/championnat-du-monde-au-presque-parfait.html
Dix minutes d'absence. Un trou noir. 50e minute, la France est intouchable (27-21). Omeyer multiplie les arrêts de grande classe, allant jusqu'à chercher le ballon du pied dans sa lucarne, Barachet livre une prestation de haute gamme (5 buts) tandis que Nikola Karabatic fait mouche à chacune de ses tentatives ou presque (5 buts). Rien ne semble pouvoir atteindre les Experts qui corrigent des Espagnols abasourdis.
Un 3-0 en faveur des champions du monde 2005, le réveil de Sterbik dans les buts ibères et la blessure de Xavier Barachet relancent le match. Les Ibériques sont survoltés, les Bleus renversés. Abalo aura la balle de match mais c'est bien un nul que la France concède au terme d'une rencontre qui semblait ne pas pouvoir lui échapper. Les Experts ont lâché la rencontre et achève sur une note légèrement amère le premier tour. "C'est décevant bien sûr, c'est dommage d'avoir gaspillé cet écart. C'est difficile à expliquer pourquoi. On commence à accuser le coup. Et l'Espagne est une équipe qui ne lâche rien. On est moins lucides sur la fin. Mais on n'aurait pas mérité de perdre ce match, on aurait même pu le gagner", souffle Thierry Omeyer.
Trois points dans la besace
Bien sûr, il n'y a pas péril en la demeure. La bande à Onesta franchit le premier tour avec 3 points. Mais l'Islande a fait mieux (4 points) et la fin de match contre les Espagnols a fait redescendre sur terre un collectif parfaitement rôdé jusque-là. Simple piqûre de rappel ? Premier coup d'arrêt en tout cas. Les valises des Bleus ne sont pas pleines à l'heure d'entamer la deuxième phase. Au second tour, il faudra terminer dans les deux premiers de leur poule, ce qui reste évidemment largement dans leurs cordes.
Aucun de leurs trois prochains adversaires (Hongrie, Norvège, Islande) ne sera en mesure de les inquiéter dans le sprint vers le carré final s'ils retrouvent le niveau de jeu de leurs cinquante premières minutes face à l'Espagne. L'Islande s'annonce comme leur rival le plus dangereux mais les joueurs de l'île de glace restent une des victimes préférées des Français, notamment en finale des Jeux Olympiques de Pékin. Les Bleus devront avant tout tirer les enseignements de leur fin de match chaotique, ce vendredi. Pour que ce trou noir ne soit qu'un simple incident de parcours.
La fiche technique : FRANCE-ESPAGNE 28-28
France
Buteurs: Fernandez (3), Dinart, Barachet (5), B. Gille (2), Joli (1 dont 1/1 sur pen), Honrubia (1), Karabatic (5), Accambray (1), Abalo (3), Sorhaindo (1), Guigou (6 dont 3/3 sur pen).
Gardiens: Omeyer (21 arrêts), Karaboué
Espagne
Buteurs: A. Entrerrios (7), Gurbindo (1), Rocas (4), Garabaya (2), R. Entrerrios (2), Aguinagalde (3), J. Garcia (1), I. Romero (4), C. Rodriguez (2), Canellas (2), Morros
Gardiens: Sterbik (12 arrêts), Hombrados (6)
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/20012011/70/championnat-du-monde-au-presque-parfait.html
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