Au lendemain du match nul (28-28) concédé face à l'Espagne, le sélectionneur champion olympique, du monde et d'Europe est clair. " J'imagine que l'équipe de France fait peur. Pour l'Espagne c'est une performance, vu comment s'est déroulé le match" juge-t-il sans arrogance. Menées de six points à dix minutes du terme, la formation espagnole a "pris une leçon pendant presque quarante-cinq minutes sauf que le dernier quart d'heure on n'y était plus", analyse lucidement l'entraîneur des "Experts".
Posé, serein, avant de monter dans le bus à destination de Jonköping, où les Bleus disputeront leurs prochaines rencontres, il explique: "Notre premier tour a été convenable malgré l'amertume légitime en fin de match hier. Maintenant, il faut continuer sur cette voie là. Rester concentrés. On sait que si on gagne nos trois matchs, on sera en demi-finale. Il n'y a pas à tergiverser".
"Costauds!"
Seule ombre au tableau: les blessures. Face au Bahreïn, Sebastien Bosquet, remplacé depuis par Franck Junillon, s'était fait une entorse malgré la mise en garde de l'expérimenté Didier Dinart. Hier, contre l'Espagne, c'est Xavier Barachet, impérial depuis le début de la compétition, qui s'est tordu la cheville. "Il est en voie de rétablissement. Il n'y a pas trop d'inquiétude. Ce sera peut-être un peu juste pour la Hongrie [samedi à 18heures]. Le plus important est qu'il retrouve l'intégralité de ses moyens espère-t-il, on aura besoin de lui pour la suite".
La suite, c'est justement ce second tour que les Bleus, deuxième derrière l'Islande, aborderont avec trois points au compteur : "Il faudra être au rendez-vous du combat physique, d'autant qu'à chacune de nos sorties, nous sommes très attendus." Mais que pense Onesta de ses futurs adversaires? "Costauds!" résume le coach tricolore.
"Ce sera un match d'hommes"
"La Hongrie est une équipe que l'on a souvent rencontrée", rappelle celui qui a pris la succession de Daniel Costantini en 2001. En effet, malgré des résultats modestes [14e aux championnats d'Europe en 2010, 6e du Mondial en 2009], l'équipe de l'arrière droit du FC Barcelone Lazlo Nagy avait tenu la France en échec (29-29) lors du premier match du championnat d'Europe en Autriche l'an passé. "Elle est composée de bons joueurs et pratique un jeu assez traditionnel, sans grande variété. Elle est nettement moins vive que l'Espagne par exemple, mais elle reste une équipe difficile à jouer" prévient-il. "Le rapport de force sera costaud, solide. Ce sera un match d'hommes" conclu-t-il de sa voix rocailleuse.
"Nous sommes prévenus"
"L'Islande est une équipe aguerrie. C'est vraiment une belle formation, à tous les points de vue. Elle est, selon moi, la meilleure équipe des trois compte tenu de son expérience et de sa solidité. Il faut s'en méfier. Nous sommes prévenus." Et pour cause. Les Bleus les connaissent bien, pour les avoir croisés à Pékin, en finale des Jeux Olympiques 2008, et à Zagreb en demi-finale des derniers championnats du monde en 2009. Surtout, l'Islande reste la seule équipe à avoir remporté l'ensemble de ses matchs au premier tour et abordera le suivant avec quatre points. "Leur présence au Tour principal est loin d'être un hasard" rappelle Claude Onesta.
"Une équipe scandinave traditionnelle"
"La Norvège est une équipe scandinave traditionnelle". Troisième de leur groupe au premier tour, les norvégiens entameront le tour principal avec 0 points à l'instar de l'Allemagne, ultime qualifiée du groupe dominé par la France et l'Espagne. "Peut-être moins expérimentée que l'Islande ça ne les empêchent pas d'avoir des certitudes" analyse Claude Onesta à propos d'une formation qui a terminée 7e des championnats d'Europe 2010 en Autriche. "Comme les deux autres équipes, elle est très solide" averti le coach français.
Mais nul doute que son ambition est de remporter un quatrième titre majeur d'affilé. Prudent, Claude Onesta n'en reste pas moins sûr des forces de son équipe. Comme la rédaction de Nouvelobs.com qui pronostiquait fin décembre : "Un quatrième titre d'affilé, un défilé sur les Champs-Elysées et "Karabatic président" sur l'Arc de triomphe". Il va falloir être "Costauds" les "Experts
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/sport/20110121.OBS6696/entretien-claude-onesta-juge-ses-futurs-adversaires.html
Posé, serein, avant de monter dans le bus à destination de Jonköping, où les Bleus disputeront leurs prochaines rencontres, il explique: "Notre premier tour a été convenable malgré l'amertume légitime en fin de match hier. Maintenant, il faut continuer sur cette voie là. Rester concentrés. On sait que si on gagne nos trois matchs, on sera en demi-finale. Il n'y a pas à tergiverser".
"Costauds!"
Seule ombre au tableau: les blessures. Face au Bahreïn, Sebastien Bosquet, remplacé depuis par Franck Junillon, s'était fait une entorse malgré la mise en garde de l'expérimenté Didier Dinart. Hier, contre l'Espagne, c'est Xavier Barachet, impérial depuis le début de la compétition, qui s'est tordu la cheville. "Il est en voie de rétablissement. Il n'y a pas trop d'inquiétude. Ce sera peut-être un peu juste pour la Hongrie [samedi à 18heures]. Le plus important est qu'il retrouve l'intégralité de ses moyens espère-t-il, on aura besoin de lui pour la suite".
La suite, c'est justement ce second tour que les Bleus, deuxième derrière l'Islande, aborderont avec trois points au compteur : "Il faudra être au rendez-vous du combat physique, d'autant qu'à chacune de nos sorties, nous sommes très attendus." Mais que pense Onesta de ses futurs adversaires? "Costauds!" résume le coach tricolore.
"Ce sera un match d'hommes"
"La Hongrie est une équipe que l'on a souvent rencontrée", rappelle celui qui a pris la succession de Daniel Costantini en 2001. En effet, malgré des résultats modestes [14e aux championnats d'Europe en 2010, 6e du Mondial en 2009], l'équipe de l'arrière droit du FC Barcelone Lazlo Nagy avait tenu la France en échec (29-29) lors du premier match du championnat d'Europe en Autriche l'an passé. "Elle est composée de bons joueurs et pratique un jeu assez traditionnel, sans grande variété. Elle est nettement moins vive que l'Espagne par exemple, mais elle reste une équipe difficile à jouer" prévient-il. "Le rapport de force sera costaud, solide. Ce sera un match d'hommes" conclu-t-il de sa voix rocailleuse.
"Nous sommes prévenus"
"L'Islande est une équipe aguerrie. C'est vraiment une belle formation, à tous les points de vue. Elle est, selon moi, la meilleure équipe des trois compte tenu de son expérience et de sa solidité. Il faut s'en méfier. Nous sommes prévenus." Et pour cause. Les Bleus les connaissent bien, pour les avoir croisés à Pékin, en finale des Jeux Olympiques 2008, et à Zagreb en demi-finale des derniers championnats du monde en 2009. Surtout, l'Islande reste la seule équipe à avoir remporté l'ensemble de ses matchs au premier tour et abordera le suivant avec quatre points. "Leur présence au Tour principal est loin d'être un hasard" rappelle Claude Onesta.
"Une équipe scandinave traditionnelle"
"La Norvège est une équipe scandinave traditionnelle". Troisième de leur groupe au premier tour, les norvégiens entameront le tour principal avec 0 points à l'instar de l'Allemagne, ultime qualifiée du groupe dominé par la France et l'Espagne. "Peut-être moins expérimentée que l'Islande ça ne les empêchent pas d'avoir des certitudes" analyse Claude Onesta à propos d'une formation qui a terminée 7e des championnats d'Europe 2010 en Autriche. "Comme les deux autres équipes, elle est très solide" averti le coach français.
Mais nul doute que son ambition est de remporter un quatrième titre majeur d'affilé. Prudent, Claude Onesta n'en reste pas moins sûr des forces de son équipe. Comme la rédaction de Nouvelobs.com qui pronostiquait fin décembre : "Un quatrième titre d'affilé, un défilé sur les Champs-Elysées et "Karabatic président" sur l'Arc de triomphe". Il va falloir être "Costauds" les "Experts
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/sport/20110121.OBS6696/entretien-claude-onesta-juge-ses-futurs-adversaires.html
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