Souvent présenté comme le leader des Bleus, Nicolas Karabatic réfute ce statut, malgré l'arrivée d'une nouvelle vague et ses huit années d'expérience internationale. "Il n'y pas "un" mec" qui se détache, explique-t-il, mais "un leadership réparti" entre plusieurs cadres
A 26 ans seulement, Nikola Karabatic est aujourd'hui la figure qui incarne l'équipe de France de handball. Arrière-star des Bleus depuis 2002, le joueur se sait attendu. Par les fans tricolores, mais aussi et surtout par ses équipiers. En l'absence de plusieurs cadres (Daniel Narcisse et Guillaume Gille, blessés), Karabatic jouera un rôle décisif dans le Mondial suédois qui s'ouvre ce vendredi pour les Bleus. Il a l'habitude.
Très tôt lancé dans le bain de l'équipe de France par Claude Onesta, à seulement 18 ans, Nikola Karabatic a connu une ascension fulgurante. Bronzé dès ses premiers Mondiaux en 2003 au Portugal, il a depuis récolté six autres médailles dont les titres olympiques, mondiaux et européens. Des distinctions qui font de lui un des joueurs les plus respectés sur et en dehors du terrain. "Comme je suis arrivé très tôt dans l'équipe, j'ai toujours eu des responsabilités importantes, reconnait-il. Quand j'avais 22 ou 23 ans je n'avais pas le même statut qu'ont Willy (Accambray) ou Xav' (Barachet) aujourd'hui au même âge. Et ça continue aujourd'hui."
"J'essaye de donner confiance aux jeunes"
Ce statut de meneur, il en parle beaucoup, mais c'est surtout pour ne pas en supporter le poids à lui seul. Joueur cadre de l'équipe de France et de Montpellier, Karabatic réfute l'idée qu'il sera devant et les autres derrière. "Il n'y pas "un" mec, assure celui qui a toujours assumé vouloir être le meilleur joueur du monde. Le leadership est réparti entre Didier (Dinart), Titi (Omeyer), Bertrand (Gille), "Fernand" (Jérôme Fernandez) et moi." Le numéro 13 de l'équipe de France devra pourtant assumer ses responsabilités en Suède. En tant que meilleure gâchette de l'histoire des Bleus (4,24 buts par match en moyenne), il jouera un rôle primordial. "Il a pesé de tout son poids dans les derniers résultats de l'équipe. Il va continuer à le faire", estime Daniel Costantini, l'ancien sélectionneur tricolore, qui garde un oeil avisé sur les Experts.
Les blessures, entre autres, ont permis à de nouvelles têtes de faire leur arrivée en équipe de France. Des "jeunes" en quête de repères qui disputeront leur première compétition internationale en Suède : Honrubia, Accambray, Roiné et autres Bingo. "J'essaye de donner le plus confiance possible aux jeunes qui arrivent, ajoute Karabatic. Je me sers de mon expérience que j'ai acquise à l'étranger et au niveau international. Il ne faut pas qu'ils aient peur et qu'ils montrent qu'ils sont bons. On ne peut que les accompagner et leur expliquer qu'on est avec eux. Maintenant c'est à eux de s'émanciper, de montrer que l'équipe de France leur appartient aussi." Jeudi, face à la Tunisie (18h), pour l'entrée en lice des Bleus dans la compétition, tout le monde devra se sentir partie prenante de cette équipe. Les jeunes ne pourront pas se cacher. Nikola Karabatic non plus.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/13012011/70/championnat-du-monde-karabatic-meneur-mais-pas-chef.html
A 26 ans seulement, Nikola Karabatic est aujourd'hui la figure qui incarne l'équipe de France de handball. Arrière-star des Bleus depuis 2002, le joueur se sait attendu. Par les fans tricolores, mais aussi et surtout par ses équipiers. En l'absence de plusieurs cadres (Daniel Narcisse et Guillaume Gille, blessés), Karabatic jouera un rôle décisif dans le Mondial suédois qui s'ouvre ce vendredi pour les Bleus. Il a l'habitude.
Très tôt lancé dans le bain de l'équipe de France par Claude Onesta, à seulement 18 ans, Nikola Karabatic a connu une ascension fulgurante. Bronzé dès ses premiers Mondiaux en 2003 au Portugal, il a depuis récolté six autres médailles dont les titres olympiques, mondiaux et européens. Des distinctions qui font de lui un des joueurs les plus respectés sur et en dehors du terrain. "Comme je suis arrivé très tôt dans l'équipe, j'ai toujours eu des responsabilités importantes, reconnait-il. Quand j'avais 22 ou 23 ans je n'avais pas le même statut qu'ont Willy (Accambray) ou Xav' (Barachet) aujourd'hui au même âge. Et ça continue aujourd'hui."
"J'essaye de donner confiance aux jeunes"
Ce statut de meneur, il en parle beaucoup, mais c'est surtout pour ne pas en supporter le poids à lui seul. Joueur cadre de l'équipe de France et de Montpellier, Karabatic réfute l'idée qu'il sera devant et les autres derrière. "Il n'y pas "un" mec, assure celui qui a toujours assumé vouloir être le meilleur joueur du monde. Le leadership est réparti entre Didier (Dinart), Titi (Omeyer), Bertrand (Gille), "Fernand" (Jérôme Fernandez) et moi." Le numéro 13 de l'équipe de France devra pourtant assumer ses responsabilités en Suède. En tant que meilleure gâchette de l'histoire des Bleus (4,24 buts par match en moyenne), il jouera un rôle primordial. "Il a pesé de tout son poids dans les derniers résultats de l'équipe. Il va continuer à le faire", estime Daniel Costantini, l'ancien sélectionneur tricolore, qui garde un oeil avisé sur les Experts.
Les blessures, entre autres, ont permis à de nouvelles têtes de faire leur arrivée en équipe de France. Des "jeunes" en quête de repères qui disputeront leur première compétition internationale en Suède : Honrubia, Accambray, Roiné et autres Bingo. "J'essaye de donner le plus confiance possible aux jeunes qui arrivent, ajoute Karabatic. Je me sers de mon expérience que j'ai acquise à l'étranger et au niveau international. Il ne faut pas qu'ils aient peur et qu'ils montrent qu'ils sont bons. On ne peut que les accompagner et leur expliquer qu'on est avec eux. Maintenant c'est à eux de s'émanciper, de montrer que l'équipe de France leur appartient aussi." Jeudi, face à la Tunisie (18h), pour l'entrée en lice des Bleus dans la compétition, tout le monde devra se sentir partie prenante de cette équipe. Les jeunes ne pourront pas se cacher. Nikola Karabatic non plus.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/13012011/70/championnat-du-monde-karabatic-meneur-mais-pas-chef.html
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