La presse internationale ne tarit pas d'éloges sur la France. A Jönköping puis à Malmö, nous avons recueilli les avis de quatre journalistes étrangers : un Suédois, un Espagnol, un Allemand et un Islandais. Pour eux, il ne fait aucun doute que les Bleus conserveront leur titre mondial.
Dimanche, aux alentours de 18h30, le nom du vainqueur du 22e Championnat du monde sera connu. Parties à 24 équipes, elles ne sont plus que quatre à espérer dominer la planète handball : l'Espagne, le Danemark, la Suède et la France. Dans les travées de la Jönköping Arena puis dans celles, beaucoup plus grandes, de la Malmö Arena, nous avons donné la parole à quatre de nos confrères étrangers. Venant d'horizons différents, ce quatuor en arrive pourtant à une conclusion commune : l'équipe de France sera sacrée championne du monde.
"Depuis les JO de Pékin, la France a maintenu son niveau de performance", estime Manuel Serras du quotidien El Pais. "Qui oserait dire aujourd'hui que la France n'est pas la meilleure équipe du monde ? Comme l'Espagne, ils sont en demi-finale après n'avoir concédé qu'un seul match nul en huit matches. Les Français n'ont pas volé leur place", explique ce journaliste espagnol qui suit le handball depuis près de trois décennies. Patrick Ekwall, présentateur sur TV4, une télé suédoise, est également impressionné : "Je n'ai pas vu leur début de tournoi car je suivais notre équipe nationale, mais depuis le tour principal, ce qui m'a marqué chez les Français, c'est cette faculté à pouvoir accélérer le jeu quand ils le souhaitent".
L'Espagne propose de naturaliser Karabatic
"Bien sûr, la France déplore les absences de Daniel Narcisse et de Guillaume Gille mais ils ont suffisamment de ressources pour passer outre", poursuit Henry Birgir Gunnarsson, qui travaille pour Fréttablaðið, le quotidien le plus lu en Islande. "A chaque match, la France semble de plus en plus forte. A mes yeux, ça ne fait aucun doute : ils iront au bout". Même son de cloche chez notre confrère du site internet de Sport1. "La France, c'est du solide. Votre force réside dans l'expérience acquise depuis des années. La France est favorite. Et pas seulement parce qu'elle a battu l'équipe d'Allemagne...", sourit Julian Meissner. Pour trois d'entre eux, la principale attraction de cette équipe tricolore s'appelle Thierry Omeyer. "En Allemagne, on est bien placé pour le dire, car "Titi" joue à Kiel. Il n'y a qu'un gardien comme lui sur terre", poursuit Meissner qui apprécie aussi les jeunes Xavier Barachet et William Accambray.
Même s'il reconnait que le gardien tricolore est le meilleur du monde, seul Manuel Serras n'envie pas forcément les Français : "Hombrados et Sterbik sont deux portiers de classe mondiale. On n'a pas besoin d'Omeyer. En revanche, si Nikola Karabatic souhaite devenir espagnol, il sera bien reçu chez nous". Pour ces quatre-là, les solutions pour battre les hommes de Claude Onesta ne sont pas légion. "La France possède-t-elle réellement des faiblesses ? s'interroge Patrick Ekwall. Depuis quelques années, la concurrence n'a visiblement pas trouvé les bonnes réponses". Il rajoute : "Au vu de la défense posée des Français, jouer un maximum de contre-attaques peut être une solution. Si la Suède se contente de jouer en attaque placée samedi, elle n'a aucune chance".
Evidemment intéressé, Manuel Serras a assisté au match nul de la France contre l'Espagne (28-28), à la fin du premier tour. Il y a décelé une forme de suffisance du côté des Bleus : "C'est indéniable que les Français se sont relâchés à un moment donné après avoir joué un handball de rêve en première période. Il y avait peut-être un peu trop de confiance en soi." Les Français se seraient donc vus trop beaux. "L'Espagne est connue pour avoir du cœur. Ne rien lâcher est sa grande force. Les Français l'ont appris à leurs dépens", explique-t-il. Pour Ekwall, véritable Nelson Monfort scandinave, la Suède ne pourra pas forcément compter sur ses supporters pour faire basculer le match : "En ce moment, Malmö est une ville… danoise. La culture de notre pays pour le handball n'est pas la même que celle de notre voisin." Pour Manuel Serras, l'arbitrage jouera aussi un rôle crucial : "La Suède sera favorisée, c'est sûr. Mais les Français sont supérieurs", conclut-il. En finale, j'aimerais voir de nouveau un France-Espagne. Nos joueurs n'ont jamais été aussi brillants depuis 2005".
LEUR FINALE IDEALE :
- Patrick Ekwall (SUE) : France - Espagne
- Manuel Serras (ESP) : France Espagne
- Julian Meissner (ALL) : France - Danemark
- Henry Birgir Gunnarsson (ISL) : France - Danemark
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/27012011/70/championnat-du-monde-la-suede-n-a-aucune-chance.html
Dimanche, aux alentours de 18h30, le nom du vainqueur du 22e Championnat du monde sera connu. Parties à 24 équipes, elles ne sont plus que quatre à espérer dominer la planète handball : l'Espagne, le Danemark, la Suède et la France. Dans les travées de la Jönköping Arena puis dans celles, beaucoup plus grandes, de la Malmö Arena, nous avons donné la parole à quatre de nos confrères étrangers. Venant d'horizons différents, ce quatuor en arrive pourtant à une conclusion commune : l'équipe de France sera sacrée championne du monde.
"Depuis les JO de Pékin, la France a maintenu son niveau de performance", estime Manuel Serras du quotidien El Pais. "Qui oserait dire aujourd'hui que la France n'est pas la meilleure équipe du monde ? Comme l'Espagne, ils sont en demi-finale après n'avoir concédé qu'un seul match nul en huit matches. Les Français n'ont pas volé leur place", explique ce journaliste espagnol qui suit le handball depuis près de trois décennies. Patrick Ekwall, présentateur sur TV4, une télé suédoise, est également impressionné : "Je n'ai pas vu leur début de tournoi car je suivais notre équipe nationale, mais depuis le tour principal, ce qui m'a marqué chez les Français, c'est cette faculté à pouvoir accélérer le jeu quand ils le souhaitent".
L'Espagne propose de naturaliser Karabatic
"Bien sûr, la France déplore les absences de Daniel Narcisse et de Guillaume Gille mais ils ont suffisamment de ressources pour passer outre", poursuit Henry Birgir Gunnarsson, qui travaille pour Fréttablaðið, le quotidien le plus lu en Islande. "A chaque match, la France semble de plus en plus forte. A mes yeux, ça ne fait aucun doute : ils iront au bout". Même son de cloche chez notre confrère du site internet de Sport1. "La France, c'est du solide. Votre force réside dans l'expérience acquise depuis des années. La France est favorite. Et pas seulement parce qu'elle a battu l'équipe d'Allemagne...", sourit Julian Meissner. Pour trois d'entre eux, la principale attraction de cette équipe tricolore s'appelle Thierry Omeyer. "En Allemagne, on est bien placé pour le dire, car "Titi" joue à Kiel. Il n'y a qu'un gardien comme lui sur terre", poursuit Meissner qui apprécie aussi les jeunes Xavier Barachet et William Accambray.
Même s'il reconnait que le gardien tricolore est le meilleur du monde, seul Manuel Serras n'envie pas forcément les Français : "Hombrados et Sterbik sont deux portiers de classe mondiale. On n'a pas besoin d'Omeyer. En revanche, si Nikola Karabatic souhaite devenir espagnol, il sera bien reçu chez nous". Pour ces quatre-là, les solutions pour battre les hommes de Claude Onesta ne sont pas légion. "La France possède-t-elle réellement des faiblesses ? s'interroge Patrick Ekwall. Depuis quelques années, la concurrence n'a visiblement pas trouvé les bonnes réponses". Il rajoute : "Au vu de la défense posée des Français, jouer un maximum de contre-attaques peut être une solution. Si la Suède se contente de jouer en attaque placée samedi, elle n'a aucune chance".
Evidemment intéressé, Manuel Serras a assisté au match nul de la France contre l'Espagne (28-28), à la fin du premier tour. Il y a décelé une forme de suffisance du côté des Bleus : "C'est indéniable que les Français se sont relâchés à un moment donné après avoir joué un handball de rêve en première période. Il y avait peut-être un peu trop de confiance en soi." Les Français se seraient donc vus trop beaux. "L'Espagne est connue pour avoir du cœur. Ne rien lâcher est sa grande force. Les Français l'ont appris à leurs dépens", explique-t-il. Pour Ekwall, véritable Nelson Monfort scandinave, la Suède ne pourra pas forcément compter sur ses supporters pour faire basculer le match : "En ce moment, Malmö est une ville… danoise. La culture de notre pays pour le handball n'est pas la même que celle de notre voisin." Pour Manuel Serras, l'arbitrage jouera aussi un rôle crucial : "La Suède sera favorisée, c'est sûr. Mais les Français sont supérieurs", conclut-il. En finale, j'aimerais voir de nouveau un France-Espagne. Nos joueurs n'ont jamais été aussi brillants depuis 2005".
LEUR FINALE IDEALE :
- Patrick Ekwall (SUE) : France - Espagne
- Manuel Serras (ESP) : France Espagne
- Julian Meissner (ALL) : France - Danemark
- Henry Birgir Gunnarsson (ISL) : France - Danemark
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/27012011/70/championnat-du-monde-la-suede-n-a-aucune-chance.html
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