L'équipe de France a l'intention de poursuivre lundi au Mondial la mise en place méthodique de son jeu contre Bahreïn, équipe réputée joueuse mais physiquement un peu faible.
Claude Onesta est un sélectionneur satisfait. Il a obtenu de ses joueurs deux victoires en autant de matches depuis le début du Mondial suédois, avec un collectif soudé qu'il fera encore tourner lundi lors d'un troisième round d'observation avant les instants de vérité. Après leur succès contre la Tunisie (32-19), les champions olympiques et du monde en titre ont contourné de la même façon le jeu de l'Egypte (28-19), dimanche à Kristianstad. Ils ont bon espoir de reproduire l'exercice face au Bahreïn -petit Poucet du Groupe A-, ce soir à 20h30.
Tout cela s'est fait sans grande démonstration ni effusion. Pour la passion, la fièvre, l'héroïsme, on verra plus tard. L'heure est au travail sur les fondamentaux, sans y laisser trop d'énergie. Ni de grands éclopés. Jusque là, la feuille de route est respectée, comme s'en félicitait le sélectionneur dimanche soir, après la victoire face aux vice-champions d'Afrique. "Ça continue à travailler et à trouver les réglages nécessaires. Ils sont plutôt performants en défense", notait l'entraîneur le plus glorieux des trois dernières années. "D'ores et déjà on a trouvé une activité et une confiance défensive qui est souvent la base de notre jeu", ajoutait-il. Didier Dinart a encore été un rempart à toute épreuve devant un Thierry Omeyer toujours pourvu de sensationnels reflexes dans sa cage. Bref, la maison bleue a de bonnes fondations sur lesquelles construire.
"J'espère que personne ne se fera mal"
Pour le reste, la rotation obligée de l'effectif n'a pas permis de huiler complètement les rouages de l'attaque, et c'est là la seule petite réserve. "C'est une bonne montée en puissance, on ne va pas s'en plaindre, même si c'est parfois poussif en attaque", reconnaissait Didier Dinart, content dimanche d'avoir pris "un nombre de buts minimum". Pour Onesta, aligner les titulaires reconnus aurait été un luxe inutile. Une erreur pour tout dire, quand l'agenda du tournoi offre de commencer par trois matches de réglages providentiels. Contre le Bahreïn, "équipe atypique mais sympa", pas des plus éprouvantes physiquement, on reverra les cadres "juste pour tenir la baraque" aux dires du technicien. C'est là une précaution de langage : Bahreïn a perdu sans s'abandonner contre l'Espagne (22-32), mais si la confrontation franco-émiratie tourne au sens unique, le chef de la bande d'Experts préservera les "joueurs majeurs", comme Nicola Karabatic, assis au coup d'envoi contre les "Pharaons".
"On a été sérieux, on a fait du bon boulot. Lundi, il y aura encore du temps de jeu pour tout le monde, comme ça une bonne fois pour toutes on aura bien commencé la compétition", avance le capitaine Jérôme Fernandez, qui n'oublie pas l'ombre que pourrait porter cette rencontre-formalité : "J'espère que personne ne se fera mal pour qu'on puisse préparer le match contre l'Allemagne (mercredi) sereinement."
"Ne nous réjouissons pas trop vite"
Dans cette histoire de travail bien fait, Michaël Guigou, de retour de blessure, a sans surprise retrouvé spontanément ses sensations. "Là, je fais complètement partie de l'aventure, je sens que je peux apporter à l'équipe et je sens que l'équipe est bien aussi. Au bout de 25 minutes j'étais un peu dans le seau mais c'est normal après plus d'un mois sans jouer", constatait l'ailier référence des Bleus, auteur de quatre buts dont un 3/3 au pénalty dimanche.
Comme lui, Bertrand Gille voit plus loin : "Ce qui est bien c'est que tout le monde a pu prendre part à ces deux matches mais ne nous réjouissons pas trop vite. On a tous conscience que le plus dur reste à venir." Parce qu'après l'Allemagne, il faudra affronter l'Espagne, une autre formation championne du monde dans les années 2000.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/17012011/70/championnat-du-monde-les-bleus-crescendo.html
Claude Onesta est un sélectionneur satisfait. Il a obtenu de ses joueurs deux victoires en autant de matches depuis le début du Mondial suédois, avec un collectif soudé qu'il fera encore tourner lundi lors d'un troisième round d'observation avant les instants de vérité. Après leur succès contre la Tunisie (32-19), les champions olympiques et du monde en titre ont contourné de la même façon le jeu de l'Egypte (28-19), dimanche à Kristianstad. Ils ont bon espoir de reproduire l'exercice face au Bahreïn -petit Poucet du Groupe A-, ce soir à 20h30.
Tout cela s'est fait sans grande démonstration ni effusion. Pour la passion, la fièvre, l'héroïsme, on verra plus tard. L'heure est au travail sur les fondamentaux, sans y laisser trop d'énergie. Ni de grands éclopés. Jusque là, la feuille de route est respectée, comme s'en félicitait le sélectionneur dimanche soir, après la victoire face aux vice-champions d'Afrique. "Ça continue à travailler et à trouver les réglages nécessaires. Ils sont plutôt performants en défense", notait l'entraîneur le plus glorieux des trois dernières années. "D'ores et déjà on a trouvé une activité et une confiance défensive qui est souvent la base de notre jeu", ajoutait-il. Didier Dinart a encore été un rempart à toute épreuve devant un Thierry Omeyer toujours pourvu de sensationnels reflexes dans sa cage. Bref, la maison bleue a de bonnes fondations sur lesquelles construire.
"J'espère que personne ne se fera mal"
Pour le reste, la rotation obligée de l'effectif n'a pas permis de huiler complètement les rouages de l'attaque, et c'est là la seule petite réserve. "C'est une bonne montée en puissance, on ne va pas s'en plaindre, même si c'est parfois poussif en attaque", reconnaissait Didier Dinart, content dimanche d'avoir pris "un nombre de buts minimum". Pour Onesta, aligner les titulaires reconnus aurait été un luxe inutile. Une erreur pour tout dire, quand l'agenda du tournoi offre de commencer par trois matches de réglages providentiels. Contre le Bahreïn, "équipe atypique mais sympa", pas des plus éprouvantes physiquement, on reverra les cadres "juste pour tenir la baraque" aux dires du technicien. C'est là une précaution de langage : Bahreïn a perdu sans s'abandonner contre l'Espagne (22-32), mais si la confrontation franco-émiratie tourne au sens unique, le chef de la bande d'Experts préservera les "joueurs majeurs", comme Nicola Karabatic, assis au coup d'envoi contre les "Pharaons".
"On a été sérieux, on a fait du bon boulot. Lundi, il y aura encore du temps de jeu pour tout le monde, comme ça une bonne fois pour toutes on aura bien commencé la compétition", avance le capitaine Jérôme Fernandez, qui n'oublie pas l'ombre que pourrait porter cette rencontre-formalité : "J'espère que personne ne se fera mal pour qu'on puisse préparer le match contre l'Allemagne (mercredi) sereinement."
"Ne nous réjouissons pas trop vite"
Dans cette histoire de travail bien fait, Michaël Guigou, de retour de blessure, a sans surprise retrouvé spontanément ses sensations. "Là, je fais complètement partie de l'aventure, je sens que je peux apporter à l'équipe et je sens que l'équipe est bien aussi. Au bout de 25 minutes j'étais un peu dans le seau mais c'est normal après plus d'un mois sans jouer", constatait l'ailier référence des Bleus, auteur de quatre buts dont un 3/3 au pénalty dimanche.
Comme lui, Bertrand Gille voit plus loin : "Ce qui est bien c'est que tout le monde a pu prendre part à ces deux matches mais ne nous réjouissons pas trop vite. On a tous conscience que le plus dur reste à venir." Parce qu'après l'Allemagne, il faudra affronter l'Espagne, une autre formation championne du monde dans les années 2000.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/17012011/70/championnat-du-monde-les-bleus-crescendo.html
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