Disputé dans un contexte particulier, en raison des événements actuels en Tunisie, le premier match des Bleus a été qualifié de "sérieux" par le sélectionneur et par les joueurs. Défense solide, cadres répondants présents et jeunes dégourdis, les motifs de satisfaction sont multiples.
C'était une entrée en matière pas vraiment évidente à gérer. Face à des Tunisiens qui avaient plus la tête à leur pays qu'au match contre l'équipe de France, les joueurs de Claude Onesta ont parfaitement débuté le Mondial par une large victoire (32-19). Au-delà du score, il convient de retenir plusieurs choses : d'abord, les Bleus ont affiché une solidité défensive intéressante autour de Didier Dinart. Face à une équipe réputée agressive, le patron de la défense tricolore a bien dirigé ses coéquipiers pour mettre régulièrement les attaquants adverses en échec. "On ne sait jamais comment ça va se passer contre la Tunisie, c'est toujours dur de jouer des duels, des contacts. On est contents, ça s'est bien passé", relatait Luc Abalo, à l'issue du match.
A l'issue du premier quart d'heure, les joueurs d'Alain Portes n'avaient marqué qu'à quatre reprises avant de rejoindre la pause avec cinq autres réalisations. A l'arrivée, à part un relâchement en début de seconde période où Megannem inscrivait trois buts coup sur coup, les Bleus ont relativement bien tenu les Tunisiens, certes privés des Montpelliérains Wissem Hmam et Aymen Hammed, blessés. "On a été sérieux en défense, en essayant de ne pas trop se faire couper en deux, expliquait Claude Onesta. Pour une entrée en compétition, on va s'en satisfaire car il y a eu beaucoup de points positifs."
Les cadres répondent présents
Des points positifs à chercher également du côté du rendement des cadres. Si les Bleus connaissent leur force et n'ont pas de crainte à ce niveau-là, encore faut-il que les ténors répondent présents. Contre la Tunisie, Karabatic, Fernandez, Abalo et consorts ne se sont pas ratés. L'ailier de Ciudad Real a ainsi lancé les hostilités dès la première minute. Avec cinq réalisations au total, le feu follet tricolore a terminé en haut de la feuille de stat, seulement dépassé par Nikola Karabatic. Le demi-centre montpelliérain a réalisé un véritable festival offensif (5 sur 5 en 1re période, 6 buts au total) en 44 minutes, avant d'être exclu pour une faute sur Megannem. Michaël Guigou a lui aussi apporté sa pierre à l'édifice en entrant quelques secondes, le temps de transformer quatre penalties. "J'aurais aimé faire tourner un peu plus, plus tôt dans le match, mais il valait mieux assurer et ne pas faire n'importe quoi. Mais bon, on ne va pas commencer à dire qu'ils sont fatigués, sinon on va se le dire tous les jours. Le carton rouge de Niko (Karabatic) m'a obligé de laisser Jérôme (Fernandez) plus longtemps sur le terrain. Mais ils ont besoin de jouer aussi, alors...", a relativisé Onesta.
Si l'entrée des néophytes s'est faite sur le tard, ces derniers n'ont pas déçu. Au contraire. Samuel Honrubia, William Accambray ou encore Arnaud Bingo ont eu droit à plusieurs minutes sur le parquet. Et se sont mis en lumière. Ils ont même tous les trois inscrit leur premier but dans une compétition internationale. Et même trois pour Accambray ! "Ce qui est bien c'est qu'on a réussi à rester performants en deuxième période lorsqu'on a commencé à faire entrer tout le monde", s'enthousiasmait le capitaine Jérôme Fernandez avant de mettre en garde ses ouailles. "La route est longue encore." Dès dimanche, elle passera par l'Egypte pour le 2e match du groupe.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/14012011/70/championnat-du-monde-les-bleus-ont-fait-le-metier.html
C'était une entrée en matière pas vraiment évidente à gérer. Face à des Tunisiens qui avaient plus la tête à leur pays qu'au match contre l'équipe de France, les joueurs de Claude Onesta ont parfaitement débuté le Mondial par une large victoire (32-19). Au-delà du score, il convient de retenir plusieurs choses : d'abord, les Bleus ont affiché une solidité défensive intéressante autour de Didier Dinart. Face à une équipe réputée agressive, le patron de la défense tricolore a bien dirigé ses coéquipiers pour mettre régulièrement les attaquants adverses en échec. "On ne sait jamais comment ça va se passer contre la Tunisie, c'est toujours dur de jouer des duels, des contacts. On est contents, ça s'est bien passé", relatait Luc Abalo, à l'issue du match.
A l'issue du premier quart d'heure, les joueurs d'Alain Portes n'avaient marqué qu'à quatre reprises avant de rejoindre la pause avec cinq autres réalisations. A l'arrivée, à part un relâchement en début de seconde période où Megannem inscrivait trois buts coup sur coup, les Bleus ont relativement bien tenu les Tunisiens, certes privés des Montpelliérains Wissem Hmam et Aymen Hammed, blessés. "On a été sérieux en défense, en essayant de ne pas trop se faire couper en deux, expliquait Claude Onesta. Pour une entrée en compétition, on va s'en satisfaire car il y a eu beaucoup de points positifs."
Les cadres répondent présents
Des points positifs à chercher également du côté du rendement des cadres. Si les Bleus connaissent leur force et n'ont pas de crainte à ce niveau-là, encore faut-il que les ténors répondent présents. Contre la Tunisie, Karabatic, Fernandez, Abalo et consorts ne se sont pas ratés. L'ailier de Ciudad Real a ainsi lancé les hostilités dès la première minute. Avec cinq réalisations au total, le feu follet tricolore a terminé en haut de la feuille de stat, seulement dépassé par Nikola Karabatic. Le demi-centre montpelliérain a réalisé un véritable festival offensif (5 sur 5 en 1re période, 6 buts au total) en 44 minutes, avant d'être exclu pour une faute sur Megannem. Michaël Guigou a lui aussi apporté sa pierre à l'édifice en entrant quelques secondes, le temps de transformer quatre penalties. "J'aurais aimé faire tourner un peu plus, plus tôt dans le match, mais il valait mieux assurer et ne pas faire n'importe quoi. Mais bon, on ne va pas commencer à dire qu'ils sont fatigués, sinon on va se le dire tous les jours. Le carton rouge de Niko (Karabatic) m'a obligé de laisser Jérôme (Fernandez) plus longtemps sur le terrain. Mais ils ont besoin de jouer aussi, alors...", a relativisé Onesta.
Si l'entrée des néophytes s'est faite sur le tard, ces derniers n'ont pas déçu. Au contraire. Samuel Honrubia, William Accambray ou encore Arnaud Bingo ont eu droit à plusieurs minutes sur le parquet. Et se sont mis en lumière. Ils ont même tous les trois inscrit leur premier but dans une compétition internationale. Et même trois pour Accambray ! "Ce qui est bien c'est qu'on a réussi à rester performants en deuxième période lorsqu'on a commencé à faire entrer tout le monde", s'enthousiasmait le capitaine Jérôme Fernandez avant de mettre en garde ses ouailles. "La route est longue encore." Dès dimanche, elle passera par l'Egypte pour le 2e match du groupe.
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