L'Espagne, un pays qui leur est cher

La France affronte l'Espagne (20h45) en clôture de son groupe au 1er tour du Mondial. Un match particulier pour Samuel Honrubia et Jérôme Fernandez, dont les familles sont originaires de l'autre côté des Pyrénées


Qu'on se rassure : Jérôme Fernandez, l'arrière gauche de l'équipe de France championne olympique, du monde et d'Europe, et Samuel Honrubia, le tout frais ailier gauche des Experts, ne vont pas donner des ballons aux Espagnols jeudi soir à Kristianstad. Pourtant ce sera un adversaire pas comme les autres qu'ils auront face à eux. Les racines de leurs familles respectives viennent effectivement de l'Espagne. Jérôme Fernandez a des grands-parents originaires de la région de Tolède et de Vielha, commune des Pyrénées. La famille de Samuel Honrubia vient, elle, de la région de Valence. Si les zones géographiques diffèrent pour les deux Français, la connaissance du pays l'est tout autant.


Les deux hommes, vacances familiales obligent, ont passé de nombreux étés en Espagne quand ils étaient gamins, avec les images classiques : soleil, plage, chaleur... Ensuite Jérôme Fernandez a joué huit ans en Liga (six à Barcelone, deux à Ciudad Real. A son palmarès : deux C1 et quatre titres nationaux). Samuel Honrubia, de son côté, n'a connu «que Montpellier» mais «aimerait le découvrir», ce grand championnat. De l'Espagne, il se rappelle «des vadrouilles avec mon grand frère dans la petite ville où toute la famille allait, des corridas que je regardais avec mon grand-père, même si je n'aimais pas ça. Cela fait huit-neuf ans que je n'y suis plus retourné. Je n'ai plus de mois d'août... (sourire). Mais ça me manque. J'ai des cousins là-bas. Dans mes rêves je parle à mes grands-parents qui ne sont plus là. Mais l'été prochain toute la famille va essayer d'y aller.»






Fernandez : «Mon pays d'adoption»
Jérôme Fernandez a vécu son rêve de gamin en portant la prestigieuse tunique du FC Barcelone. «Quand Valero Rivera m'a contacté, j'ai cru que c'était une blague, raconte-t-il. J'avais reçu d'autres propositions avec plus d'argent à la clé, mais c'était l'équipe où il fallait jouer.» En 2005, lui et le Barça ont gagné la Ligue des champions. «Un souvenir fabuleux. On nous avait permis de défiler avec les footeux qui venaient de gagner le titre en Espagne. Quand tu défiles à Barcelone, ce n'est pas comme quand tu défiles à Kiel.» De l'Espagne, Jérôme Fernandez dit que c'est «son pays d'adoption. Je me suis plongé dans l'histoire du pays et je suis toujours l'actualité là-bas. Je me sens autant Français qu'Espagnol.» Cela ne sera pas le cas jeudi soir pendant soixante minutes
http://www.lequipe.fr/Handball/breves2011/20110119_211729_l-espagne-un-pays-qui-leur-est-cher.html


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