Au terme d'un match intense, l'équipe de France a remporté le Tournoi de Bercy en battant en finale la Croatie (28-27) dimanche. Même s'il reste encore des détails à régler, les hommes de Claude Onesta sont clairement montés en puissance. Le Mondial suédois se présente plutôt bien
Ils ont levé le trophée. Une habitude chez eux. Mais ce titre là, quand on est champion olympique, du monde et d'Europe en titre, ne pèse évidemment pas grand chose. Pour anecdotique qu'elle soit, cette victoire dans le Tournoi de Bercy tombe tout de même à pic pour l'équipe de France à quelques jours du Championnat du monde en Suède. Et autant les Bleus avaient déçu samedi contre l'Argentine, autant leur succès face à la Croatie (28-27) dimanche, en finale, a rassuré, si toutefois il y avait lieu de s'inquiéter.
Comme l'avait prévu Claude Onesta, face à son meilleur ennemi croate, son équipe "naturellement élevé son niveau de jeu". Les Croates n'étant pas venus pour rigoler, ce match de préparation a souvent eu l'intensité d'une vraie finale. Il n'y a pas de petit match contre la bande à Ivano Balic. C'était donc un test grandeur nature, le premier pour les Tricolores à ce niveau sans leur base arrière habituelle, puisque Daniel Narcisse et Guillaume Gille sont tous les deux forfaits pour le Mondial. Malgré les imperfections et les tâtonnements, le sélectionneur français arborait un franc sourire dimanche soir, à la veille de l'annonce de la liste pour la Suède.
Défensivement au point
Cette victoire est d'autant plus savoureuse qu'elle a été longue à se dessiner. Les Croates avaient pris une légère avance à la 21e minute (7-9), sans toutefois distancer les Français qui n'ont jamais lâché dans un mano a mano de 60 minutes (12-13 30e, 14-14 33e, 19-20 44e, 26-26 57e). Le match a été souvent fermé. Les défenses et les gardiens, Thierry Omeyer et Mirko Alilovic, se sont illustrés, avant que le capitaine français Jérôme Fernandez sur penalty puis un but sur interception de Luc Abalo ne donnent l'avantage aux Français à un peu plus d'une minute de la fin. Les Croates ont eu une dernière opportunité d'égaliser mais Omeyer a sorti un arrêt de grande classe sur un tir de Balic à l'ultime seconde.
Défensivement, les Bleus ont donc livré un match plein. Rien à dire non plus sur l'engagement et la détermination. En revanche, en attaque, ils ont souvent manqué de lucidité et raté quelques tirs faciles. Mais Onesta a pu évaluer ceux qui seront amenés à jouer un rôle plus important que lors des derniers tournois internationaux. Bertrand Roiné et Sébastien Bosquet ont ainsi débuté le match aux postes d'arrière alors que Samuel Honrubia était, comme la veille, titulaire sur l'aile gauche. Ce dernier a encore marqué des points. Xavier Barachet est entré en seconde période et William Acccambray dans les dix dernières minutes. Au final, un gros match, une bonne victoire et un week-end plein d'enseignements. A cinq jours du début de l'aventure suédoise, la France est globalement là où elle voulait être. Comme d'habitude.
http://fr.sports.yahoo.com/09012011/70/tournoi-de-bercy-les-bleus-sont-prets.html
Ils ont levé le trophée. Une habitude chez eux. Mais ce titre là, quand on est champion olympique, du monde et d'Europe en titre, ne pèse évidemment pas grand chose. Pour anecdotique qu'elle soit, cette victoire dans le Tournoi de Bercy tombe tout de même à pic pour l'équipe de France à quelques jours du Championnat du monde en Suède. Et autant les Bleus avaient déçu samedi contre l'Argentine, autant leur succès face à la Croatie (28-27) dimanche, en finale, a rassuré, si toutefois il y avait lieu de s'inquiéter.
Comme l'avait prévu Claude Onesta, face à son meilleur ennemi croate, son équipe "naturellement élevé son niveau de jeu". Les Croates n'étant pas venus pour rigoler, ce match de préparation a souvent eu l'intensité d'une vraie finale. Il n'y a pas de petit match contre la bande à Ivano Balic. C'était donc un test grandeur nature, le premier pour les Tricolores à ce niveau sans leur base arrière habituelle, puisque Daniel Narcisse et Guillaume Gille sont tous les deux forfaits pour le Mondial. Malgré les imperfections et les tâtonnements, le sélectionneur français arborait un franc sourire dimanche soir, à la veille de l'annonce de la liste pour la Suède.
Défensivement au point
Cette victoire est d'autant plus savoureuse qu'elle a été longue à se dessiner. Les Croates avaient pris une légère avance à la 21e minute (7-9), sans toutefois distancer les Français qui n'ont jamais lâché dans un mano a mano de 60 minutes (12-13 30e, 14-14 33e, 19-20 44e, 26-26 57e). Le match a été souvent fermé. Les défenses et les gardiens, Thierry Omeyer et Mirko Alilovic, se sont illustrés, avant que le capitaine français Jérôme Fernandez sur penalty puis un but sur interception de Luc Abalo ne donnent l'avantage aux Français à un peu plus d'une minute de la fin. Les Croates ont eu une dernière opportunité d'égaliser mais Omeyer a sorti un arrêt de grande classe sur un tir de Balic à l'ultime seconde.
Défensivement, les Bleus ont donc livré un match plein. Rien à dire non plus sur l'engagement et la détermination. En revanche, en attaque, ils ont souvent manqué de lucidité et raté quelques tirs faciles. Mais Onesta a pu évaluer ceux qui seront amenés à jouer un rôle plus important que lors des derniers tournois internationaux. Bertrand Roiné et Sébastien Bosquet ont ainsi débuté le match aux postes d'arrière alors que Samuel Honrubia était, comme la veille, titulaire sur l'aile gauche. Ce dernier a encore marqué des points. Xavier Barachet est entré en seconde période et William Acccambray dans les dix dernières minutes. Au final, un gros match, une bonne victoire et un week-end plein d'enseignements. A cinq jours du début de l'aventure suédoise, la France est globalement là où elle voulait être. Comme d'habitude.
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