Le club savoyard dispute la compétition européenne majeure pour la sixième fois de son histoire. L’apport en termes financier, d’expérience et de renommée est important. Décryptage.
La billetterie a représenté 180 000 €. Sur six rencontres au Phrare, trois l’ont été à guichets fermés. Près de 24 000 spectateurs sont venus lors des six matches à la maison. Mais les cinq déplacements à venir sont budgétés à 20 000 €.
“Nous ne sommes pas dans le foot, ce n’est pas une pompe à fric !, nuance Alain Poncet, le président. Toutefois, il y a une évolution. Il y a dix ans, la Ligue des champions nous coûtait de l’argent. Désormais, cette compétition n’est pas inintéressante. Il faudrait pour, qu’elle soit juteuse, participer à la finale à quatre.” Un sommet bien trop élevé (les 26 et 27 mai) pour les Savoyards, qui espèrent déjà se qualifier pour les 8 e de finale, comme la saison passée.
Un gage de respect
84 matches européens au compteur, des victoires face à Barcelone, Celje, Kielce et Löwen la saison passée au Phare : Chambéry est un abonné à l’Europe convaincant. “Nous avons désormais un statut dû à notre régularité. Mais il n’est pas suffisant à mon goût”, estime Alain Poncet. Les instances et les arbitres respectent davantage les Savoyards. Les entraîneurs et les joueurs étrangers se méfient de la “forteresse alpine”. “C’est intéressant mais désormais, nos adversaires sont prévenus, il y aura moins d’effet de surprise”, tempère Laurent Munier, le manager général.
Un révélateur de talent
Hier Daniel Narcisse, aujourd’hui Xavier Barachet, ont explosé à la face de l’Europe avec Chambéry. “C’est bien pour eux, moins bien nous. Nos joueurs sont réclamés par les autres clubs”, glisse Laurent Munier. Les joutes européennes sont âpres. Le niveau, hyper-relevé. De ces matches à enjeu, parfois au couteau, une expérience considérable est tirée. L’apport est indéniable pour le championnat de France, où les Chambériens savent se sortir des matches pièges, maintenant à distance leurs adversaires pour la place de dauphin de Montpellier. “Le niveau de compétition est tel qu’il ne peut que forger les joueurs”, estime Alain Poncet. Revers de la médaille, la Ligue des champions sollicite les corps, du fait de la répétition des matches. Surtout pour une équipe avec un banc limité comme Chambéry. “Le club a payé ses efforts de la Ligue des champions en fin de saison dernière avec des blessures”, rappelle Andrej Golic, agent de joueurs et ancien international français.
Pas de quoi décourager le triple finaliste de la saison 2010-2011 sur la scène hexagonale. Chambéry a, depuis longtemps, dit oui à l’Europe.
Une logique économique
La Ligue des champions fait recette auprès des spectateurs et des médias. Elle garantit au minimum 5 matches à domicile et la venue de noms prestigieux (notamment Barcelone, tenant du titre, et Zagreb). Après sa qualification en 8 e de finale la saison passée, Chambéry a reçu 125 000 € au titre des droits TV.La billetterie a représenté 180 000 €. Sur six rencontres au Phrare, trois l’ont été à guichets fermés. Près de 24 000 spectateurs sont venus lors des six matches à la maison. Mais les cinq déplacements à venir sont budgétés à 20 000 €.
“Nous ne sommes pas dans le foot, ce n’est pas une pompe à fric !, nuance Alain Poncet, le président. Toutefois, il y a une évolution. Il y a dix ans, la Ligue des champions nous coûtait de l’argent. Désormais, cette compétition n’est pas inintéressante. Il faudrait pour, qu’elle soit juteuse, participer à la finale à quatre.” Un sommet bien trop élevé (les 26 et 27 mai) pour les Savoyards, qui espèrent déjà se qualifier pour les 8 e de finale, comme la saison passée.
Un gage de respect
84 matches européens au compteur, des victoires face à Barcelone, Celje, Kielce et Löwen la saison passée au Phare : Chambéry est un abonné à l’Europe convaincant. “Nous avons désormais un statut dû à notre régularité. Mais il n’est pas suffisant à mon goût”, estime Alain Poncet. Les instances et les arbitres respectent davantage les Savoyards. Les entraîneurs et les joueurs étrangers se méfient de la “forteresse alpine”. “C’est intéressant mais désormais, nos adversaires sont prévenus, il y aura moins d’effet de surprise”, tempère Laurent Munier, le manager général.
Un révélateur de talent
Hier Daniel Narcisse, aujourd’hui Xavier Barachet, ont explosé à la face de l’Europe avec Chambéry. “C’est bien pour eux, moins bien nous. Nos joueurs sont réclamés par les autres clubs”, glisse Laurent Munier. Les joutes européennes sont âpres. Le niveau, hyper-relevé. De ces matches à enjeu, parfois au couteau, une expérience considérable est tirée. L’apport est indéniable pour le championnat de France, où les Chambériens savent se sortir des matches pièges, maintenant à distance leurs adversaires pour la place de dauphin de Montpellier. “Le niveau de compétition est tel qu’il ne peut que forger les joueurs”, estime Alain Poncet. Revers de la médaille, la Ligue des champions sollicite les corps, du fait de la répétition des matches. Surtout pour une équipe avec un banc limité comme Chambéry. “Le club a payé ses efforts de la Ligue des champions en fin de saison dernière avec des blessures”, rappelle Andrej Golic, agent de joueurs et ancien international français.
Pas de quoi décourager le triple finaliste de la saison 2010-2011 sur la scène hexagonale. Chambéry a, depuis longtemps, dit oui à l’Europe.
Première des dix journées pour Chambéry à Barcelone, tenant du titre, huit fois vainqueur, demain à 16h15. La phase de groupe se termine le 26 février. Les quatre premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les 8 e de finale, 14-18 et 21 au 21 mars.
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