Division 1. HBC Nantes - Ivry : 26-26. Par fébrilité, les coéquipiers de Rock Feliho ont oublié de remporter un match à leur portée.
Ici, on est à Nantes, comme aime à le répéter le speaker de Beaulieu. Effectivement, un antre copieusement garni de plus de 4 000 spectateurs, avec samedi soir beaucoup de VIP mais peu d'ambiance. Les coéquipiers de Rock Feliho n'ont pas su les faire vibrer, les travées, les transcender. Le HBC Nantes n'était pas dans son assiette. Et dès le coup d'envoi. Oui, il a failli gagner. Il lui aurait suffi d'un peu plus de lucidité dans le money time.
N'empêche, le voilà ramener précipitamment sur terre. « Je ne dis pas ça pour faire le malin ou afficher de fausses prétentions, mais tous les matches vont se jouer au couteau dans ce championnat ». Sauf que le HBC n'avait pas sorti sa tenue de combat, comme le déplorait son coach, Thierry Anti. « J'aurai voulu qu'on soit plus serein. La préparation devait nous servir à ça. »
Sauf qu'en l'espace de huit jours, l'entraîneur du H a effectué quelques variantes qui ne se sont pas avérées franchement payantes. Plutôt que Valero, il avait choisi par exemple d'aligner Gharbi au sein de sa défense en 1/5. Si cela n'a pas véritablement prêté à conséquence sur le plan défensif, le Tunisien n'a pas du tout pesé offensivement.
Borja Fernandez n'a rien d'un coureur à pieds mais dans son rôle de pivot, il aurait pu libérer des espaces. Anti assume. « Nous avions identifié les frères Simonet comme le danger. Je voulais par conséquent mettre un joueur solide et dur devant. Voilà pourquoi j'ai opté pour Gharbi plutôt que Valero. Après, c'était compliqué de le changer pour les contre attaques puisqu'il partait direct. La défense tenait tout de même. On ne peut pas dire qu'on a pris l'eau puisqu'on menait. » En défense, le H a souvent aligné ses trois pivots ensemble (Gharbi, Fernandez et Pijulet). Un schéma que l'entraîneur veut revoir avant la réception du voisin Cesson-Sévigné. « Cette semaine, il faut que je réordonne la rotation des trois pivots tout comme la rotation de la base arrière. »
Thierry Anti ne souhaite pas pointer du doigt son arrière droit Michele Skatar sauf qu'avec une seule réalisation en six tirs, il a énormément pesé sur le score final. Faute de véritable remplaçant, l'Italien n'est pas retourné trop souvent sur le banc. « Je pensais qu'il allait nous sortir quelques actions sur la fin. » Le voeu d'Anti n'a pas été exaucé. « Quand Michele passe au travers, on est sérieusement handicapé. On le sait. On a beaucoup de droitiers qui aiment bien renverser le jeu sur le côté droit, c'est problématique quand il ne fonctionne pas. À un moment donné, il fallait jouer sur la gauche, le mauvais côté du bras... »
On en vient à évoquer le manque de lucidité des Nantais qui n'ont pas su insister davantage avec leur ailier espagnol, Valero, à l'image de l'ultime action à dix secondes de la fin. L'internationale du HBCN va également devoir se mettre au Français afin de parfaire ses automatismes.
Un changement de gardien n'aurait pas fait tâche dans ce décor à dix minutes de la fin, alors que Maggaiez avait perdu sa potion magique. Thierry Anti a hésité, il le regrette. « J'avais prévu mais Marouène fait un arrêt à ce moment-là qui nous permet de repartir devant. Au lieu de rester sur ma décision, je me suis dit, on va attendre. J'aurais dû le (Arnaud Siffert) faire rentrer avant. » Des aveux qui sonnent déjà comme une revanche pour la réception de Cesson-Sévigné. Une entame ratée peut avoir des bienfaits.
http://www.saint-nazaire.maville.com/actu/actudet_-Handball-Thierry-Anti-veut-reconstituer-son-puzzle_spo-1988311_actu.Htm
N'empêche, le voilà ramener précipitamment sur terre. « Je ne dis pas ça pour faire le malin ou afficher de fausses prétentions, mais tous les matches vont se jouer au couteau dans ce championnat ». Sauf que le HBC n'avait pas sorti sa tenue de combat, comme le déplorait son coach, Thierry Anti. « J'aurai voulu qu'on soit plus serein. La préparation devait nous servir à ça. »
Sauf qu'en l'espace de huit jours, l'entraîneur du H a effectué quelques variantes qui ne se sont pas avérées franchement payantes. Plutôt que Valero, il avait choisi par exemple d'aligner Gharbi au sein de sa défense en 1/5. Si cela n'a pas véritablement prêté à conséquence sur le plan défensif, le Tunisien n'a pas du tout pesé offensivement.
Borja Fernandez n'a rien d'un coureur à pieds mais dans son rôle de pivot, il aurait pu libérer des espaces. Anti assume. « Nous avions identifié les frères Simonet comme le danger. Je voulais par conséquent mettre un joueur solide et dur devant. Voilà pourquoi j'ai opté pour Gharbi plutôt que Valero. Après, c'était compliqué de le changer pour les contre attaques puisqu'il partait direct. La défense tenait tout de même. On ne peut pas dire qu'on a pris l'eau puisqu'on menait. » En défense, le H a souvent aligné ses trois pivots ensemble (Gharbi, Fernandez et Pijulet). Un schéma que l'entraîneur veut revoir avant la réception du voisin Cesson-Sévigné. « Cette semaine, il faut que je réordonne la rotation des trois pivots tout comme la rotation de la base arrière. »
Thierry Anti ne souhaite pas pointer du doigt son arrière droit Michele Skatar sauf qu'avec une seule réalisation en six tirs, il a énormément pesé sur le score final. Faute de véritable remplaçant, l'Italien n'est pas retourné trop souvent sur le banc. « Je pensais qu'il allait nous sortir quelques actions sur la fin. » Le voeu d'Anti n'a pas été exaucé. « Quand Michele passe au travers, on est sérieusement handicapé. On le sait. On a beaucoup de droitiers qui aiment bien renverser le jeu sur le côté droit, c'est problématique quand il ne fonctionne pas. À un moment donné, il fallait jouer sur la gauche, le mauvais côté du bras... »
On en vient à évoquer le manque de lucidité des Nantais qui n'ont pas su insister davantage avec leur ailier espagnol, Valero, à l'image de l'ultime action à dix secondes de la fin. L'internationale du HBCN va également devoir se mettre au Français afin de parfaire ses automatismes.
Un changement de gardien n'aurait pas fait tâche dans ce décor à dix minutes de la fin, alors que Maggaiez avait perdu sa potion magique. Thierry Anti a hésité, il le regrette. « J'avais prévu mais Marouène fait un arrêt à ce moment-là qui nous permet de repartir devant. Au lieu de rester sur ma décision, je me suis dit, on va attendre. J'aurais dû le (Arnaud Siffert) faire rentrer avant. » Des aveux qui sonnent déjà comme une revanche pour la réception de Cesson-Sévigné. Une entame ratée peut avoir des bienfaits.
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