L'espoir fait vivre... Chambéry a donc encore de belles années devant lui. A Montpellier, on se contentera d'avancer dans la vie à coup de titres, de trophées. Hier, à Monaco, dans cette finale du Trophée des champions, les destinées ont été à peu près respectées. Le MAHB l'a bien emporté, Chambéry a espéré... dans le couloir qui mène des vestiaires au terrain. Les premiers coups de sifflet ont mis fin à toute illusion. Une entame indigeste et c'en était fini du match, du spectacle.
Les quelques décisions d'arbitrage non comprises par les Savoyards n'enlèvent rien au succès montpelliérain, mais l'écart de 5 buts après 6 minutes de jeu a tout de même lancé idéalement le champion de France dans la défense de son trophée. « On a joué un très beau match de haut niveau, commentait le pivot montpelliérain, Issam Tej. C'est à nous de montrer que l'on progresse encore et que l'on est au-dessus sur le plan national. Le plus difficile, c'est de garder ces habitudes : gagner, gagner, gagner. C'est ce que l'on apprend à Montpellier ». C'est ce dont les Héraultais ont fait la démonstration hier face à une équipe de Chambéry qui a rapidement baissé les bras. « Et ça me gonfle, parce que ça gâche tout le travail effectué ». Philippe Gardent pestait un peu hier : « Ce qui me gêne le plus, c'est qu'il n'y a pas eu de match parce qu'on s'est éparpillé ».
« Pour les inquiéter, il faut vraiment faire un gros match, enchaînait Benjamin Gille. Mais aujourd'hui on a eu trop de secteurs défaillants et on n'a pas bien protégé nos gardiens ».
Avec la manière
Face à ça, Montpellier a opposé « beaucoup plus de mobilité, d'engagement, de concentration, d'application que la veille, savourait Patrice Canayer. Le rythme était intéressant en défense et sur le jeu de transition. Le plus 7 n'est pas très important, ce qui l'est, c'est la manière ».
Et hier, effectivement, Montpellier s'est présenté avec un peu plus de fraîcheur et d'envie. « Ce qui m'a rassuré, c'est l'état d'esprit. Il faut que l'on attaque le championnat avec la même détermination ». Qui lui a permis de mener de 11 buts en seconde période ! Un écart inquiétant mais à relativiser, comme le succès à l'EuroTournoi. « On est supérieur à Chambéry sur le plan des individualités et on l'a montré aujourd'hui. Mais l'année dernière, ils ont montré qu'ils pouvaient nous battre sur un match », rappelait Nikola Karabatic. Un homme heureux dans la gagne. « C'est un trophée officiel donc important. C'est le premier de la saison. Et en plus, on gagne avec la manière ». Avec un « travail de base en défense » parfaitement effectué. « Et on les a tués sur le jeu rapide », concluait Karabatic qui sait aussi, comme ses coéquipiers, que la véritable entrée dans la saison de Montpellier se fera au mois d'octobre avec 8 matches à disputer. Avec la Ligue des champions. Avec des adversaires qui ne s'éparpilleront pas...
http://www.nicematin.com/article/papier/handball-trophee-des-champions-a-monaco
Les quelques décisions d'arbitrage non comprises par les Savoyards n'enlèvent rien au succès montpelliérain, mais l'écart de 5 buts après 6 minutes de jeu a tout de même lancé idéalement le champion de France dans la défense de son trophée. « On a joué un très beau match de haut niveau, commentait le pivot montpelliérain, Issam Tej. C'est à nous de montrer que l'on progresse encore et que l'on est au-dessus sur le plan national. Le plus difficile, c'est de garder ces habitudes : gagner, gagner, gagner. C'est ce que l'on apprend à Montpellier ». C'est ce dont les Héraultais ont fait la démonstration hier face à une équipe de Chambéry qui a rapidement baissé les bras. « Et ça me gonfle, parce que ça gâche tout le travail effectué ». Philippe Gardent pestait un peu hier : « Ce qui me gêne le plus, c'est qu'il n'y a pas eu de match parce qu'on s'est éparpillé ».
« Pour les inquiéter, il faut vraiment faire un gros match, enchaînait Benjamin Gille. Mais aujourd'hui on a eu trop de secteurs défaillants et on n'a pas bien protégé nos gardiens ».
Avec la manière
Face à ça, Montpellier a opposé « beaucoup plus de mobilité, d'engagement, de concentration, d'application que la veille, savourait Patrice Canayer. Le rythme était intéressant en défense et sur le jeu de transition. Le plus 7 n'est pas très important, ce qui l'est, c'est la manière ».
Et hier, effectivement, Montpellier s'est présenté avec un peu plus de fraîcheur et d'envie. « Ce qui m'a rassuré, c'est l'état d'esprit. Il faut que l'on attaque le championnat avec la même détermination ». Qui lui a permis de mener de 11 buts en seconde période ! Un écart inquiétant mais à relativiser, comme le succès à l'EuroTournoi. « On est supérieur à Chambéry sur le plan des individualités et on l'a montré aujourd'hui. Mais l'année dernière, ils ont montré qu'ils pouvaient nous battre sur un match », rappelait Nikola Karabatic. Un homme heureux dans la gagne. « C'est un trophée officiel donc important. C'est le premier de la saison. Et en plus, on gagne avec la manière ». Avec un « travail de base en défense » parfaitement effectué. « Et on les a tués sur le jeu rapide », concluait Karabatic qui sait aussi, comme ses coéquipiers, que la véritable entrée dans la saison de Montpellier se fera au mois d'octobre avec 8 matches à disputer. Avec la Ligue des champions. Avec des adversaires qui ne s'éparpilleront pas...
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