D1. HBC Nantes - Sélestat : 30-28. Menés de deux buts à dix minutes du terme, les Nantais ont su renverser la vapeur.
Comment se motiver entre un match de Coupe de la Ligue décisif (remporté face à Paris samedi et qui permet au H d'entrevoir la finale à 4 en décembre dans sa salle) et une première européenne ? La problématique a éclaté sur le parquet hier. Sûr de sa supériorité (6-2, 8'puis 11-7, 15'), le HBC Nantes s'est ensuite laissé prendre à son rythme de croisière.
Thierry Anti ne cache pas l'importance de cette inconfortable position : « Les joueurs ont-ils été à fond mentalement ? L'équipe veut toujours faire l'effort mais, psychologiquement, ce genre de matches est dur à jouer. » Les Nantais l'ont appris à leurs dépens, gâchant des occasions franches (un lob raté de Gharbi sur un contre, un penalty manqué de Rivera) de prendre le large en première période. « On doit faire le trou en première mi-temps et nous n'y parvenons pas. »
Malgré la perte de Pesic (le pivot alsacien quittera le terrain sur une civière, une fracture de la jambe gauche étant suspectée) juste avant la pause, Sélestat a pris le match en main lors du deuxième acte. En s'appuyant notamment sur un gardien, Ivezic, très en verve (23-25, 50'). Selon Thierry Anti, la performance en demi-teinte des siens est en grande partie liée à la méforme de ses portiers, Siffert ne faisant qu'une brève apparition de huit minutes. « Nos gardiens ont été moyens, il faut l'avouer. C'était notre grande difficulté ce soir (hier) ».
Le coach nantais n'oublie pas que « Sélestat a proposé une meilleure opposition que Paris ». D'où les regrets de son homologue, Jean-Luc Le Gall, très frustré : « On fait un match propre, probablement notre meilleur, avec seulement dix ballons perdus. Notre prestation n'a pas été payée. ». Les Violets peuvent dire merci à un Pribak inspiré (« Je voulais le faire souffler un peu plus, mais il est très important dans notre système »), auteur d'une passe laser pour Dole, puis d'un tir décisif à une minute du terme.
« Même quand on a été mené de deux buts, les joueurs sont restés cohérents, ils n'ont pas paniqué », juge Anti. Une analyse que Rock Feliho nuance : « A moins deux, on ne faisait quand même pas les fiers ! Il faut retenir la victoire. »
Ce succès (30-28) à l'arraché reste, pour le technicien nantais, « une très bonne chose dans l'optique du match de Coupe d'Europe. Sélestat nous a rendu service ce soir. »
Face à Volendam, le HBC Nantes tentera de prendre un peu de hauteur aux Pays-Bas.
HBC NANTES - SELESTAT 30-28 (16-14)
Arbitres : F. Charpentier, S. Duclos.
3 200 spectateurs.
HBC NANTES. Gardiens : Maggaïz (9 arrêts sur 30, 52'), Siffert (0 arrêt sur 7, 8'). Joueurs de champ : Pribak (5 sur 7), Gharbi (1/2), Rivera (6/9), Ekdahl du Rietz (5/10), Pijulet (1/2), Feliho (0/0), Sayad (2/6), Dole (6/8), Skatar (1/4), De La Bretêche (0/0), Fernandez (3/3).
SELESTAT. Gardiens : Ivezic (9 arrêts sur 23, 30'), Fulop (6 arrêts sur 22, 30'). Joueurs de champ : Jung (3 sur 3), Petrenko (3/7), Pesic (1/1), Beretta (3/5), Podsialo (4/7), Beauregard (2/4), Freppel (4/5), Ostarcevic (8/13).
http://www.labaule.maville.com/sport/detail_-Handball-Les-Nantais-ont-joue-avec-le-feu_fil-2009345_actu.Htm
Thierry Anti ne cache pas l'importance de cette inconfortable position : « Les joueurs ont-ils été à fond mentalement ? L'équipe veut toujours faire l'effort mais, psychologiquement, ce genre de matches est dur à jouer. » Les Nantais l'ont appris à leurs dépens, gâchant des occasions franches (un lob raté de Gharbi sur un contre, un penalty manqué de Rivera) de prendre le large en première période. « On doit faire le trou en première mi-temps et nous n'y parvenons pas. »
Malgré la perte de Pesic (le pivot alsacien quittera le terrain sur une civière, une fracture de la jambe gauche étant suspectée) juste avant la pause, Sélestat a pris le match en main lors du deuxième acte. En s'appuyant notamment sur un gardien, Ivezic, très en verve (23-25, 50'). Selon Thierry Anti, la performance en demi-teinte des siens est en grande partie liée à la méforme de ses portiers, Siffert ne faisant qu'une brève apparition de huit minutes. « Nos gardiens ont été moyens, il faut l'avouer. C'était notre grande difficulté ce soir (hier) ».
Le coach nantais n'oublie pas que « Sélestat a proposé une meilleure opposition que Paris ». D'où les regrets de son homologue, Jean-Luc Le Gall, très frustré : « On fait un match propre, probablement notre meilleur, avec seulement dix ballons perdus. Notre prestation n'a pas été payée. ». Les Violets peuvent dire merci à un Pribak inspiré (« Je voulais le faire souffler un peu plus, mais il est très important dans notre système »), auteur d'une passe laser pour Dole, puis d'un tir décisif à une minute du terme.
« Même quand on a été mené de deux buts, les joueurs sont restés cohérents, ils n'ont pas paniqué », juge Anti. Une analyse que Rock Feliho nuance : « A moins deux, on ne faisait quand même pas les fiers ! Il faut retenir la victoire. »
Ce succès (30-28) à l'arraché reste, pour le technicien nantais, « une très bonne chose dans l'optique du match de Coupe d'Europe. Sélestat nous a rendu service ce soir. »
Face à Volendam, le HBC Nantes tentera de prendre un peu de hauteur aux Pays-Bas.
HBC NANTES - SELESTAT 30-28 (16-14)
Arbitres : F. Charpentier, S. Duclos.
3 200 spectateurs.
HBC NANTES. Gardiens : Maggaïz (9 arrêts sur 30, 52'), Siffert (0 arrêt sur 7, 8'). Joueurs de champ : Pribak (5 sur 7), Gharbi (1/2), Rivera (6/9), Ekdahl du Rietz (5/10), Pijulet (1/2), Feliho (0/0), Sayad (2/6), Dole (6/8), Skatar (1/4), De La Bretêche (0/0), Fernandez (3/3).
SELESTAT. Gardiens : Ivezic (9 arrêts sur 23, 30'), Fulop (6 arrêts sur 22, 30'). Joueurs de champ : Jung (3 sur 3), Petrenko (3/7), Pesic (1/1), Beretta (3/5), Podsialo (4/7), Beauregard (2/4), Freppel (4/5), Ostarcevic (8/13).
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