Un tel écart de conduite est-il permis quand on est vice-champion du monde ? Mercredi, aux Arènes de Metz, la France a difficilement dominé la Turquie, 22 e nation européenne en éliminatoires de l’Euro 2012. Le score 34-25 est indiscutable. Le temps mis (35 minutes) pour prendre l’ascendant sur les Turques est bien davantage ennuyeux. « Après le match, j’ai noté beaucoup d’erreurs et des absences en défense. Mais la vidéo a tempéré mon mécontentement », explique Olivier Krumbholz. Hier matin, à l’hôtel La Citadelle à Metz, les Bleues ont assisté à la traditionnelle séance vidéo. « Toutes les filles ne sont pas passées au travers. » Des noms ? « Je ne pointe jamais du doigt publiquement les défaillances des unes ou des autres. Celles qui m’ont déçu le savent. » La Messine Amandine Leynaud par exemple qui n’a arrêté que deux tirs. « On a tellement l’habitude de la voir exceller, que cela nous étonne quand elle passe à coté », confie un supporter mosellan. La protégée de Jean Piétrala à Metz s’est presque excusée d’avoir manqué à son devoir. A leur décharge, les Messines, comme l’ensemble des Françaises, sont fatiguées. Marion Limal, en particulier, qui n’a pas mis un pied sur le terrain.
Camille Ayglon est solidement attachée sur la base arrière. « On veut toutes aller au Mondial mais si on défend chacune pour sa pomme comme mercredi, on ne va pas aller loin. Nous ne nous sommes pas assez mises de pression, on s’est fait marcher dessus ». Surtout par Yeliz Ozel, le poison de Valcea (7 buts). « Au Brésil, il n’y aura que des filles comme Ozel », prévient Camille Ayglon. En Lituanie dimanche, il y aura Laima Bernataviciute, l’arrière gauche de Fleury, meilleure buteuse en sélection. « On connaît peu cette équipe. On sait juste qu’elle a pris 9 buts en Macédoine », conclut le bras armé de l’équipe de France, Mariama Signaté
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=handball&source=newssearch&cd=1&ved=0CC0QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.republicain-lorrain.fr%2Fsports%2F2011%2F10%2F21%2Fl-exigence-francaise&ei=V3ChTrivGbH14QTP9fGpDg&usg=AFQjCNEJgqEUqi0EEB7Or84IUhGtN6BgKQ&sig2=Y-7VI8QYayPYckI-4woMZA
« Marcher dessus »
Alexandra Lacrabère et Blandine Dancette, quant à elles, ont marqué des points face à la Turquie. La Brestoise et la Nîmoise ont été décisives (6 buts et 7 buts inscrits). Blandine Dancette sait qu’il lui reste trois matches internationaux pour convaincre Olivier Krumbholz de l’emmener au Brésil. Depuis la grave blessure de la Messine Katty Piéjos, une place est à prendre à l’aile droite.Camille Ayglon est solidement attachée sur la base arrière. « On veut toutes aller au Mondial mais si on défend chacune pour sa pomme comme mercredi, on ne va pas aller loin. Nous ne nous sommes pas assez mises de pression, on s’est fait marcher dessus ». Surtout par Yeliz Ozel, le poison de Valcea (7 buts). « Au Brésil, il n’y aura que des filles comme Ozel », prévient Camille Ayglon. En Lituanie dimanche, il y aura Laima Bernataviciute, l’arrière gauche de Fleury, meilleure buteuse en sélection. « On connaît peu cette équipe. On sait juste qu’elle a pris 9 buts en Macédoine », conclut le bras armé de l’équipe de France, Mariama Signaté
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