Après trois jours de bus, d’avion, de courtes nuits et de petites contrariétés, les Messines ont quitté Vienne, hier, pour regagner leurs quartiers mosellans. La déception nourrie par leur défaite à Hypo, la veille (28-25), semblait s’estomper. Car l’issue de cette rencontre n’est pas si négative et le besoin de tourner la page impératif.
Grâce à une différence de buts favorable, Metz a en effet gagné le droit d’ouvrir un chapitre inédit dans son histoire en atteignant le deuxième tour de la Ligue des Champions.
À une condition : battre les Danoises de Randers le 12 novembre. Le cas échéant, il faudrait se contenter de la Coupe des coupes. À une autre condition : que Hypo ne gagne pas ses deux derniers matchs contre les Norvégiennes de Gyor cette même semaine. Une perspective peu crédible…
Moïse avait ses dix commandements, Sébastien Gardillou n’en a glissé qu’un sur ses tablettes. Net, concis, limpide : tu ne perdras point. Ou, dans une version tout aussi peu catholique : « On gagne ou on gagne », a lancé l’entraîneur à ses protégées. Qui ont reçu le message : « On sait que ce match est très important, reconnaît Yvette Broch. Si nous sommes prêtes mentalement et si nous nous battons, on peut passer. On n’a peut-être pas été d’un haut niveau contre Hypo et ce sera forcément difficile mais je sais qu’on a des joueuses de qualité dans notre équipe. Et on mérite de se qualifier ! Parce qu’on travaille dur et qu’on regarde toutes dans la même direction. »
Sans parler de la blessure à l’épaule de Claudine Mendy qui passera une échographie aujourd’hui. « Mais je la connais, affirme son coach. Et je peux dire qu’elle fera partie du match. »
En attendant, l’entraîneur a tout de même choisi d’alléger la semaine d’entraînement. Il a également programmé une opposition contre les garçons du pôle espoirs ce mercredi. « On l’avait déjà fait contre Randers et j’en étais très satisfait car on peut travailler contre des gauchers et des manœuvriers », confie-t-il. Metz avait d’ailleurs gagné dans la foulée.
Il faudra enfin compter sur les séances de vidéo, omniprésentes depuis l’arrivée de l’entraîneur. Les chantiers ne manquent pas. Ravi du « bon état d’esprit des filles » à Vienne, le technicien a malgré tout recensé « des difficultés sur certaines défenses », « un manque de continuité et de mouvement en attaque », « trop d’échecs dans les grands espaces » et « un problème de communication dans le jeu » notamment. On lui suggère alors qu’il dresse un tableau bien noir.
Réponse ? « On veut jouer dans la cour des grands sans avoir les moyens des grands. Chez nous, de grandes responsabilités incombent à de jeunes joueuses. Bien sûr que la pression ne sera pas anodine samedi mais sur le terrain, quelle que soit ma composition, il y aura toujours une fille de moins de 20 ans ou une autre sans expérience de la Ligue des Champions. C’est comme ça… Coup de poker sur coup de poker. »
À Metz de fourbir ses atouts. Et de dresser un tapis rouge à ce moment d’histoire.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=handball&source=newssearch&cd=2&ved=0CDUQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.republicain-lorrain.fr%2Fsports%2F2011%2F11%2F07%2Fmetz-tient-sa-finale&ei=vua3Tvm-LYiwhAeYm6WLBA&usg=AFQjCNEXC5GH_aO18ZIzZ1LT4NymBI3XAw&sig2=xX5YUCCFeP48w3HVN8RkRg
Grâce à une différence de buts favorable, Metz a en effet gagné le droit d’ouvrir un chapitre inédit dans son histoire en atteignant le deuxième tour de la Ligue des Champions.
À une condition : battre les Danoises de Randers le 12 novembre. Le cas échéant, il faudrait se contenter de la Coupe des coupes. À une autre condition : que Hypo ne gagne pas ses deux derniers matchs contre les Norvégiennes de Gyor cette même semaine. Une perspective peu crédible…
Moïse avait ses dix commandements, Sébastien Gardillou n’en a glissé qu’un sur ses tablettes. Net, concis, limpide : tu ne perdras point. Ou, dans une version tout aussi peu catholique : « On gagne ou on gagne », a lancé l’entraîneur à ses protégées. Qui ont reçu le message : « On sait que ce match est très important, reconnaît Yvette Broch. Si nous sommes prêtes mentalement et si nous nous battons, on peut passer. On n’a peut-être pas été d’un haut niveau contre Hypo et ce sera forcément difficile mais je sais qu’on a des joueuses de qualité dans notre équipe. Et on mérite de se qualifier ! Parce qu’on travaille dur et qu’on regarde toutes dans la même direction. »
« Bon état d’esprit »
Le travail sera justement le maître-mot de cette semaine. Comme la récupération. Les Messines ont laissé beaucoup d’énergie entre Issy-lès-Moulineaux et leur périple autrichien. La fatigue était déjà palpable entre les deux échéances, elle l’était encore davantage hier.Sans parler de la blessure à l’épaule de Claudine Mendy qui passera une échographie aujourd’hui. « Mais je la connais, affirme son coach. Et je peux dire qu’elle fera partie du match. »
En attendant, l’entraîneur a tout de même choisi d’alléger la semaine d’entraînement. Il a également programmé une opposition contre les garçons du pôle espoirs ce mercredi. « On l’avait déjà fait contre Randers et j’en étais très satisfait car on peut travailler contre des gauchers et des manœuvriers », confie-t-il. Metz avait d’ailleurs gagné dans la foulée.
Il faudra enfin compter sur les séances de vidéo, omniprésentes depuis l’arrivée de l’entraîneur. Les chantiers ne manquent pas. Ravi du « bon état d’esprit des filles » à Vienne, le technicien a malgré tout recensé « des difficultés sur certaines défenses », « un manque de continuité et de mouvement en attaque », « trop d’échecs dans les grands espaces » et « un problème de communication dans le jeu » notamment. On lui suggère alors qu’il dresse un tableau bien noir.
Réponse ? « On veut jouer dans la cour des grands sans avoir les moyens des grands. Chez nous, de grandes responsabilités incombent à de jeunes joueuses. Bien sûr que la pression ne sera pas anodine samedi mais sur le terrain, quelle que soit ma composition, il y aura toujours une fille de moins de 20 ans ou une autre sans expérience de la Ligue des Champions. C’est comme ça… Coup de poker sur coup de poker. »
À Metz de fourbir ses atouts. Et de dresser un tapis rouge à ce moment d’histoire.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=handball&source=newssearch&cd=2&ved=0CDUQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.republicain-lorrain.fr%2Fsports%2F2011%2F11%2F07%2Fmetz-tient-sa-finale&ei=vua3Tvm-LYiwhAeYm6WLBA&usg=AFQjCNEXC5GH_aO18ZIzZ1LT4NymBI3XAw&sig2=xX5YUCCFeP48w3HVN8RkRg
Commentaires