Malmenées durant 30 minutes et menées durant 50 minutes, les Bleues se sont finalement imposées face à la Suède (26-23), lundi, en huitièmes de finale du Mondial 2011. Elles retrouveront la Russie, championne du monde, mercredi prochain
Raphaëlle Tervel avait prévenu : "à chaque fois qu'on a été au pied du mur ça nous a plutôt bien réussi". Une fois de plus, les Bleues l'ont prouvé lundi face à la Suède (26-23). Pendant trente minutes, elles se sont fait balader. Puis Olivier Krumbholz a effectué quelques ajustements qui leur ont permis de rectifier le tir en deuxième période. Au final, les "femmes de Défis", comme elles se surnomment, sont revenues petit à petit avant de passer devant à la 50e minute. Malgré un ultime sursaut des Suédoises en fin de match, elles n'ont rien lâché pour accéder aux quarts de finale où l'attend la Russie.
Face aux championnes du monde en titre, il leur faudra certainement réussir une bien meilleure entame que contre la Suède. Incapables de répondre au défi physique des coéquipières de Ahlm, les Bleues ont longtemps souffert face à Johansson, Torstenson et autres Gullden. A la mi-temps, ces dernières ont logiquement viré en tête avec trois buts d'avance (15-12). Une mauvaise nouvelle venue s'ajouter à la crainte d'une entorse à la cheville de Raphaëlle Tervel juste avant la pause. "En première mi-temps, on prenait des coups et on ne donnait rien", a reconnu la gardienne Cléopâtre Darleux à l'issue du match.
Parade décisive de Leynaud à la 57e
Au retour des vestiaires, les Bleues sont revenues avec de bien meilleures intentions. Mais la Suède n'a pas baissé de pied pour autant. Olivier Krumbholz a alors décidé de passer en défense 1-5 avec Allisson Pineau en position avancée. Un changement radical qui a modifié la physionomie de la rencontre. De 20-17 en faveur des Suédoises, le score est passé à 24-21 pour les Françaises. Un 7-1 rédhibitoire pour les joueuses de Johansson qui ne s'en sont pas relevées. Un dernier sursaut leur a permis de revenir à un but (23-24) mais Amandine Leynaud a sorti une parade décisive à la 57e minute sur un jet à sept mètres qui aurait permis aux Suédoises d'égaliser. Dans la foulée, Nina Kanto, peu en réussite jusqu'ici, a marqué le but du plus deux avant qu'Alexandra Lacrabère, impeccable, ne scelle la victoire de son équipe.
Au coup de sifflet final les Bleues pouvaient laisser exploser leur joie après 60 minutes tendues. "Il y a des victoires qui font plus plaisir que d'autres. Celle-là, je m'en souviendrai longtemps, a jubilé Olivier Krumbholz après coup. Parce que je vous assure, la journée a été difficile. On était un peu entamé au niveau du moral. Mais on a su tenir le coup. Quand on était derrière, on est resté solide. Et dans le dernier quart d'heure, on a pu repasser devant grâce au physique." En plus d'être qualifiées pour les quarts de finale pour un remake de la dernière finale du Mondial 2009, les femmes de Défis ont décroché le droit de participer à un tournoi de qualification olympique. L'objectif minimum pour ces filles qui continuent de rêver à un titre mondial.
Raphaëlle Tervel avait prévenu : "à chaque fois qu'on a été au pied du mur ça nous a plutôt bien réussi". Une fois de plus, les Bleues l'ont prouvé lundi face à la Suède (26-23). Pendant trente minutes, elles se sont fait balader. Puis Olivier Krumbholz a effectué quelques ajustements qui leur ont permis de rectifier le tir en deuxième période. Au final, les "femmes de Défis", comme elles se surnomment, sont revenues petit à petit avant de passer devant à la 50e minute. Malgré un ultime sursaut des Suédoises en fin de match, elles n'ont rien lâché pour accéder aux quarts de finale où l'attend la Russie.
Face aux championnes du monde en titre, il leur faudra certainement réussir une bien meilleure entame que contre la Suède. Incapables de répondre au défi physique des coéquipières de Ahlm, les Bleues ont longtemps souffert face à Johansson, Torstenson et autres Gullden. A la mi-temps, ces dernières ont logiquement viré en tête avec trois buts d'avance (15-12). Une mauvaise nouvelle venue s'ajouter à la crainte d'une entorse à la cheville de Raphaëlle Tervel juste avant la pause. "En première mi-temps, on prenait des coups et on ne donnait rien", a reconnu la gardienne Cléopâtre Darleux à l'issue du match.
Parade décisive de Leynaud à la 57e
Au retour des vestiaires, les Bleues sont revenues avec de bien meilleures intentions. Mais la Suède n'a pas baissé de pied pour autant. Olivier Krumbholz a alors décidé de passer en défense 1-5 avec Allisson Pineau en position avancée. Un changement radical qui a modifié la physionomie de la rencontre. De 20-17 en faveur des Suédoises, le score est passé à 24-21 pour les Françaises. Un 7-1 rédhibitoire pour les joueuses de Johansson qui ne s'en sont pas relevées. Un dernier sursaut leur a permis de revenir à un but (23-24) mais Amandine Leynaud a sorti une parade décisive à la 57e minute sur un jet à sept mètres qui aurait permis aux Suédoises d'égaliser. Dans la foulée, Nina Kanto, peu en réussite jusqu'ici, a marqué le but du plus deux avant qu'Alexandra Lacrabère, impeccable, ne scelle la victoire de son équipe.
Au coup de sifflet final les Bleues pouvaient laisser exploser leur joie après 60 minutes tendues. "Il y a des victoires qui font plus plaisir que d'autres. Celle-là, je m'en souviendrai longtemps, a jubilé Olivier Krumbholz après coup. Parce que je vous assure, la journée a été difficile. On était un peu entamé au niveau du moral. Mais on a su tenir le coup. Quand on était derrière, on est resté solide. Et dans le dernier quart d'heure, on a pu repasser devant grâce au physique." En plus d'être qualifiées pour les quarts de finale pour un remake de la dernière finale du Mondial 2009, les femmes de Défis ont décroché le droit de participer à un tournoi de qualification olympique. L'objectif minimum pour ces filles qui continuent de rêver à un titre mondial.
Commentaires