Vivement critiqué au début de l'Euro par Claude Onesta, William Accambray a prouvé face à l'Islande mercredi (29-29), qu'il pouvait compter sur lui. Le Montpelliérain qui a enfin eu du temps de jeu, a inscrit 10 buts, terminantle meilleur buteur de la rencontre.
Dix buts d'un coup. Mercredi, William Accambray en a inscrits bien plus que durant toute la compétition. Avec une réussite insolente (10/11), le jeune arrière gauche a déjoué la défense islandaise et a permis à la France de terminer sur un match nul (29-29)... hélas insuffisant pour jouer la 5e place de cet Euro. Néanmoins, le Montpelliérain s'est enfin montré, marquant des points au yeux du sélectionneur qui l'avait jugé très durement le 17 janvier. "Il est arrivé en pensant que les choses allaient s'ouvrir tout de suite devant lui mais on ne vient pas en équipe de France avec une carte de visite", avait déclaré Claude Onesta devant la presse.
Champion du monde à 22 ans
Blessé au petit doigt de la main droite mi-décembre, le joueur, élu meilleur joueur du championnat de France 2010-2011, avait peu de chances de participer à l'Euro en Serbie. Mais en se remettant plus vite que prévu, Accambray a finalement intégré l'équipe à la fin de la préparation. Sans répondre aux attentes du sélectionneur. "Il n'est pas opérationnel dans sa tête", avait lâché Onesta pour enfoncer le clou. Jusque-là, pourtant, tout souriait au deuxième plus jeune joueur de l'équipe (derrière son meilleur pote Xavier Barachet). Arrivé chez les Experts à l'âge de 20 ans en mars 2009, le robuste Accambray était tout heureux de rejoindre le Chambérien Barachet, qu'il avait fréquenté au Pôle espoirs de Nice. Au Mondial, l'an dernier en Suède, il avait ainsi apporté sa pierre à l'édifice, devenant champion du monde à 22 ans seulement. Costaud, appliqué en défense et buteur, le champion de France réunissait toutes les qualités.
"Je voulais vraiment finir sur une bonne note"
Mais Onesta ne l'a pas aligné contre l'Espagne et l'a fait joué 45 minutes au total contre 36 minutes ce mercredi face à l'Islande. "Ce qui me manque, c'est du temps de jeu et du rythme", avait déclaré Accambray, titulaire pour la première fois contre la Slovénie mais auteur de seulement 3 buts en 7 tentatives. Aujourd'hui, le joueur a fait le travail sur la base arrière, remplaçant à merveille Narcisse et Karabatic. "J'ai essayé d'apporter ce que j'ai à chaque fois que je suis entré sur le terrain, s'est défendu Accambray après le match. J'aurais préféré apporter plus à l'équipe pendant cet Euro. Ca n'a malheureusement pas été mon rôle. Mais je voulais vraiment finir sur une bonne note." Accambray a fait mieux que ça : il a sans doute sauvé sa place aux Jeux Olympiques. Quatorze joueurs seulement seront du voyage à Londres (contre 16 à l'Euro) et le Montpelliérain, qui aura alors 24 ans, compte bien en être.
Dix buts d'un coup. Mercredi, William Accambray en a inscrits bien plus que durant toute la compétition. Avec une réussite insolente (10/11), le jeune arrière gauche a déjoué la défense islandaise et a permis à la France de terminer sur un match nul (29-29)... hélas insuffisant pour jouer la 5e place de cet Euro. Néanmoins, le Montpelliérain s'est enfin montré, marquant des points au yeux du sélectionneur qui l'avait jugé très durement le 17 janvier. "Il est arrivé en pensant que les choses allaient s'ouvrir tout de suite devant lui mais on ne vient pas en équipe de France avec une carte de visite", avait déclaré Claude Onesta devant la presse.
Champion du monde à 22 ans
Blessé au petit doigt de la main droite mi-décembre, le joueur, élu meilleur joueur du championnat de France 2010-2011, avait peu de chances de participer à l'Euro en Serbie. Mais en se remettant plus vite que prévu, Accambray a finalement intégré l'équipe à la fin de la préparation. Sans répondre aux attentes du sélectionneur. "Il n'est pas opérationnel dans sa tête", avait lâché Onesta pour enfoncer le clou. Jusque-là, pourtant, tout souriait au deuxième plus jeune joueur de l'équipe (derrière son meilleur pote Xavier Barachet). Arrivé chez les Experts à l'âge de 20 ans en mars 2009, le robuste Accambray était tout heureux de rejoindre le Chambérien Barachet, qu'il avait fréquenté au Pôle espoirs de Nice. Au Mondial, l'an dernier en Suède, il avait ainsi apporté sa pierre à l'édifice, devenant champion du monde à 22 ans seulement. Costaud, appliqué en défense et buteur, le champion de France réunissait toutes les qualités.
"Je voulais vraiment finir sur une bonne note"
Mais Onesta ne l'a pas aligné contre l'Espagne et l'a fait joué 45 minutes au total contre 36 minutes ce mercredi face à l'Islande. "Ce qui me manque, c'est du temps de jeu et du rythme", avait déclaré Accambray, titulaire pour la première fois contre la Slovénie mais auteur de seulement 3 buts en 7 tentatives. Aujourd'hui, le joueur a fait le travail sur la base arrière, remplaçant à merveille Narcisse et Karabatic. "J'ai essayé d'apporter ce que j'ai à chaque fois que je suis entré sur le terrain, s'est défendu Accambray après le match. J'aurais préféré apporter plus à l'équipe pendant cet Euro. Ca n'a malheureusement pas été mon rôle. Mais je voulais vraiment finir sur une bonne note." Accambray a fait mieux que ça : il a sans doute sauvé sa place aux Jeux Olympiques. Quatorze joueurs seulement seront du voyage à Londres (contre 16 à l'Euro) et le Montpelliérain, qui aura alors 24 ans, compte bien en être.
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