Régénérée depuis son échec à l'Euro, l'équipe de France messieurs de handball ambitionne de devenir la première nation à conserver son titre olympique à partir de dimanche à Londres. Une claque et ça repart? Dépossédés de leur titre européen en janvier, au terme d'un tournoi catastrophique conclu à la onzième place, les handballeurs se sont trouvés un défi à la hauteur de leur palmarès vertigineux pour rebondir.
"On s'en est pris plein les dents"
Conserver un titre olympique, aucune équipe de handball n'y est encore parvenue et cela plaît à la bande de Claude Onesta, sacrée à Pékin, championne d'Europe en 2010 et double championne du monde en titre. "On s'en est pris plein les dents", souligne Bertrand Gille au sujet du fiasco serbe qui a fait beaucoup de bruit mais n'a pas entraîné de révolution pour autant, puisque ce sont les mêmes joueurs qu'on retrouve à Londres.
Plutôt que de tout bouleverser, Claude Onesta a préféré affiner les réglages, réaffirmer son autorité, repositionner quelques joueurs, en comptant aussi sur une préparation plus longue, la même qu'avant Pékin, pour repartir au sommet. "On a essayé de rendre notre jeu plus dangereux sur tous les postes", souligne Daniel Narcisse, devenu le meneur de jeu titulaire à la place de Nikola Karabatic, qui œuvre désormais surtout au poste d'arrière gauche. "C'est vrai qu'il fallait évoluer dans notre jeu. Mais il fallait surtout qu'on fasse une vraie préparation physique. Quand on est bien prêt physiquement, on joue avec plus de détermination, plus de justesse et notre défense redevient un vrai mur", ajoute le capitaine Jérôme Fernandez.
La France en revanche a hérité d'un groupe très accessible
La préparation, malgré un dernier match perdu face à la Hongrie, a confirmé que les Bleus avaient retrouvé leur mordant. Suffisamment pour avaler de nouveau la concurrence comme aux plus beaux jours ? Débuts en douceur "On s'en est en tout cas donné les moyens, même si le niveau s'est équilibré et qu'il y a plus de candidats au titre qu'il y a quatre ans", dit Fernandez qui cite le Danemark, champion d'Europe, la Croatie, "qui revient vraiment en force" et l'Espagne, "toujours un candidat sérieux", comme principaux rivaux. Après un tirage au sort très déséquilibrant, ces trois équipes se retrouvent toutes dans l'autre groupe, authentiquement "mortel", avec en plus la Serbie, argentée à l'Euro, la Hongrie et la Corée du Sud.
La France en revanche a hérité d'un groupe très accessible avec l'Argentine, la Tunisie, l'Islande, la Suède et la Grande-Bretagne, une équipe constituée de bric et de broc et qui peut s'attendre à être écrasée dimanche soir. "On a de la chance là. Il faudra surtout être prêts pour la deuxième partie de la compétition", souligne Fernandez, qui avait suivi la fin du parcours de Pékin depuis des tribunes à cause d'une fracture à la main et qui aimerait bien "aider jusqu'au bout cette fois" avec une génération qui, sauf fiasco à Londres, devrait continuer jusqu'au Mondial-2013 en Espagne. "On est une bonne partie à vivre notre dernière Olympiade et on a envie de la vivre à fond, dit-il. Ce qui s'est passé à l'Euro, on s'en fiche un peu. Quand on regarde derrière, on regarde plutôt les quatre années écoulées et sur ces quatre années, il y a eu trois titres. On est plutôt heureux dans ce sens là."
http://www.midilibre.fr/2012/07/28/jo-2012-les-handballeurs-francais-visent-un-double-inedit,540585.php
"On s'en est pris plein les dents"
Conserver un titre olympique, aucune équipe de handball n'y est encore parvenue et cela plaît à la bande de Claude Onesta, sacrée à Pékin, championne d'Europe en 2010 et double championne du monde en titre. "On s'en est pris plein les dents", souligne Bertrand Gille au sujet du fiasco serbe qui a fait beaucoup de bruit mais n'a pas entraîné de révolution pour autant, puisque ce sont les mêmes joueurs qu'on retrouve à Londres.
Plutôt que de tout bouleverser, Claude Onesta a préféré affiner les réglages, réaffirmer son autorité, repositionner quelques joueurs, en comptant aussi sur une préparation plus longue, la même qu'avant Pékin, pour repartir au sommet. "On a essayé de rendre notre jeu plus dangereux sur tous les postes", souligne Daniel Narcisse, devenu le meneur de jeu titulaire à la place de Nikola Karabatic, qui œuvre désormais surtout au poste d'arrière gauche. "C'est vrai qu'il fallait évoluer dans notre jeu. Mais il fallait surtout qu'on fasse une vraie préparation physique. Quand on est bien prêt physiquement, on joue avec plus de détermination, plus de justesse et notre défense redevient un vrai mur", ajoute le capitaine Jérôme Fernandez.
La France en revanche a hérité d'un groupe très accessible
La préparation, malgré un dernier match perdu face à la Hongrie, a confirmé que les Bleus avaient retrouvé leur mordant. Suffisamment pour avaler de nouveau la concurrence comme aux plus beaux jours ? Débuts en douceur "On s'en est en tout cas donné les moyens, même si le niveau s'est équilibré et qu'il y a plus de candidats au titre qu'il y a quatre ans", dit Fernandez qui cite le Danemark, champion d'Europe, la Croatie, "qui revient vraiment en force" et l'Espagne, "toujours un candidat sérieux", comme principaux rivaux. Après un tirage au sort très déséquilibrant, ces trois équipes se retrouvent toutes dans l'autre groupe, authentiquement "mortel", avec en plus la Serbie, argentée à l'Euro, la Hongrie et la Corée du Sud.
La France en revanche a hérité d'un groupe très accessible avec l'Argentine, la Tunisie, l'Islande, la Suède et la Grande-Bretagne, une équipe constituée de bric et de broc et qui peut s'attendre à être écrasée dimanche soir. "On a de la chance là. Il faudra surtout être prêts pour la deuxième partie de la compétition", souligne Fernandez, qui avait suivi la fin du parcours de Pékin depuis des tribunes à cause d'une fracture à la main et qui aimerait bien "aider jusqu'au bout cette fois" avec une génération qui, sauf fiasco à Londres, devrait continuer jusqu'au Mondial-2013 en Espagne. "On est une bonne partie à vivre notre dernière Olympiade et on a envie de la vivre à fond, dit-il. Ce qui s'est passé à l'Euro, on s'en fiche un peu. Quand on regarde derrière, on regarde plutôt les quatre années écoulées et sur ces quatre années, il y a eu trois titres. On est plutôt heureux dans ce sens là."
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