La star montpelliéraine a retrouvé le championnat de France avec son club dimanche...
A l’annonce de son nom lors de la présentation des équipes de Sélestat et de Montpellier, un tonnerre d’applaudissements a retenti. Nikola Karabatic a fait son retour en D1, dimanche, à Strasbourg, devant 5 500 spectateurs. Et l’arrière gauche héraultais n’a récolté que des encouragements de la part du public alsacien. «C’est notre idole, lance Didier. On ne peut pas la brûler comme ça.» «J’ai eu un superbe accueil, reconnaît le double champion olympique. Je suis content, même si on n’a pas gagné.» Car Montpellier a été tenu en échec à la dernière minute par Sélestat (30-30).
Karabatic: «On parle de handball»
A Strasbourg, «mon deuxième chez moi», dixit Karabatic qui a grandi en partie dans la capitale européenne, on a senti que le Montpelliérain avait de la frustration à évacuer. Ses trois premiers tirs transformés en but par son bras droit ont été un véritable exutoire après cinq semaines sans entraînement à la suite de son interpellation, le 30 septembre, pour des soupçons de paris truqués. A chaque question qui traitait du sujet, il a botté en touche d’un «On parle de handball». Concernant cet autre sujet, Karabatic a avoué s’être «bien senti. J’ai pris beaucoup de plaisir. C’est juste dommage qu’on ne gagne pas, car on avait le match en main.»
Guigou: «Ils sont revenus comme si de rien n’était, sans aucune explication envers le groupe»
Karabatic n’a pas été le seul Héraultais a faire son retour. Ses partenaires Issam Tej et Dragan Gajic, également interpellés dans l’affaire des paris truqués du match Cesson-Montpellier, ont eu une part prépondérante dans le nul rapporté d’Alsace avec neuf buts chacun. Avec les six buts de Karabatic, le trio a inscrit vingt-quatre des trente buts du MAHB. «C’est l’an I de Montpellier avec le retour de ces joueurs», estime Patrice Canayer, l’entraîneur héraultais. Reste juste à ce que le vestiaire demeure soudé. «Sportivement, leur retour est une bonne nouvelle, mais ils sont revenus comme si de rien n’était, sans aucune explication envers le groupe», lâche Michaël Guigou, le capitaine.
http://www.20minutes.fr/article/1040222/montpellier-retour-force-bannis-nikola-karabatic
A l’annonce de son nom lors de la présentation des équipes de Sélestat et de Montpellier, un tonnerre d’applaudissements a retenti. Nikola Karabatic a fait son retour en D1, dimanche, à Strasbourg, devant 5 500 spectateurs. Et l’arrière gauche héraultais n’a récolté que des encouragements de la part du public alsacien. «C’est notre idole, lance Didier. On ne peut pas la brûler comme ça.» «J’ai eu un superbe accueil, reconnaît le double champion olympique. Je suis content, même si on n’a pas gagné.» Car Montpellier a été tenu en échec à la dernière minute par Sélestat (30-30).
Karabatic: «On parle de handball»
A Strasbourg, «mon deuxième chez moi», dixit Karabatic qui a grandi en partie dans la capitale européenne, on a senti que le Montpelliérain avait de la frustration à évacuer. Ses trois premiers tirs transformés en but par son bras droit ont été un véritable exutoire après cinq semaines sans entraînement à la suite de son interpellation, le 30 septembre, pour des soupçons de paris truqués. A chaque question qui traitait du sujet, il a botté en touche d’un «On parle de handball». Concernant cet autre sujet, Karabatic a avoué s’être «bien senti. J’ai pris beaucoup de plaisir. C’est juste dommage qu’on ne gagne pas, car on avait le match en main.»
Guigou: «Ils sont revenus comme si de rien n’était, sans aucune explication envers le groupe»
Karabatic n’a pas été le seul Héraultais a faire son retour. Ses partenaires Issam Tej et Dragan Gajic, également interpellés dans l’affaire des paris truqués du match Cesson-Montpellier, ont eu une part prépondérante dans le nul rapporté d’Alsace avec neuf buts chacun. Avec les six buts de Karabatic, le trio a inscrit vingt-quatre des trente buts du MAHB. «C’est l’an I de Montpellier avec le retour de ces joueurs», estime Patrice Canayer, l’entraîneur héraultais. Reste juste à ce que le vestiaire demeure soudé. «Sportivement, leur retour est une bonne nouvelle, mais ils sont revenus comme si de rien n’était, sans aucune explication envers le groupe», lâche Michaël Guigou, le capitaine.
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