Ce qui a changé chez les Experts depuis le titre olympique

Les Bleus s'apprêtent à défendre leur titre mondial en Espagne...
Les instances du handball mondial ne s’étant toujours pas décidées à espacer un peu les grandes compétitions histoire de faire souffler joueurs et spectateurs, les Experts terminent –déjà - leur préparation pour le mondial espagnol par une deuxième rencontre amicale face à l’Argentine mercredi. Cinq mois à peine après le titre londonien, les Bleus se retrouvent au grand complet ou presque pour ajouter un nouveau trophée à leur palmarès. Mais le contexte, lui, a bien changé depuis l’aventure olympique…
Les frères Gilles ne sont plus là
Bertrand Gilles ne sait pas encore «s’il a fait le tour de question» mais le pivot chambérien a décidé de faire l’impasse sur ce mondial avant de décider de la suite à donner à sa carrière internationale. Son frère Guillaume a déjà sauté le pas. Si, sportivement, les deux hommes ont été remplacés, leur absence rappelle que les Experts sont plus près de la fin que du début. «Cela annonce la fin d’une génération», résume l’ailier montpelliérain Mickaël Guigou. Une génération qui a tout gagné en deux exemplaires depuis 2006 et qui va dire adieu à l’équipe de France fin janvier, au moins pour Didier Dinart, Jérôme Fernandez et Daouda Karaboué. Retrouver la motivation pour gagner un énième championnat du monde après une année 2012 aussi intense n’est pas gagné d’avance.
L’image des Experts en a pris un coup
Les Bleus avaient quitté Londres sur ce qu’on pensait être un malentendu, la fameuse affaire du démontage de studio. Malentendu qui s’est transformé en défiance généralisée avec l’affaire des paris truqués et l’implication de Nikola Karabatic. Claude Onesta a beau prétendre en début d’année sur RTL «que le handball n’est taché en rien, que ce sont simplement les gens qui commettent des erreurs qui peuvent être considérées comme responsables», le comportement des joueurs de l’équipe de France sera au moins autant scruté que ses résultats sportifs. L’ambiance au sein du groupe également, même si Didier Dinart a assuré dans le JDD qu’il n’y avait pas d’inquiétudes à avoir de ce côté-là «Entre nous, la solidarité prime. Rien ne pourra gâcher notre histoire commune».
Les Bleus ne se sont pas beaucoup vus
L’Euro 2012 a montré qu’une équipe de France à la préparation minimaliste ne disposait plus d’une marge folle sur ses adversaires. Or avant de se retrouver à Capbreton fin décembre pour leur stage de préparation, les Bleus se sont vus… quatre jours. «Le potentiel c'est bien sûr les hommes mais c'est aussi leur état de forme et leur préparation. Je crois que la forme qu'on peut avoir dans le cadre des JO, c'est-à-dire 7 ou 8 semaines, est bien plus complète que ce qu'on peut avoir en 10 jours», explique Onesta tout en euphémisme. Le sélectionneur a même dû attendre que Daniel Narcisse et Thierry Omeyer soient libérés par leur club de Bundesliga pour les inclure dans le groupe à la dernière minute. Heureusement que le calendrier offre aux Bleus une première semaine tranquille…sur le papier

http://www.20minutes.fr/sport/handball/1075519-change-chez-experts-depuis-titre-olympique

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