Metz ne craint pas la pénurie de gauchères. En ce début de saison, le champion de France compte trois ailières à droite. Ailly Luciano, Chloé Bulleux et Laura Flippes espèrent bien faire oublier Katty Piéjos, partie à Fleury.
Plus de la moitié des buts ont été marqués à l’aile, hier, lors du premier tour du tournoi amical de Schmelz. On savait que Metz était déjà bien armé à gauche (avec Baudouin et Ognjenovic). Aujourd’hui, Sandor Rac peut également compter sur son coin droit. Ailly Luciano et Chloé Bulleux se complètent à merveille.
Elles ne sont d’ailleurs pas responsables des difficultés défensives rencontrées face aux Roumaines de Baïa Mare (défaite 29-28) et aux Allemandes de Thurïnger (défaite 24-18). « Heureusement, ça compte pour du beurre » , s’excuse Chloé Bulleux qui s’extasie devant la vitesse de pointe d’Ailly Luciano. « Quelle rapidité ! Si elle est une mobylette, moi je suis puissante », remarque la petite nouvelle.
À 21 ans, l’ex-Nîmoise a la lourde tâche de remplacer l’ex-internationale française Katty Piéjos. « Je ne me prends pas la tête. Je pense être du même niveau qu’Ailly. Nous avons le même âge. Il n’y a pas de hiérarchie établie. À Nîmes, j’évoluais dans l’ombre de Blandine Dancette (joueuse de l’équipe de France). À Metz, je suis venue m’exprimer. » Cela fait trois semaines qu’elle découvre le fonctionnement messin et qu’elle partage le temps de jeu avec sa concurrente Luciano.
Ailly Luciano ne demande pas mieux que de jouer. La Néerlandaise a énormément progressé cet été. Son stage avec l’équipe nationale lui a permis de prendre confiance. « Je reviens avec une nouvelle gamme de shoots et moins d’appréhension. Je sais que la balle ne descend pas toujours à l’aile alors si je l’ai, j’en profite, en essayant de ne plus me poser de questions. »
Ailly Luciano sera en concurrence avec Chloé Bulleux cette saison mais pas uniquement avec elle. « Je suis étrangère et, chaque week-end en championnat, Sandor devra sortir deux étrangères du groupe. Je suis donc chaque semaine sur la sellette. À moi de lui prouver que mon poste et mon rôle sont importants. S’il a besoin de moi, il me gardera. »
Ce que le Serbe oublie de dire c’est qu’il lorgne aussi sur Déborah Kpodar, l’ailière droite de la réserve, qui évolue en Nationale 1 et qui pourrait rapidement intégrer le groupe pro. Pour éviter les bouchons dans le coin, elle pourrait glisser à l’arrière pour suppléer Marie Prudhomme car Metz Handball recherche toujours une solution de rechange à ce poste.
http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2013/08/18/ca-se-bouscule-a-droite
Plus de la moitié des buts ont été marqués à l’aile, hier, lors du premier tour du tournoi amical de Schmelz. On savait que Metz était déjà bien armé à gauche (avec Baudouin et Ognjenovic). Aujourd’hui, Sandor Rac peut également compter sur son coin droit. Ailly Luciano et Chloé Bulleux se complètent à merveille.
Elles ne sont d’ailleurs pas responsables des difficultés défensives rencontrées face aux Roumaines de Baïa Mare (défaite 29-28) et aux Allemandes de Thurïnger (défaite 24-18). « Heureusement, ça compte pour du beurre » , s’excuse Chloé Bulleux qui s’extasie devant la vitesse de pointe d’Ailly Luciano. « Quelle rapidité ! Si elle est une mobylette, moi je suis puissante », remarque la petite nouvelle.
À 21 ans, l’ex-Nîmoise a la lourde tâche de remplacer l’ex-internationale française Katty Piéjos. « Je ne me prends pas la tête. Je pense être du même niveau qu’Ailly. Nous avons le même âge. Il n’y a pas de hiérarchie établie. À Nîmes, j’évoluais dans l’ombre de Blandine Dancette (joueuse de l’équipe de France). À Metz, je suis venue m’exprimer. » Cela fait trois semaines qu’elle découvre le fonctionnement messin et qu’elle partage le temps de jeu avec sa concurrente Luciano.
« Chaque semaine sur la sellette »
Bonne joueuse, Chloé Bulleux lui aurait volontiers laissé sa place, hier, contre Baïa Mare. « Ailly a réalisé un énorme match (6 buts et 3 interceptions). Si j’étais restée sur le banc, je n’aurais pas trouvé ça bizarre , affirme la fan des lobs. Je ne suis pas partisane du partage équitable du temps de jeu mais je sais que Sandor (l’entraîneur) fonctionne de cette façon. Je vais m’y faire. Mais je trouve ça dommage de sortir une fille si elle est bonne. Si elle est en forme, autant la laisser sur le terrain. »Ailly Luciano ne demande pas mieux que de jouer. La Néerlandaise a énormément progressé cet été. Son stage avec l’équipe nationale lui a permis de prendre confiance. « Je reviens avec une nouvelle gamme de shoots et moins d’appréhension. Je sais que la balle ne descend pas toujours à l’aile alors si je l’ai, j’en profite, en essayant de ne plus me poser de questions. »
Ailly Luciano sera en concurrence avec Chloé Bulleux cette saison mais pas uniquement avec elle. « Je suis étrangère et, chaque week-end en championnat, Sandor devra sortir deux étrangères du groupe. Je suis donc chaque semaine sur la sellette. À moi de lui prouver que mon poste et mon rôle sont importants. S’il a besoin de moi, il me gardera. »
Kpodar en ligne de mire
Ailly Luciano évoque un sujet sensible car pour Sandor Rac le poste d’ailier n’est pas le plus important. « Il n’est pas déterminant dans le jeu mais j’ai besoin des ailières pour la finition. La preuve, contre Baïa Mare, elles ont marqué 20 des 28 buts », remarque le technicien messin, qui a lancé une troisième ailière droite, hier, dans le bain : Laura Flippes. « Elle rentre du Danemark où elle a terminé septième du Mondial juniors avec les Bleues. Cela fait deux jours qu’elle est dans le groupe, elle doit encore prendre ses marques. »Ce que le Serbe oublie de dire c’est qu’il lorgne aussi sur Déborah Kpodar, l’ailière droite de la réserve, qui évolue en Nationale 1 et qui pourrait rapidement intégrer le groupe pro. Pour éviter les bouchons dans le coin, elle pourrait glisser à l’arrière pour suppléer Marie Prudhomme car Metz Handball recherche toujours une solution de rechange à ce poste.
http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2013/08/18/ca-se-bouscule-a-droite
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