La star du handball français sera ce vendredi à Toulouse pour disputer avec le FC Barcelone, son nouveau club, un tournoi international. Toujours poursuivi dans l’affaire des paris suspects, il se dit «serein» et espère toujours le non-lieu.
L’immense star du handball français, Nikola Karabatic, sera à Toulouse ce vendredi pour disputer avec la section hand du Barça, où il a signé cet été, le tournoi international du Fénix Toulouse Handball. Entretien.
Quelles sensations éprouve-t-on quand on évolue dans l’un des plus grands clubs du monde, sinon le plus grand ?
«ça fait un peu bizarre. Porter ce maillot, ces couleurs… C’est le plus beau maillot du monde et pour moi une immense fierté. Quand j’étais petit, j’avais deux équipes favorites, Kiel et le Barça. Quand je suis revenu d’Allemagne, j’ai longtemps hésité entre Montpellier et Barcelone. J’ai choisi Montpellier et cet été, quand l’opportunité de signer au Barça s’est à nouveau présentée, je n’ai pas voulu la laisser passer».
Qu’est-ce qui rend Barcelone si différent des autres clubs ?
«D’abord les joueurs : ce sont les meilleurs du monde à chaque poste et il y en a deux par poste ! Ensuite, les installations sont très impressionnantes».
On vous a demandé de parler catalan ?
«Non (Il rit). J’ai déjà pas mal progressé en espagnol et quand je maîtriserai la langue, je me mettrai au catalan. Lors de ma première conférence de presse, j’avais glissé une phrase en catalan et j’avais remarqué que tout le monde avait apprécié».
Avez-vous les mêmes exigences que la section football du Barça ?
«Ici le football, c’est vraiment la vitrine. Et quand le foot va bien, toutes les sections omnisports vont bien. Au hand, nous avons moins de supporters mais la pression et l’exigence sont les mêmes. Il faut gagner tous les matches, toutes les compétitions. L’obligation de gagner est la même».
Quels sont vos objectifs cette saison ?
«Ici il n’y a pas de réunion d’avant-saison où l’on va viser certaines compétitions plutôt que d’autres. Au Barça, on joue pour tout gagner et il faut être à 200 % ! Personnellement, comme je n’ai jamais joué en Espagne, j’aimerais surtout remporter le championnat. Et bien sûr la Ligue des Champions, un des objectifs prioritaires».
Et en équipe de France ?
«C’est une période charnière. Des joueurs majeurs comme Dinart ont arrêté et des plus jeunes comme Accambray ou Barachet vont devoir s’imposer comme titulaires. On aura toujours une super-équipe et il faut continuer à tout gagner. Même si le prochain championnat d’Europe a lieu au Danemark et sera très difficile. Mais croyez-moi, on est super-motivés».
À votre arrivée, la presse catalane a dit que vous étiez le «Neymar du handball». Avez-vous rencontré votre alter-ego du football ?
«Non, pas encore. Mais j’ai assisté au premier match de la saison au Camp Nou et à leur victoire 7-0. Il faudra organiser un petit match de hand contre eux (Il rit)».
Que pensez-vous du Fénix Toulouse ?
«Depuis deux ou trois ans, il y a à Toulouse une très bonne équipe avec Jérôme Fernandez, des internationaux espagnols, un bon Monténégrin… S’ils arrivent à bien jouer collectivement, ils ont le potentiel d’aller chatouiller les gros du championnat et s’installer en haut du classement».
Vivre en Espagne vous fait oublier l’affaire des paris ?
«Non, ça ne change pas grand-chose. L’affaire est toujours en cours. Mais je ne me préoccupe pas de ça. Pour moi, le plus important, c’est le hand. Vous savez, je ne suis pas parti en Espagne pour m’éloigner ou fuir quoi que ce soit. Je suis serein depuis le début».
Vous espérez toujours le non-lieu ?
«Je ne sais pas si l’affaire ira jusqu’au tribunal correctionnel… Bien sûr, j’espère obtenir un non-lieu, c’est clair».
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/22/1693802-nikola-karabatic-espere-un-non-lieu.html
L’immense star du handball français, Nikola Karabatic, sera à Toulouse ce vendredi pour disputer avec la section hand du Barça, où il a signé cet été, le tournoi international du Fénix Toulouse Handball. Entretien.
Quelles sensations éprouve-t-on quand on évolue dans l’un des plus grands clubs du monde, sinon le plus grand ?
«ça fait un peu bizarre. Porter ce maillot, ces couleurs… C’est le plus beau maillot du monde et pour moi une immense fierté. Quand j’étais petit, j’avais deux équipes favorites, Kiel et le Barça. Quand je suis revenu d’Allemagne, j’ai longtemps hésité entre Montpellier et Barcelone. J’ai choisi Montpellier et cet été, quand l’opportunité de signer au Barça s’est à nouveau présentée, je n’ai pas voulu la laisser passer».
Qu’est-ce qui rend Barcelone si différent des autres clubs ?
«D’abord les joueurs : ce sont les meilleurs du monde à chaque poste et il y en a deux par poste ! Ensuite, les installations sont très impressionnantes».
On vous a demandé de parler catalan ?
«Non (Il rit). J’ai déjà pas mal progressé en espagnol et quand je maîtriserai la langue, je me mettrai au catalan. Lors de ma première conférence de presse, j’avais glissé une phrase en catalan et j’avais remarqué que tout le monde avait apprécié».
Avez-vous les mêmes exigences que la section football du Barça ?
«Ici le football, c’est vraiment la vitrine. Et quand le foot va bien, toutes les sections omnisports vont bien. Au hand, nous avons moins de supporters mais la pression et l’exigence sont les mêmes. Il faut gagner tous les matches, toutes les compétitions. L’obligation de gagner est la même».
Quels sont vos objectifs cette saison ?
«Ici il n’y a pas de réunion d’avant-saison où l’on va viser certaines compétitions plutôt que d’autres. Au Barça, on joue pour tout gagner et il faut être à 200 % ! Personnellement, comme je n’ai jamais joué en Espagne, j’aimerais surtout remporter le championnat. Et bien sûr la Ligue des Champions, un des objectifs prioritaires».
Et en équipe de France ?
«C’est une période charnière. Des joueurs majeurs comme Dinart ont arrêté et des plus jeunes comme Accambray ou Barachet vont devoir s’imposer comme titulaires. On aura toujours une super-équipe et il faut continuer à tout gagner. Même si le prochain championnat d’Europe a lieu au Danemark et sera très difficile. Mais croyez-moi, on est super-motivés».
À votre arrivée, la presse catalane a dit que vous étiez le «Neymar du handball». Avez-vous rencontré votre alter-ego du football ?
«Non, pas encore. Mais j’ai assisté au premier match de la saison au Camp Nou et à leur victoire 7-0. Il faudra organiser un petit match de hand contre eux (Il rit)».
Que pensez-vous du Fénix Toulouse ?
«Depuis deux ou trois ans, il y a à Toulouse une très bonne équipe avec Jérôme Fernandez, des internationaux espagnols, un bon Monténégrin… S’ils arrivent à bien jouer collectivement, ils ont le potentiel d’aller chatouiller les gros du championnat et s’installer en haut du classement».
Vivre en Espagne vous fait oublier l’affaire des paris ?
«Non, ça ne change pas grand-chose. L’affaire est toujours en cours. Mais je ne me préoccupe pas de ça. Pour moi, le plus important, c’est le hand. Vous savez, je ne suis pas parti en Espagne pour m’éloigner ou fuir quoi que ce soit. Je suis serein depuis le début».
Vous espérez toujours le non-lieu ?
«Je ne sais pas si l’affaire ira jusqu’au tribunal correctionnel… Bien sûr, j’espère obtenir un non-lieu, c’est clair».
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/22/1693802-nikola-karabatic-espere-un-non-lieu.html
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