PSG, un nul au goût amer

La Macédoine, quelle salade ! Facile... mais aussi réaliste. En deux déplacements à Skopje, la capitale de l’Etat d’Europe de l’Est, la Dream Team du Paris-SG a subi une défaite, il y a quinze jours face au Metalurg (28-26), et un nul, dimanche, contre le Vardar (24-24). Pourtant, lors de cette seconde opposition, les Parisiens ont eu le match en main, menant de cinq unités à autant de minutes de la fin du match (24-19, 55e). Mikkel Hansen (sept buts) était en verve, signant sa meilleure sortie depuis le début de la saison. Dans le but, Patrice Annonay, sur la lancée de ses rencontres précédentes, était encore excellent. On souriait même un peu en se disant que Paris allait finalement battre un Vardar où évoluent tout de même Alex Dujshebaev et le trio russe Dibirov-Ratsvortsev-Chipourine, après avoir cédé face à un Metalurg plus modeste.
Plein de maîtrise, le Paris-SG a pourtant craqué dans les cinq dernières minutes. Mikhail Chipourine, auteur de six buts dans la seule seconde période, a sonné la charge, imité par Timur Dibirov, qui avait déjà démarré le match tambour battant, et le Slovène Matjaz Brumen. Puis Dujshebaev, très bon dimanche soir, a ramené Skopje à un but d’un PSG soudainement muet. Un peu plus tôt, Strahinja Milic, le troisième gardien utilisé par les Macédoniens, avait détourné un jet de sept mètres de Samuel Honrubia. Enfin, à la dernière minute, Igor Karacic a arraché l’égalisation, comme le Vardar l’avait déjà face au FC Barcelone (29-29) lors de la première journée de Ligue des champions.
Le Paris-SG avait su creuser l’écart en fin de première période, pour atteindre la pause avec une avance de trois buts (12-9), résister ensuite au retour du Vardar (14-14, 38e), se passer de Jakov Gojun, exclu à la 41e pour avoir de nouveau récolté deux minutes de suspension. Luc Abalo avait signé de belles envolées durant cette rencontre dont une sur une passe dans le dos de Marko Kopljar. Mais le club parisien a finalement été dépassé dans les dernières minutes, et c’est un point au goût amer qu'il a ramené de Macédoine. Dommage car une nette victoire aurait permis de faire le plein de confiance avant de recevoir Barcelone dimanche prochain
 

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