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Une bonne chose de faite. Deux jours après sa grosse performance face à la Croatie, l’équipe de France a dû batailler avec une équipe de Biélorussie qui lui est inférieure, et qui n’est plus en position de jouer une qualification pour les demies. Le match piège par excellence. Mais les Bleus ont assuré le coup, même si Claude Onesta n’a pas vraiment apprécié la performance des siens, et notamment des "remplaçants", censés soulager les cadres.
"Les rotations n’apportent pas assez, regrette Nikola Karabatic.On se retrouve à devoir remettre des joueurs qui ont déjà beaucoup joué." Pourtant, les cadres pensaient avoir fait le boulot d’entrée (4-0, 5e)."On a bien pris le match par le bon bout, explique Valentin Porte, sur Canal+ Sport.Après, c'est vrai qu'on s'est un peu relâché, ils sont remontés car c'est une belle équipe."Résultat, à la pause, l’écart n’est pas vraiment fait (20-16, 30e). La faute à des doublures encore un peu tendres, mais aussi à des titulaires à l’investissement fluctuant, notamment en défense."Ce n’était pas du tout ce qu’on avait demandé", tonne Sylvain Nouet, l’adjoint d’Onesta.
Et si le sélectionneur a recadré ses troupes à la pause, la deuxième période se joue sur le même rythme lancinant, mais avec cette fois un écart qui grimpe (26-20, 41e). Au final, l’important était ailleurs, seule la victoire comptait. Car couplé à la défaite de la Suède face à la Pologne (35-25), ce succès ouvre en grand les portes des demies à la troupe de Nikola Karabatic. Assurés d'être premiers, les Tricolores affronteront les Suédois pour un match sans enjeu pour eux, mercredi, avant de préparer la demi-finale prévue vendredi, sans doute face à l'Espagne. Enfin, dernière bonne nouvelle avec cette première place: l'assurance d'éviter les hôtes danois jusqu'en finale...
 

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