Si vous ne savez pas pourquoi la défense
française a brisé les assauts danois, dimanche en
finale du Championnat d’Europe, c’est très facile. Vous demandez à Didier
Dinart, l’ancien pilier défensif des Bleus, désormais en charge de ce secteur au
sein de l’encadrement. «Les Danois jouaient sur trois enclenchements,
qui étaient très simples, raconte-t-il. Le jeu nordique est très
appliqué et respecte les combinaisons. Mais, dès qu’ils sortent d’un registre,
ils sont moins ordonnés. Les trois enclenchements ont été très bien assimilés
par notre défense et contré. Le Danemark s’est retrouvé en difficulté et s’est
écrasé contre un mur pendant une heure.» Le double champion olympique, qui
a mis un terme à sa carrière l’été dernier, est resté modeste devant l’ampleur
de la tâche réalisée. «Je souligne surtout la performance des joueurs,
a-t-il glissé, lundi soir, à son retour en France. C’est l’aboutissement
d’un travail. On a travaillé plusieurs mois sur un système. Quand il y a une
récompense à l’arrivée, ça fait plaisir.»
«Avant
j'étais ciblé sur ma performance. Maintenant je dois faire fonctionner un
groupe» Sitôt sa carrière de joueur achevé, Didier Dinart, 37 ans, a
directement enchaîné sur ses nouvelles fonctions. Pas de temps mort. «Avant
j’étais ciblé sur ma performance. Maintenant je dois faire fonctionner un
groupe», dit-il. Le premier match de l’Euro, contre
la Russie, Dinart l’a préparé quinze jours à l’avance, «car l’entame
d’un tournoi est déterminante pour la suite. On sait très bien que si on démarre
avec beaucoup d’enthousiasme et de confiance, ça peut engendrer ce qui s’est
passé derrière». Après le match, tard dans la nuit, l’ancien joueur de
Montpellier et de Ciudad Real a effectué un long travail vidéo, pour décrypter
le jeu de l’équipe de France et celui de son prochain adversaire. Le même mode
opératoire a fonctionné tout au long de l’Euro
jusqu’au sacre de dimanche.
Didier Dinart s’est très bien fondu dans son nouveau rôle. Donner des consignes à ses anciens partenaires ne le dérange pas. «En fait, je le faisais déjà en étant joueur, déclare-t-il. Sauf qu’avant je pouvais commander directement sur le terrain. J’étais ma propre voix. Maintenant j’ai des relais avec Luka et Nikola Karabatic.» Les deux frangins sont deux des figures de proue de la défense tricolore. A ceux-là s’ajoute également Cédric Sorhaindo. «Il est très précieux, car il est polyvalent sur tous les postes, explique Dinart. Notre assise défensive est vraiment axée autour de ces trois joueurs-là. Nikola a fait une très grosse performance à l’Euro, en attaquant et en défendant pendant une heure. Ils ont une densité, une compréhension. Ils sont peut-être en avance sur le système.» Le Championnat d’Europe terminé, les joueurs sont repartis en club. Didier Dinart, lui, va maintenant se rapprocher des filières de formation, un autre aspect de son travail. Les Bleus, il les reverra en mars à l’occasion de la dernière étape de la Golden League.
Didier Dinart s’est très bien fondu dans son nouveau rôle. Donner des consignes à ses anciens partenaires ne le dérange pas. «En fait, je le faisais déjà en étant joueur, déclare-t-il. Sauf qu’avant je pouvais commander directement sur le terrain. J’étais ma propre voix. Maintenant j’ai des relais avec Luka et Nikola Karabatic.» Les deux frangins sont deux des figures de proue de la défense tricolore. A ceux-là s’ajoute également Cédric Sorhaindo. «Il est très précieux, car il est polyvalent sur tous les postes, explique Dinart. Notre assise défensive est vraiment axée autour de ces trois joueurs-là. Nikola a fait une très grosse performance à l’Euro, en attaquant et en défendant pendant une heure. Ils ont une densité, une compréhension. Ils sont peut-être en avance sur le système.» Le Championnat d’Europe terminé, les joueurs sont repartis en club. Didier Dinart, lui, va maintenant se rapprocher des filières de formation, un autre aspect de son travail. Les Bleus, il les reverra en mars à l’occasion de la dernière étape de la Golden League.
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