Nantes remporte le premier titre de la saison en battant le PSG en finale du Trophée des champions (32-26) à Rouen samedi. Les Parisiens ont buté sur une défense très agressive et surtout sur un Cyril Dumoulin en état de grâce dans les buts.Nantes s'est offert le Trophée des champions en battant le PSG en finale samedi, à Rouen (32-26). Les Nantais, incroyables en défense, peuvent largement remercier leur gardien international, Cyril Dumoulin, auteur d'une grande prestation.Dans les quinze premières minutes du match, les coéquipiers de Nikola Karabatic n'avaient marqué que quatre petits buts, pendant que Nivolas Tournat et Eduardo Gurbindo, entre autres, permettaient déjà à Nantes de prendre le large (9-4, 14e). Ne trouvant pas de solution pour contourner la défense très agressive mise en place par les hommes de Thierry Anti, les Parisiens s'agaçaient et accumulaient les penalties, les deux minutes et deux cartons jaune pour Uwe Gensheimer (7e) et le nerveux Norvégien Sander Sagusen (16e).Heureusement, Nédim Rémili (auteur d'un 7-10 sur l'ensemble de la partie) remettaient le PSG à l'endroit en permettant aux siens de revenir à deux points juste avant la mi-temps (16-18). Mais le schéma se reproduisait inéluctablement au retour des vestiaires avec toujours autant de tension en défense côté nantais et une belle efficacité en attaque (5/7 pour Claire et Nyokas, 4/7 pour Lazarov). Au contraire, des leaders parisiens comme Luka Karabatic se faisaient très discrets (3/4 sur tout le match), trop pour rattraper les Nantais.Mention spéciale pour Cyril DumoulinSi les Parisiens se sont montrés nerveux, agacés et vexés c'est aussi et surtout de la faute du gardien nantais, Cyril Dumoulin. Auteur de 20 arrêts (48%) dont 2/5 sur penaltys, le portier international montrait le chemin à ses coéquipiers et dégoutait surtout l'attaque parisienne. «D'habitude, je fais tourner les gardiens, mais là je l'ai pas senti comme ça et je crois que j'ai bien fait», confiait l'entraîneur nantais, Thierry Anti, à l'issue de la rencontre avec un sourire en coin. De l'autre côté, les huit petits arrêts de Thierry Omeyer (27%) et le seul de Rodrigo Corrales étaient vite éclipsés.
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