Claude Onesta est d'autant plus heureux de la victoire des Bleus au Championnat d'Europe, dimanche à Vienne, que, selon lui, "tout était réuni pour que ça ne marche pas". Mais, après un triplé historique JO-Mondial-Euro, l'entraîneur estime que ses joueurs peuvent encore gagner beaucoup de titres.
CLAUDE ONESTA, quelle place tient ce titre dans votre palmarès ?
C.O. : Le titre olympique restera unique à cause de la dimension des Jeux, de l'environnement, de la cohabitation avec toute la planète du sport, mais celui-là a une valeur très particulière. Tout était réuni pour que ça ne marche pas. On n'y arrivait pas. On était en difficulté, on avait des blessés. Dans ces moments-là, les équipes qui ont réussi ont tendance à se disloquer, chacun mettant en avant son ego. La nôtre est au contraire revenue à encore plus de simplicité et d'écoute. Les joueurs ont accepté de mettre leurs difficultés sur la table sans se cacher et, progressivement, on a repris notre route, on a retrouvé de la confiance pour dominer assez nettement en fin de compétition.
Comment avez-vous vécu la finale ?
C.O. : Je ne peux pas dire que je n'ai pas eu peur mais j'ai senti dès le début qu'on avait le match en main. Les Croates nous ont bluffés avec leur faux rythme, sur des petits coups joués à deux, mais on sait qu'une équipe ne peut pas tenir soixante minutes comme ça. On savait qu'à un moment ou à un autre ils allaient lâcher. Comme la Pologne et l'Islande, ils ont été incapables de nous reprendre, alors que, lors des premiers matches, les adversaires étaient revenus parce qu'ils étaient encore pleins de carburant. On a plus de ressources qu'eux et aussi une dimension mentale qui donne une force supplémentaire à cette équipe.
Avez-vous conscience de tenir là une génération exceptionnelle ?
C.O. : De toute évidence. Mais une génération, ça commence quand et ça finit quand? Nous avons des joueurs qui ont 25 ans et d'autres 35. C'est ce qui me laisse penser que cette équipe a encore des choses à vivre. On a une ossature de joueurs jeunes mais déjà expérimentés pour l'équipe de demain.
AFP
CLAUDE ONESTA, quelle place tient ce titre dans votre palmarès ?
C.O. : Le titre olympique restera unique à cause de la dimension des Jeux, de l'environnement, de la cohabitation avec toute la planète du sport, mais celui-là a une valeur très particulière. Tout était réuni pour que ça ne marche pas. On n'y arrivait pas. On était en difficulté, on avait des blessés. Dans ces moments-là, les équipes qui ont réussi ont tendance à se disloquer, chacun mettant en avant son ego. La nôtre est au contraire revenue à encore plus de simplicité et d'écoute. Les joueurs ont accepté de mettre leurs difficultés sur la table sans se cacher et, progressivement, on a repris notre route, on a retrouvé de la confiance pour dominer assez nettement en fin de compétition.
Comment avez-vous vécu la finale ?
C.O. : Je ne peux pas dire que je n'ai pas eu peur mais j'ai senti dès le début qu'on avait le match en main. Les Croates nous ont bluffés avec leur faux rythme, sur des petits coups joués à deux, mais on sait qu'une équipe ne peut pas tenir soixante minutes comme ça. On savait qu'à un moment ou à un autre ils allaient lâcher. Comme la Pologne et l'Islande, ils ont été incapables de nous reprendre, alors que, lors des premiers matches, les adversaires étaient revenus parce qu'ils étaient encore pleins de carburant. On a plus de ressources qu'eux et aussi une dimension mentale qui donne une force supplémentaire à cette équipe.
Avez-vous conscience de tenir là une génération exceptionnelle ?
C.O. : De toute évidence. Mais une génération, ça commence quand et ça finit quand? Nous avons des joueurs qui ont 25 ans et d'autres 35. C'est ce qui me laisse penser que cette équipe a encore des choses à vivre. On a une ossature de joueurs jeunes mais déjà expérimentés pour l'équipe de demain.
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