C'était il y a un an. Parties en toute discrétion en Chine, les joueuses françaises étaient rentrées au pays quinze jours après avec une médaille d'argent autour du cou. Mardi, les filles entraînées par Olivier Krumbholz plongent dans le froid norvégien. Au Hakons Hall de Lillehammer, là où la France avait perdu la finale du Mondial 1999, elles vont tenter de faire aussi bien que l'année dernière. «Le podium, c'est dans la tête de toutes les filles», lance Nina Kanto, la pivot des Bleues. Ça sera néanmoins très compliqué, du fait de la densité d'un Championnat d'Europe, plus forte qu'au Mondial ou aux JO. Au 1er tour, il y aura la Norvège donc, championne olympique et d'Europe, mais aussi la Hongrie, habituée des joutes internationales. La Slovénie, elle, est plus abordable.
Et puis, la France débarque en Norvège avec trois joueuses cadres absentes : les ailières gauches Raphaëlle Tervel (dos) et Paule Baudouin (doigt), et l'arrière gauche Marion Limal (poignet). Mais, inversement, Nina Kanto (maternité) et la demi-centre Sophie Herbrecht (pause internationale) sont de retour. La préparation des Bleues avait bien démarré, avec une 3e place à la World Cup en septembre dernier. Mais le tournoi Paris-Ile-de-France, il y a dix jours, a été décevant avec deux défaites et un effondrement au niveau du jeu face à la Croatie. Mardi dernier, face à la Russie, les Françaises ont encore perdu, mais mieux joué. En Chine, leur force de frappe avait été la défense. «Et on a encore bien travaillé dessus», confie la gardienne Amandine Leynaud. En attaque, «on a un peu progressé», déclare Siraba Dembélé, l'ailière gauche. Mais ça reste peu convaincant.
L'effet de surprise, lui, ne sera plus au rendez-vous. Pas grave, selon Leynaud «Pour en avoir parlé avec des joueuses étrangères, je sais qu'elles n'aiment pas jouer contre nous car nous avons un jeu atypique.» Et la demi-centre Sophie Herbrecht de rappeler un peu le mode de fonctionnement de l'équipe de France : «C'est quand on est en difficulté qu'on s'en sort
http://www.lequipe.fr/Handball/breves2010/20101206_185135_une-medaille-d-argent-a-confirmer.html
Et puis, la France débarque en Norvège avec trois joueuses cadres absentes : les ailières gauches Raphaëlle Tervel (dos) et Paule Baudouin (doigt), et l'arrière gauche Marion Limal (poignet). Mais, inversement, Nina Kanto (maternité) et la demi-centre Sophie Herbrecht (pause internationale) sont de retour. La préparation des Bleues avait bien démarré, avec une 3e place à la World Cup en septembre dernier. Mais le tournoi Paris-Ile-de-France, il y a dix jours, a été décevant avec deux défaites et un effondrement au niveau du jeu face à la Croatie. Mardi dernier, face à la Russie, les Françaises ont encore perdu, mais mieux joué. En Chine, leur force de frappe avait été la défense. «Et on a encore bien travaillé dessus», confie la gardienne Amandine Leynaud. En attaque, «on a un peu progressé», déclare Siraba Dembélé, l'ailière gauche. Mais ça reste peu convaincant.
L'effet de surprise, lui, ne sera plus au rendez-vous. Pas grave, selon Leynaud «Pour en avoir parlé avec des joueuses étrangères, je sais qu'elles n'aiment pas jouer contre nous car nous avons un jeu atypique.» Et la demi-centre Sophie Herbrecht de rappeler un peu le mode de fonctionnement de l'équipe de France : «C'est quand on est en difficulté qu'on s'en sort
http://www.lequipe.fr/Handball/breves2010/20101206_185135_une-medaille-d-argent-a-confirmer.html
Commentaires